L’équilibre alimentaire pour l’éducation nutritionnelle • • • • • G Pérès Physiologie et médecine du sport Faculté de médecine site Pitié-Salpétrière Université Pierre et Marie Curie PARIS VI [email protected] L’état des lieux : qui fait quoi ? enquêtes, bilans, conseils – 1) Prise en charge collective – Education nutritionnelle de groupe par tout acteur de santé (kinésithérapeute, infirmière, psychomotricien(ne), pharmacien, professeur EPS, éducateur sportif…) et non pas conseils individuels sans bilan préalable… – 2) prise en charge individuelle – Bilan médical par médecin – + Bilan alimentaire par médecin et/ou diététicien(ne) cf – + Conseils nutritionnels individuels, personnalisés par médecin et diététicienne ANC : La Référence + recommandations PNSS 1 et 2 Programme National Nutrition -santé 2001 DEFINIR “L ’EQUILIBRE” ALIMENTAIRE « État au cours duquel sont couverts par l’alimentation tous les besoins tant quantitatifs que qualitatifs nécessaires et suffisants au développement, à l’activité, à l’entretien, à la reproduction et au vieillissement naturel de l’organisme. » LES MOYENS POUR Y ARRIVER: alim. équilibrée et variée 1° Couvrir avec équilibre les besoins énergétiques, donc les apports et dépenses énergétiques 2° Veiller à l’équilibre entre les macronutriments (G, L, P) 3° Assurer la couverture (apports = besoins) en micronutriments (minéraux, vitamines) et eau 4° Privilégier la densité micronutritionnelle (qualité) 5° Faire 3 ou 4 repas structurés par jour (Martin coord, ANC, 2001) Calcul NAP moyen (rappel : valeur référence équilibre minimal : 1,6 environ) DET : dépense énergétique totale; DER : de repos / Référence seuil minimal rsk Ob - carences : 1,6 – 1,7 Mb base ANC, 2001 APPORTS ENERG. = DEPENSES ENERGETIQUES Exemple : femme active 30 ans, mère de famille mesurant 1,65 m, pesant 60 kg, vendeuse, 30 min càp/j (évaluer DE : méthode factorielle, ANC 2001) ACTIVITE Durée (h) Dépense (kcal) Sommeil Toilette TV et repos Activité assise (couture) Soins aux enfants Cuisine Repas Activités ménagères Achats Transports en voiture Activité professionnelle 8,3 1 0,9 0,4 1,4 1 1,3 1,7 0,5 1,2 5,1 469 113 67 36 158 102 125 250 70 102 600 Marche 0,7 118 jogging 0,5 400 TOTAL 24 h ~ 2600 kcal • Calcul du NAP moyen horaire : • Prévention insuffisance d’apport en micronutriments APPORTS ENERGETIQUES = DEPENSES ENERG. Cf cours Mb Energ et nutr. sport Quelques D.E. APS courantes Temps d’APS en minutes par jour d’activité pour perdre … 1 kg / mois, alim inchangée APS Poids Marche 4 km/h Vélo 10 km/h Tennis double Marche 6 km/h Tennis simple Ski de fond Nage rapide Jogging 8 km/h Escaliers Vélo 20 km/h Danse aérobic Jogging 12 km/h Jogging 16 km/h 55 kg 68 kg 90 kg 74 71 71 49 42 38 36 34 32 27 27 24 18 58 57 57 39 34 31 29 27 26 22 22 19 15 44 43 43 29 25 23 22 20 19 16 16 14 11 d’après Franz & Nostrum 1990 Méthodes de mesure de la dépense énergétique = capacité ou end.max. aérobie. Evaluations DE, AP A - 1 - Calorimétrie directe * (méthodes de référence) Mesure directement la chaleur émise par le corps (chambre calorimétrique ou métabolique) B - Calorimétrie indirecte 2 - Mesure consommation d’O2 * (VO2) et production dioxyde de carbone (VCO2) par ergospiromètre ou // 3 - Mesure de la fréquence cardiaque (FC): cardiofréquencemétrie Obligatoirement : calibration par calorimétrie indirecte VO2 si DE, sinon p. cent FCmax, VO2max, PMA ou VMA (ZT, Saé et anaé) 4- Méthode à l’eau doublement marquée * Mesure de la production de CO2, méthode «doublement ind.» …/… Mesure DE, évaluation AP (suite) 4 – Observation directe* : avec vidéo et chronométrage du temps passé à diverses activités dont le coût énergétique a été préalablement déterminé 5 - Méthodes actimétriques : accéléromètres, podomètres, GPS, « actiphymètre » (complément de FC) quantification de l'intensité / quantité de mouvement 6 – Enregistrement des activités : journal (cahier de recueil d’activités) sur n jours (grille h); report sur tableau avec NAP 7 – Questionnaires : autoquestionnaire ou entretien 8 - Méthode du bilan alimentaire : enregistrement AE alim : nombreuses méthodes et techniques : cf interv. Diét. Rappel : VO2 Avantages / inconvénients Calorimétrie indirecte VO2 Mesure temps courts (VO2) : reste une des méthodes de référence Confinement + du sujet, lourdeur, contraintes; perturbation de l’activité même avec appareils portables Fragilité des appareils portables Prédiction indirecte de VO2max PMA, en Watts PMA, en p. cents Avantages / inconvénients Mauvaise adéquation aux fréquences basses et élevées, Etalonnage préalable nécessaire (avec VO2, v, FCmax) Erreurs liées aux appareils (champs magnétiques) Nombreux facteurs de variation (posture, rythme nycthéméral, stress, parole,ventilation, état nutritionnel, aliments, état thermique, groupes musculaires, médicaments…) Faible coût appareils simples (25 E), assez élevé pour enregistreurs performants (350 E) Possibilité d’enregistrer variabilité sinusale (arythmie) : équilibre ortho / parasympathique N’équivaut pas à un ECG – Holter ! Conclusion : méthode pratique, commode, motivante Donc Mesure FCmax Réelle nécessaire Réelle expérimentale Théorique Astrand écart-type élevé + 15 bpm FC max réelle nécessaire . Méthodes actimétriques : accéléromètres, podomètres, GPS (complément de FC) : quantification de l'intensité / quantité de mouvement • Accéléromètres : avantages : peu contraignant, assez précis (tridimensionnels), 24h et + enrt, Q act 3 D + durée et intensité inconvénients : pas de « feedback », coût, étalonnage, Δ ++/ eau** et VO2 (d’où + FC et + podo), type AP? • Podomètre : avantages : commode, pratique, motivant (suivi en continu), peu onéreux, facile d’utilisation inconvénients : n pas (pente ?), L pas => DE 1kcal/km/kg • Global positioning system (GPS) : avantages : précis distance, pente, position, vitesse, coût relatif inconvénients : uniquement à l’extérieur, type AP? Les plus utilisés : podo, FC, GPS DE (kcal) = npas x Lpas x Poids ou: distance (km) x poids (kg) > 5000 pas/j, mieux 10 000 DE (kcal) = ΔFC x pouls O2 x 5 (pouls O2 : mesure nécessaire en labo: relation VO2 / W / FC) GPS = podo = distance (mais en plus + mesure de la pente …) Autres actimètres : accéléromètre Journal / Intensité Act …/… …/… …/… … Questionnaire d’autonomie Questionnaire d’autonomie (suite) …/… …/… Avantages / inconvénients Enregistrement des activités + Imprécision selon rigueur, motivation, profil psychologique du patient (extra/introverti, rigueur…) Grilles fastidieuses (fqt: surestimation des t passés) Modification du comportement, mémorisation Validation, normalisation, temps passé à remplir, entretien Validité des tables : intensité des pratiquants Globalement : valeurs DE et évaluation AP bonnes NAP Exemple activités d’une journée Total 8 2,2 4,4 …. 39,7 Calcul NAP moyen (rappel : valeur référence équilibre minimal : 1,6 environ) DET : dépense énergétique totale; DER : de repos / Référence équilibre minimal Ob- carences : 1,6 – 1,7 Rappel référence équilibre : 1,6-7 Rappel référence équilibre : 1,6-7 Bilan alimentaire : voir cours diét Conclusion Conclusion sujet DEFINIR “L ’EQUILIBRE” ALIMENTAIRE « État au cours duquel sont couverts par l’alimentation tous les besoins tant quantitatifs que qualitatifs nécessaires et suffisants au développement, à l’activité, à l’entretien, à la reproduction et au vieillissement naturel de l’organisme. » LES MOYENS POUR Y ARRIVER: alim. équilibrée et variée 1° Couvrir avec équilibre les besoins énergétiques, donc les apports et dépenses énergétiques 2° Veiller à l’équilibre entre les macronutriments (G, L, P) 3° Assurer la couverture (apports = besoins) en micronutriments (minéraux, vitamines) 4° Privilégier la densité micronutritionnelle (qualité) 5° Faire 3 ou 4 repas structurés par jour LES PROTEINES (ALIMENTS LIPIDIQUES GRAISSES) ALIMENTS PROTIDIQUES PROTÉINES (ALIMENTS GLUCIDIQUES SUCRES) Intestin Protéines enzymes = fonctionnement Protéines hormones = régulations ACIDES AMINES NH2 R-CH COOH Protéines de soutien = tissus, organes muscles, os 1 g = 4,1 kcal APPORT QUANTITATIF GLOBAL = 12 à 15 % AETQ BESOIN QUANTITATIF MINIMAL : ~ 0,80 g/j/kg BESOIN QUALITATIF: PRESENCE OBLIGATOIRE ACIDES AMINES ESSENTIELS : isoleucine, leucine, lysine, méthionine , phénylalanine, thréonine, valine, tryptophane, VALEUR DE REFERENCE (VB, IC) : ŒUF (albumine) REALISATION PRATIQUE : P animales/ P végétales ≥ 1 Les ALIMENTS PROTEIQUES animaux: viandes, gibiers, volailles, œufs, poissons, crustacés, coquillages, abats, charcuterie maigre, laitages, fromages; végétaux: légumineuses, céréales, soja, oléagineux… Pour les végétaliens • Associer céréales et légumineuses pour un apport « complet » en acides aminés • • • L’une des règles d’or pour une alimentation végétarienne équilibrée en acides aminés essentiels (AAE): associer, au cours d’un même repas, céréales et légumineuses. Il manque souvent aux céréales un AAE, la lysine, et avec les légumineuses, la méthionine. En les consommant ensemble, on apporte à l’organisme les 8 AAE à peu près en bonne proportion. Ce type d’association existe d’ailleurs dans les traditions culinaires: soja et riz en Chine, pâtes (blé) et haricots secs en Italie, riz et lentilles en Inde, semoule (blé) et pois chiches en Afrique du Nord, maïs et haricots rouges en Amérique du Sud… Assimilation du fe r: pensez à la vitamine C Le fer contenu dans les produits végétaux (fer non héminique) est moins bien assimilé que le fer d’origine animale (fer héminique). Pour améliorer sa biodisponibilité, son assimilation, consommez lors de vos repas des aliments riches en vitamine C qui améliorent leurs absorption: jus de citron, persil, brocolis ou fruit (agrumes, kiwi ou fraises, les plus riches en vitamine C, mais, à défaut, tout fruit de saison frais). MAIS ATTENTION aux excès de vitamine C SEULE. LES LIPIDES (ALIMENTS PROTIDIQUES PROTEINES) Énergie Disponible = TG du TA et Acides gras du sang ALIMENTS LIPIDIQUES LIPIDES Intestin TRIGLYCERIDES Acides gras CH3-RH2-COOH 1 g = 9,1 kcal (ALIMENTS GLUCIDIQUES SUCRES) Cellules nerveuses et membranes Réserves de l ’organisme tissu adipeux 25 milliards d ’adipocytes = 100 000 kcal Médiateurs APPORT QUANTITATIF GLOBAL = 30 à 35 % AETQ AGPI = 5 à 7 % AETQ BESOINS QUALITATIFS = PRESENCE OBLIGATOIRE D ’ACIDES GRAS ESSENTIELS POLY-INSATURES (AGPI) : oméga 6 (6 / 3 ~ 5 pour 1) Acide linoléique : 10 g/j (œuf…), Oméga 3 : Acide alpha-linolénique : 2 g/j (poisson gras, huiles colza, noix…) recommandé = ~ 25 % AGS 50% AGMI 25 % AGPI L.VEGETAUX / TOTAUX > 40% LES ALIMENTS LIPIDIQUES = animaux : beurre, saindoux, charcuteries grasses; végétaux : margarine, huiles riches en AGS: palme, coco, coprah, hydrogénées; en AGMI : h d’olive; en AGPI Ω6: tournesol, arachide, maïs, pépins raisins, sésame … Ω3 : poissons (saumon…), h. colza, noix, soja, lin (trop), germe de blé…, fruits à coque, oléagineux: Ω6 amande, noisette, cacahuète, Ω3 noix LES GLUCIDES (ALIMENTS PROTIDIQUES PROTEINES) ALIMENTS GLUCIDIQUES AMIDON Intestin ENERGIE = GLYCOLYSE MALTOSE GLUCOSE 1 g = 4,1 kcal (ALIMENTS LIPIDIQUES GRAISSES) MISE EN RESERVE = GLYCOGENE foie et muscles MISE EN RESERVE si trop = ACIDES GRAS tissu adipeux APPORT QUANTITATIF GLOBAL 50 à 55 % AETQ BESOIN QUANTITATIF MINIMAL : 150 g/j SUCRES SIMPLES < = 10% AETQ LES ALIMENTS GLUCIDIQUES = 1) complexes: céréales: pain, blé, riz, pâtes, maïs… tubercules: pommes de terre… ; racines : manioc; légumines secs: haricots, pois, lentilles… légumes verts: chou, artichaut, carotte, aubergine, endive, courgette, épinard, haricots verts, poivrons, salade…; 2) simples : fruits: crus, jus, cuits, secs, mixtes: fruits confits, pâtes, sirop, confiture; non fruits: sucre, sucreries, pâtisseries, sodas, miel, … L’ÉQUILIBRE ENTRE LES MACRONUTRIMENTS PROTÉINES = 12 à 15 % de l ’AETQ LIPIDES = 30 à 35% de l ’AETQ GLUCIDES = 50 à 55 % de l ’AETQ ARGUMENTS POUR PLUS OU MOINS DE PROTÉINES : les risques *Si < à 9% AETQ : risque d’insuffisance d’apport (déficience, carence) en AA essentiels. *Si > à 15% AETQ : - interactions possibles avec d ’autres nutriments; - coût élevé du métabolisme des protéines excédentaires (AA cétogènes, glycoformateurs); - surcharges fonctionnelles hépatique et rénale : quels risques à long terme, élimination radicaux azotés NH2 ? - fuite calcique urinaire (SO4-- AA soufrés éliminés avec Ca++). L ’ÉQUILIBRE ENTRE LES MACRONUTRIMENTS PROTÉINES = 12 à 15 % de l ’AETQ LIPIDES = 30 à 35% de l ’AETQ GLUCIDES = 50 à 55 % de l ’AETQ LES ARGUMENTS POUR PLUS OU MOINS DE LIPIDES: les risques *Si < à 25% AETQ (AETQ < 3000kcal) : risque d’apport insuffisant (déficience, carence) en AG essentiels, en vitamines liposolubles (mais ce qui compte : quantité totale d’AGE et non les rapports); risque de régime fade (mais utiliser, privilégier les condiments, herbes mais plus cher!). *Si > à 35% AETQ : mise en réserve plus importante, obésité - risque d ’augmentation de la lipémie post-prandiale facteur d ’athérosclérose. L ’ÉQUILIBRE ENTRE LES MACRONUTRIMENTS PROTÉINES = 12 à 15 % de l ’AETQ LIPIDES = 30 à 35% de l ’AETQ GLUCIDES = 50 à 55 % de l ’AETQ LES ARGUMENTS POUR PLUS OU MOINS DE GLUCIDES: Les risques *Si < à 45% : risque d ’augmentation en proportion des apports lipidiques, prise de poids, troubles digestifs, risque athérogène (cf excès de lipides). *Si > à 60% : risque de problèmes digestifs (fermentations coliques avec amidons lents, flatulences). *Si sucres simples > 10% AETQ : risque de surcharge pondérale, hypertriglycéridémie, hypoglycémie réactionnelle, troubles du comportement alimentaire (TCA, addiction, boulimie). DEFINIR “L ’EQUILIBRE” ALIMENTAIRE « État au cours duquel sont couverts par l’alimentation tous les besoins tant quantitatifs que qualitatifs nécessaires et suffisants au développement, à l’activité, à l’entretien, à la reproduction et au vieillissement naturel de l’organisme. » LES MOYENS POUR Y ARRIVER: alim. équilibrée et variée 1° Couvrir avec équilibre les besoins énergétiques, donc les apports et dépenses énergétiques 2° Veiller à l’équilibre entre les macronutriments (G, L, P) 3° Assurer la couverture (apports p. répondre à besoins) en micronutriments (minéraux, vitamines) et en eau 4° Privilégier la densité micronutritionnelle (qualité) 5° Faire 3 ou 4 repas structurés par jour Quelques MINERAUX au statut particulier LE CALCIUM LES BESOINS = 800 à 1000 mg/j pour l ’adulte 1500 mg pour l ’adolescent & la femme enceinte Les aliments RICHES en CALCIUM : lait, laitages, fromages, quelques eaux minérales LE MAGNESIUM LES BESOINS = 400 mg/j toutes populations Les aliments RICHES en MAGNESIUM Pain complet, fruits oléagineux, chocolat, féculents, qq eaux minérales LE FER Les BESOINS (ANC) : 10 mg/j homme, 18 mg/j femme adultes Adolescents / adolescentes = 15/18 mg/j (toutes populations) Les aliments RICHES en FER : abats, boudin noir, viandes (rouges) Pensez aussi au SODIUM si forte sudation (trop (HTA) / pas assez : population générale / sportive) Vitamine (solubles A (o u Rétino l dans RÔLE =LIPOSOLUBLES Mécanis me s Quelques VITAMINES de CARE N CE = Trouble s de la Vitamine A (o u Rét (SOLUBLES DANS L’HUILE) SOU RCES = UI LE DE FOIE D RÔLE =H M écanis me & OEUFS - PRODUI TS LAITIERS -V CARENCE = Trouble s Vitamine AANC (ou Rétinol) = 1000 OURCES = HUI LE DE FO RÔLE = Mécanisme s de la S - PRODUI TS LAI TI ER CARENCE = Trouble s de la v AN C = SOURCES = HUILE DE FOIE DE & OEUFS - PRODUITS LAIT IERS -VÉG Vitamin RÔLE = Abs ANC =orption 1000 m CARENCE = Trouble s de la Vita SOURCES = HUI LE DE FO RÔLE = AbsFRO or BE URRE ANC = roub 400 UI/j CARENCE = T le s Vitamine SOURCES = HUI LE D RÔLE = U Absorption BE RREd CARENCE = = Trouble s de la U v ANC 400 SOURCES = HUILE DE FOI Vitamine E ou T BEURRE - FROM RÔLE = Anti ANC = 400 UI/j ou CARENCE SOURCES = GERME DES CÉRÉ Vitamine E PRODUI TS LA RÔLE = ANC = 12 CAR Vitamine E ou To LES VITAMINES HY (solubles da Vitamine B1 o u RÔLE = Catabolis me ou dégr CARENCE = Trouble s ne rve ux & cardiaqu SOURCES = VI ANDES - FOI E ANC = 1, 5 Vitamine B2 o u R RÔLE = participe à l’oxygé CARENCE = Fatigue , anore xie SOURCES = NOI SETTE ANC = 1, 8 Vitamine B3 ou PP o u Niaci RÔLE = participe au métabolis me de s glucid CARENCE = e czéma e t trouble SOURCES = LEVURE - FRUI TS SEC ANC = 18 Vitamine B6 o u RÔLE = participe au métabolis CARENCE = Trouble s cutanés , SOURCES = GERME DE BLÉ - ANC = 2, 2 Vitamine B12 o u Cya RÔLE = antian CARENCE = Anémie SOURCES = GERME DE BLÉ - ANC = 3 m Vitamine C o u acid RÔLE = antioxydant, antis corbut CARENCE = Trouble s cutanés, SOURCES = AGRUMES - ANC = 80 Besoins hydriques Pertes très variables, selon Tamb et Puissance Ex : avec besoins d’électrolytes, besoins hydriques très variables, pour compenser des pertes : - Cutanées (fonction transpiration, débit sudoral) - respiratoires (ventilatoires, fonction débit ventilatoire et HR, humidité, air ambiant) - Urinaires (1,5 L/j environ, ((f) état hydratation (régulation complexe)) - par les fécès (qq centaines mL/j) Apports : - Par les aliments - Par les boissons Indicateur important : quantité et couleur urines Les catégories de boissons Conviennent + selon indication thérapeutique (minérales) Conviennent + , trop de sucre, naturel ou ajouté, mieux si diluées déconseillées : acides, trop Gl, 0 OE, trop de caféine et autres Boissons alcoolisées Ne conviennent pas : alcool, calories, pas de SM, + SM sel La seule boisson nécessaire à tous c’est l’EAU (+ NaCl pour les sportifs) (ANC 2001) DEFINIR “L ’EQUILIBRE” ALIMENTAIRE « État au cours duquel sont couverts par l’alimentation tous les besoins tant quantitatifs que qualitatifs nécessaires et suffisants au développement, à l’activité, à l’entretien, à la reproduction et au vieillissement naturel de l’organisme. » LES MOYENS POUR Y ARRIVER: alim. équilibrée et variée 1° Couvrir avec équilibre les besoins énergétiques, donc les apports et dépenses énergétiques 2° Veiller à l’équilibre entre les macronutriments (G, L, P) 3° Assurer la couverture (apports = besoins) en micronutriments (minéraux, vitamines) 4° Privilégier la densité micronutritionnelle (qualité) 5° Faire 3 ou 4 repas structurés par jour DIVERSITE & APPORTS EN MICRONUTRIMENTS Faible diversité Forte diversité Carotène Rétinol Vit A Vit B2 Vit B6 Vit B9 Vit C Vit D Vit E Ca Fer Mg Fibres 0 20 40 60 80 100 % des ANC d ’après ENQUETE ASPCC (Rigaud et al., 1997) LA DENSITE (MICRO)NUTRITIONNELLE 1 verre de 20 cl de lait 1 verre de 20 cl de soda = Calcium vitamines protéines +++ 100 kcal = Densité = micro (µ) nutritionnelle ~ 0 Sucres simples Densité µ nutritionnelle + Légumes verts 35 Œufs 160 Agrumes 45 Fruits 50 Foie 115 Laitages 100 Müesli 410 Pain complet 240 Pommes de terre 85 Lentilles 110 Fromages 350 Riz complet 118 Poissons 150 Viande 170 Charcuteries maigres 110 Dattes 300 Corn-flakes 390 Cacahuètes 600 Charcuteries grasses 480 Tarte aux pommes 300 Biscuits secs gras 440 Barres type Mars® 456 Bonbons 380 Sucre 400 100 200 300 400 Dens. Énerg. Kcal/100g 500 600 DEFINIR “L ’EQUILIBRE” ALIMENTAIRE « État au cours duquel sont couverts par l’alimentation tous les besoins tant quantitatifs que qualitatifs nécessaires et suffisants au développement, à l’activité, à l’entretien, à la reproduction et au vieillissement naturel de l’organisme. » LES MOYENS POUR Y ARRIVER: alim. équilibrée et variée 1° Couvrir avec équilibre les besoins énergétiques, donc les apports et dépenses énergétiques 2° Veiller à l’équilibre entre les macronutriments (G, L, P) 3° Assurer la couverture (apports = besoins) en micronutriments (minéraux, vitamines) 4° Privilégier la densité micronutritionnelle (qualité) 5° Faire 3 ou 4 repas structurés par jour Trois ou quatre REPAS STRUCTURÉS / j Petit déjeuner Déjeuner Goûter Dîner 20 à 25 % AETQ 35 à 40 % AETQ 5 à 10% AETQ 30 à 35 % AETQ 1° Répartir les apports alimentaires sur la journée en évitant de trop grands écarts de temps entre chaque prise : pas plus de 4 à 5 heures Exemple : 7h – 12-13h – (16h30) - 19-20h Par contre ne rien manger entre. Éviter le grignotage (sucreries…) générateur d’obésité, TCA, tr. digestifs, caries dentaires. 2° Observer une répartition : 4 - 5 composantes / EAU alimentation équilibrée et variée Dans chaque groupe d’aliments, nombreuses possibilités, selon les goûts, préférences, habitudes, aversions, intolérances et allergies individuelles, toujours à respecter (personnaliser) ; Equilibrer chaque repas et les repas entre eux; respecter la règle des 4 ou 5 composantes ; Equilibre énergétique sur la semaine (dP=0) Varier les aliments chaque jour d’entraînement (pas en compétition) 1- Entrée : crudité ou cuidité et huile, 2- Viande ou °équivalent et 3- Farineux (céréales, féculents) et légume cuits, 4- Laitage, fromage ou produit laitier, 5- Fruit cru ou cuit, dessert (et café + sucre) ° viande rouge ou blanche, poisson, œuf… + Pain et EAU pendant le repas et entre les repas > 30 min avant et > 2 h après PETIT-DEJEUNER, GOÛTER, COLLATION Collation ou goûter LE BATEAU DE RÉFÉRENCE AFSSA POUR L’ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE 15%P - 30%L - 55%G L.v. Fr. Fec . S.s. G.a . G.v . Graisses animales Graisses végétales P.l. P.p.b. Eau L.v. Fr. Fec . P.l. P.p.b. G.a . G.v . SABATIER - PERES - MARTIN Légumes verts Fruits Féculents & farineux Sucres simples Produits laitiers Produits pêche & boucherie S.s. Erreurs alimentaires dans l’alimentation quotidienne : les erreurs les plus fréquentes à corriger progressivement : risques santé (et performances) Quantité (calories) : déséquilibre AETQ / DE – – • Excès : boulimie, surpoids Insuffisance : maigreur, « anorexie » Qualité: déséquilibre entre macronutriments - TROP (excès) de : * glucides simples (confiseries, chocolat, sodas…), et * lipides et d’AG saturés (charcuterie, frites, fromages,viandes grasses, viennoiseries) Alimentation quotidienne (suite) - PAS ASSEZ (quantité, fréquence) * de fruits, légumes (PNNS: 5 / jour, soit 400g en tout), * glucides complexes (pommes de terre, légumes secs, pain…, ch repas) * de produits laitiers maigres (3/j) * et d’eau TROP de * Compléments et de * Suppléments : non justifiés Alimentation quotidienne (fin) • Déstructurée : Suppression, décalage repas (Pt déj insuffisant, déjeuner / entraînmt) Grignotage ou grignotement Collations déséquilibrées, mal réparties • Avant tout : • Problème d’alimentation courante équilibrée et variée Et : EDUCATION NUTRITIONNELLE Inséparable de l’EDUCATION AUX APS L’équilibre alimentaire pour l’éducation nutritionnelle • • • • • G Pérès Physiologie et médecine du sport Faculté de médecine site Pitié-Salpétrière Université Pierre et Marie Curie PARIS VI [email protected] 1 1 L’état des lieux : qui fait quoi ? enquêtes, bilans, conseils – 1) Prise en charge collective – Education nutritionnelle de groupe par tout acteur de santé (kinésithérapeute, infirmière, psychomotricien(ne), pharmacien, professeur EPS, éducateur sportif…) et non pas conseils individuels sans bilan préalable… – 2) prise en charge individuelle – Bilan médical par médecin – + Bilan alimentaire par médecin et/ou diététicien(ne) cf – + Conseils nutritionnels individuels, personnalisés par médecin et diététicienne 2 2 ANC : La Référence + recommandations PNSS 1 et 2 Programme National Nutrition -santé 2001 3 3 DEFINIR “L ’EQUILIBRE” ALIMENTAIRE « État au cours duquel sont couverts par l’alimentation tous les besoins tant quantitatifs que qualitatifs nécessaires et suffisants au développement, à l’activité, à l’entretien, à la reproduction et au vieillissement naturel de l’organisme. » LES MOYENS POUR Y ARRIVER: alim. équilibrée et variée 1° Couvrir avec équilibre les besoins énergétiques, donc les apports et dépenses énergétiques 2° Veiller à l’équilibre entre les macronutriments (G, L, P) 3° Assurer la couverture (apports = besoins) en micronutriments (minéraux, vitamines) et eau 4° Privilégier la densité micronutritionnelle (qualité) 5° Faire 3 ou 4 repas structurés par jour 4 4 (Martin5coord, ANC, 2001) 5 6 6 Calcul NAP moyen (rappel : valeur référence équilibre minimal : 1,6 environ) DET : dépense énergétique totale; DER : de repos / Référence seuil minimal rsk Ob - carences : 1,6 – 1,7 Mb base 7 ANC, 2001 7 APPORTS ENERG. = DEPENSES ENERGETIQUES Exemple : femme active 30 ans, mère de famille mesurant 1,65 m, pesant 60 kg, vendeuse, 30 min càp/j (évaluer DE : méthode factorielle, ANC 2001) ACTIVITE Durée (h) Dépense (kcal) Sommeil Toilette TV et repos Activité assise (couture) Soins aux enfants Cuisine Repas Activités ménagères Achats Transports en voiture Activité professionnelle 8,3 1 0,9 0,4 1,4 1 1,3 1,7 0,5 1,2 5,1 469 113 67 36 158 102 125 250 70 102 600 Marche 0,7 118 jogging 0,5 400 TOTAL 24 h ~ 2600 kcal 8 8 • Calcul du NAP moyen horaire : • Prévention insuffisance d’apport en micronutriments 9 9 APPORTS ENERGETIQUES = DEPENSES ENERG. Cf cours Mb Energ 10et nutr. sport 10 Quelques D.E. APS courantes 11 11 Temps d’APS en minutes par jour d’activité pour perdre … 1 kg / mois, alim inchangée APS Poids Marche 4 km/h Vélo 10 km/h Tennis double Marche 6 km/h Tennis simple Ski de fond Nage rapide Jogging 8 km/h Escaliers Vélo 20 km/h Danse aérobic Jogging 12 km/h Jogging 16 km/h 55 kg 74 71 71 49 42 38 36 34 32 27 27 24 18 68 kg 90 kg 58 44 57 43 57 43 39 29 34 25 31 23 29 22 27 20 26 19 22 16 22 16 19 14 15 11 d’après Franz12 & Nostrum 1990 12 Méthodes de mesure de la dépense énergétique = capacité ou end.max. aérobie. Evaluations DE, AP A - 1 - Calorimétrie directe * (méthodes de référence) Mesure directement la chaleur émise par le corps (chambre calorimétrique ou métabolique) B - Calorimétrie indirecte 2 - Mesure consommation d’O2 * (VO2) et production dioxyde de carbone (VCO2) par ergospiromètre ou // 3 - Mesure de la fréquence cardiaque (FC): cardiofréquencemétrie Obligatoirement : calibration par calorimétrie indirecte VO2 si DE, sinon p. cent FCmax, VO2max, PMA ou VMA (ZT, Saé et anaé) 4- Méthode à l’eau doublement marquée * Mesure de la production de CO2, méthode «doublement ind.» 13 …/… 13 Mesure DE, évaluation AP (suite) 4 – Observation directe* : avec vidéo et chronométrage du temps passé à diverses activités dont le coût énergétique a été préalablement déterminé 5 - Méthodes actimétriques : accéléromètres, podomètres, GPS, « actiphymètre » (complément de FC) quantification de l'intensité / quantité de mouvement 6 – Enregistrement des activités : journal (cahier de recueil d’activités) sur n jours (grille h); report sur tableau avec NAP 7 – Questionnaires : autoquestionnaire ou entretien 8 - Méthode du bilan alimentaire : enregistrement AE alim : nombreuses méthodes et techniques : cf interv. Diét. 14 14 Rappel : VO2 Avantages / inconvénients Calorimétrie indirecte VO2 Mesure temps courts (VO2) : reste une des méthodes de référence Confinement + du sujet, lourdeur, contraintes; perturbation de l’activité même avec appareils portables Fragilité des appareils portables 15 15 Prédiction indirecte de VO2max PMA, en Watts PMA, en p. cents 16 16 17 17 Avantages / inconvénients Mauvaise adéquation aux fréquences basses et élevées, Etalonnage préalable nécessaire (avec VO2, v, FCmax) Erreurs liées aux appareils (champs magnétiques) Nombreux facteurs de variation (posture, rythme nycthéméral, stress, parole,ventilation, état nutritionnel, aliments, état thermique, groupes musculaires, médicaments…) Faible coût appareils simples (25 E), assez élevé pour enregistreurs performants (350 E) Possibilité d’enregistrer variabilité sinusale (arythmie) : équilibre ortho / parasympathique N’équivaut pas à un ECG – Holter ! Conclusion : méthode pratique, commode, motivante 18 18 19 19 Donc Mesure FCmax Réelle nécessaire 20 20 21 21 Réelle expérimentale Théorique Astrand 22 22 écart-type élevé + 15 bpm FC max réelle nécessaire 23 23 . 24 24 Méthodes actimétriques : accéléromètres, podomètres, GPS (complément de FC) : quantification de l'intensité / quantité de mouvement • Accéléromètres : avantages : peu contraignant, assez précis (tridimensionnels), 24h et + enrt, Q act 3 D + durée et intensité inconvénients : pas de « feedback », coût, étalonnage, Δ ++/ eau** et VO2 (d’où + FC et + podo), type AP? • Podomètre : avantages : commode, pratique, motivant (suivi en continu), peu onéreux, facile d’utilisation inconvénients : n pas (pente ?), L pas => DE 1kcal/km/kg • Global positioning system (GPS) : avantages : précis distance, pente, position, vitesse, coût relatif inconvénients : uniquement à l’extérieur, type AP? 25 25 Les plus utilisés : podo, FC, GPS DE (kcal) = npas x Lpas x Poids ou: distance (km) x poids (kg) > 5000 pas/j, mieux 10 000 DE (kcal) = ΔFC x pouls O2 x 5 (pouls O2 : mesure nécessaire en labo: relation VO2 / W / FC) GPS = podo = distance (mais en plus + mesure de la pente …) Autres actimètres : accéléromètre 26 26 Journal / Intensité Act 27 …/… 27 28 28 29 …/… 29 30 30 31 31 32 …/… 32 33 … 33 34 34 Questionnaire d’autonomie 35 35 Questionnaire d’autonomie (suite) 36 36 37 …/… 37 38 …/… 38 39 39 Avantages / inconvénients Enregistrement des activités + Imprécision selon rigueur, motivation, profil psychologique du patient (extra/introverti, rigueur…) Grilles fastidieuses (fqt: surestimation des t passés) Modification du comportement, mémorisation Validation, normalisation, temps passé à remplir, entretien Validité des tables : intensité des pratiquants Globalement : valeurs DE et évaluation AP bonnes 40 40 NAP 41 41 Exemple activités d’une journée Total 8 2,2 4,4 …. 42 39,7 42 Calcul NAP moyen (rappel : valeur référence équilibre minimal : 1,6 environ) DET : dépense énergétique totale; DER : de repos / Référence équilibre minimal Ob- carences : 1,6 – 1,7 43 43 Rappel référence équilibre : 1,6-7 44 44 45 Rappel référence équilibre : 1,6-7 45 46 46 47 47 Bilan alimentaire : voir cours diét Conclusion 48 48 Conclusion sujet 49 49 DEFINIR “L ’EQUILIBRE” ALIMENTAIRE « État au cours duquel sont couverts par l’alimentation tous les besoins tant quantitatifs que qualitatifs nécessaires et suffisants au développement, à l’activité, à l’entretien, à la reproduction et au vieillissement naturel de l’organisme. » LES MOYENS POUR Y ARRIVER: alim. équilibrée et variée 1° Couvrir avec équilibre les besoins énergétiques, donc les apports et dépenses énergétiques 2° Veiller à l’équilibre entre les macronutriments (G, L, P) 3° Assurer la couverture (apports = besoins) en micronutriments (minéraux, vitamines) 4° Privilégier la densité micronutritionnelle (qualité) 5° Faire 3 ou 4 repas structurés par jour 50 50 LES PROTEINES (ALIMENTS LIPIDIQUES GRAISSES) ALIMENTS PROTIDIQUES PROTÉINES (ALIMENTS GLUCIDIQUES SUCRES) Intestin Protéines enzymes = fonctionnement Protéines hormones = régulations ACIDES AMINES R-CH NH2 COOH Protéines de soutien = tissus, organes muscles, os 1 g = 4,1 kcal APPORT QUANTITATIF GLOBAL = 12 à 15 % AETQ BESOIN QUANTITATIF MINIMAL : ~ 0,80 g/j/kg BESOIN QUALITATIF: PRESENCE OBLIGATOIRE ACIDES AMINES ESSENTIELS : isoleucine, leucine, lysine, méthionine , phénylalanine, thréonine, valine, tryptophane, VALEUR DE REFERENCE (VB, IC) : ŒUF (albumine) REALISATION PRATIQUE : P animales/ P végétales ≥ 1 Les ALIMENTS PROTEIQUES animaux: viandes, gibiers, volailles, œufs, poissons, crustacés, coquillages, abats, charcuterie maigre, laitages, fromages; végétaux: légumineuses, céréales, soja, oléagineux… 51 51 Pour les végétaliens • Associer céréales et légumineuses pour un apport « complet » en acides aminés • • • L’une des règles d’or pour une alimentation végétarienne équilibrée en acides aminés essentiels (AAE): associer, au cours d’un même repas, céréales et légumineuses. Il manque souvent aux céréales un AAE, la lysine, et avec les légumineuses, la méthionine. En les consommant ensemble, on apporte à l’organisme les 8 AAE à peu près en bonne proportion. Ce type d’association existe d’ailleurs dans les traditions culinaires: soja et riz en Chine, pâtes (blé) et haricots secs en Italie, riz et lentilles en Inde, semoule (blé) et pois chiches en Afrique du Nord, maïs et haricots rouges en Amérique du Sud… Assimilation du fe r: pensez à la vitamine C Le fer contenu dans les produits végétaux (fer non héminique) est moins bien assimilé que le fer d’origine animale (fer héminique). Pour améliorer sa biodisponibilité, son assimilation, consommez lors de vos repas des aliments riches en vitamine C qui améliorent leurs absorption: jus de citron, persil, brocolis ou fruit (agrumes, kiwi ou fraises, les plus riches en vitamine C, mais, à défaut, tout fruit de saison frais). MAIS ATTENTION aux excès de vitamine C SEULE. 52 52 LES LIPIDES (ALIMENTS PROTIDIQUES PROTEINES) Énergie Disponible = TG du TA et Acides gras du sang ALIMENTS LIPIDIQUES LIPIDES Intestin TRIGLYCERIDES Acides gras CH3-RH2-COOH 1 g = 9,1 kcal (ALIMENTS GLUCIDIQUES SUCRES) Cellules nerveuses et membranes Réserves de l ’organisme tissu adipeux 25 milliards d ’adipocytes = 100 000 kcal Médiateurs APPORT QUANTITATIF GLOBAL = 30 à 35 % AETQ AGPI = 5 à 7 % AETQ BESOINS QUALITATIFS = PRESENCE OBLIGATOIRE D ’ACIDES GRAS ESSENTIELS POLY-INSATURES (AGPI) : oméga 6 (6 / 3 ~ 5 pour 1) Acide linoléique : 10 g/j (œuf…), Oméga 3 : Acide alpha-linolénique : 2 g/j (poisson gras, huiles colza, noix…) recommandé = ~ 25 % AGS 50% AGMI 25 % AGPI L.VEGETAUX / TOTAUX > 40% LES ALIMENTS LIPIDIQUES = animaux : beurre, saindoux, charcuteries grasses; végétaux : margarine, huiles riches en AGS: palme, coco, coprah, hydrogénées; en AGMI : h d’olive; en AGPI Ω6: tournesol, arachide, maïs, pépins raisins, sésame … Ω3 : poissons (saumon…), h. colza, noix, soja, lin (trop), germe de 53 Ω3 noix blé…, fruits à coque, oléagineux: Ω6 amande, noisette, cacahuète, 53 LES GLUCIDES (ALIMENTS PROTIDIQUES PROTEINES) ALIMENTS GLUCIDIQUES AMIDON Intestin ENERGIE = GLYCOLYSE MALTOSE GLUCOSE 1 g = 4,1 kcal (ALIMENTS LIPIDIQUES GRAISSES) MISE EN RESERVE = GLYCOGENE foie et muscles MISE EN RESERVE si trop = ACIDES GRAS tissu adipeux APPORT QUANTITATIF GLOBAL 50 à 55 % AETQ BESOIN QUANTITATIF MINIMAL : 150 g/j SUCRES SIMPLES < = 10% AETQ LES ALIMENTS GLUCIDIQUES = 1) complexes: céréales: pain, blé, riz, pâtes, maïs… tubercules: pommes de terre… ; racines : manioc; légumines secs: haricots, pois, lentilles… légumes verts: chou, artichaut, carotte, aubergine, endive, courgette, épinard, haricots verts, poivrons, salade…; 2) simples : fruits: crus, jus, cuits, secs, mixtes: fruits confits, pâtes, sirop, confiture; non 54 fruits: sucre, sucreries, pâtisseries, sodas, miel, … 54 L’ÉQUILIBRE ENTRE LES MACRONUTRIMENTS PROTÉINES = 12 à 15 % de l ’AETQ LIPIDES = 30 à 35% de l ’AETQ GLUCIDES = 50 à 55 % de l ’AETQ ARGUMENTS POUR PLUS OU MOINS DE PROTÉINES : les risques *Si < à 9% AETQ : risque d’insuffisance d’apport (déficience, carence) en AA essentiels. *Si > à 15% AETQ : - interactions possibles avec d ’autres nutriments; - coût élevé du métabolisme des protéines excédentaires (AA cétogènes, glycoformateurs); - surcharges fonctionnelles hépatique et rénale : quels risques à long terme, élimination radicaux azotés NH2 ? - fuite calcique urinaire (SO4-- AA soufrés éliminés avec Ca++). 55 55 L ’ÉQUILIBRE ENTRE LES MACRONUTRIMENTS PROTÉINES = 12 à 15 % de l ’AETQ LIPIDES = 30 à 35% de l ’AETQ GLUCIDES = 50 à 55 % de l ’AETQ LES ARGUMENTS POUR PLUS OU MOINS DE LIPIDES: les risques *Si < à 25% AETQ (AETQ < 3000kcal) : risque d’apport insuffisant (déficience, carence) en AG essentiels, en vitamines liposolubles (mais ce qui compte : quantité totale d’AGE et non les rapports); risque de régime fade (mais utiliser, privilégier les condiments, herbes mais plus cher!). *Si > à 35% AETQ : mise en réserve plus importante, obésité - risque d ’augmentation de la lipémie post-prandiale facteur d ’athérosclérose. 56 56 L ’ÉQUILIBRE ENTRE LES MACRONUTRIMENTS PROTÉINES = 12 à 15 % de l ’AETQ LIPIDES = 30 à 35% de l ’AETQ GLUCIDES = 50 à 55 % de l ’AETQ LES ARGUMENTS POUR PLUS OU MOINS DE GLUCIDES: Les risques *Si < à 45% : risque d ’augmentation en proportion des apports lipidiques, prise de poids, troubles digestifs, risque athérogène (cf excès de lipides). *Si > à 60% : risque de problèmes digestifs (fermentations coliques avec amidons lents, flatulences). *Si sucres simples > 10% AETQ : risque de surcharge pondérale, hypertriglycéridémie, hypoglycémie réactionnelle, troubles du comportement alimentaire (TCA, addiction, boulimie). 57 57 DEFINIR “L ’EQUILIBRE” ALIMENTAIRE « État au cours duquel sont couverts par l’alimentation tous les besoins tant quantitatifs que qualitatifs nécessaires et suffisants au développement, à l’activité, à l’entretien, à la reproduction et au vieillissement naturel de l’organisme. » LES MOYENS POUR Y ARRIVER: alim. équilibrée et variée 1° Couvrir avec équilibre les besoins énergétiques, donc les apports et dépenses énergétiques 2° Veiller à l’équilibre entre les macronutriments (G, L, P) 3° Assurer la couverture (apports p. répondre à besoins) en micronutriments (minéraux, vitamines) et en eau 4° Privilégier la densité micronutritionnelle (qualité) 5° Faire 3 ou 4 repas structurés par jour 58 58 Quelques MINERAUX au statut particulier LE CALCIUM LES BESOINS = 800 à 1000 mg/j pour l ’adulte 1500 mg pour l ’adolescent & la femme enceinte Les aliments RICHES en CALCIUM : lait, laitages, fromages, quelques eaux minérales LE MAGNESIUM LES BESOINS = 400 mg/j toutes populations Les aliments RICHES en MAGNESIUM Pain complet, fruits oléagineux, chocolat, féculents, qq eaux minérales LE FER Les BESOINS (ANC) : 10 mg/j homme, 18 mg/j femme adultes Adolescents / adolescentes = 15/18 mg/j (toutes populations) Les aliments RICHES en FER : abats, boudin noir, viandes (rouges) Pensez aussi au SODIUM si forte sudation (trop (HTA) / pas assez : population générale 59 / sportive) 59 LES VITAMINES LIPOS (solubles dans l’hu LES VITAMINES L (solubles dan LES VITAMINES LIPOSOL Vitamine (solubles A (o u Rétinol) & bét dans l’huile RÔLE = Mécanis me s de la vis ion Quelques VITAMINES LIPOSOLUBLES CARE NA CE = Trouble s de la vue el) t d Vitam ine (o u Rétino (SOLUBLES DANS L’HUILE) SOU RCES = I LE DE FOI Ee DE RÔLE =HU M écanis m s M dORU e l & OEUFS - PRODUI TS LAI TI ERS -VÉGÉTAU CARENCE = Trouble s de la Vitamine AANC (ou Rétinol) &mic.g/ béta-c = 1000 SOURCES = HUI LE DE FOI E D RÔLE = Mécanisme s de la vision e t p OEUFS - PRODUI TS LAI TI ERS - VÉ CARENCE = Trouble s de la vue e t de la ANC = 1000 SOURCES = HUILE DE FOIE DE MORUE (R & OEUFS - PRODUITS LAI Vitamine TIERS -VÉGÉTAUX (b D RÔLE = Abs du Calci ANC =orption 1000 mic.g/j CARENCE = Trouble s de la vue et d Vitamine SOURCES = HUI LE DE FOI E DE P RÔLE = AbsFROMAGE orption BE URRE ANC = roub 400 UI/j 10 m CARENCE = T le s ou de la Vitamine D S OURCES = HUI LE DE FO RÔLE = Absorption BE URREdu - Calcium FRO CARE NCE = Trouble s de la vue e t de la ANC = 400 UI/j o SOURCES = HUILE DE FOIE DE POIS Vitamine E ou Toco ph BEURRE - FROMAGE RÔLE = Antioxydant ANC = 400 UI/j ou 10 mic.g CARENCE = ? SOURCES = GERME ine DES CÉRÉALE S T - F Vitam E ou PRODUI TS LAI TI ERS SOURCES = RÔLE = An tio ANC = 12 mg/j 60 CARENCE Vitamine E ou ocophéro GERME DE S T CÉRÉA PRODU I TS LAI RÔLE = Antioxydant ANC CARENCE = = ? 12 SOURCES = GERME DES CÉRÉALES - FOIE PRODUITS LAITI ERS ANC = 12 mg/j 60 LES VITAMINES HYDROS (solubles dans l’eau Vitamine B1 ou Thiamin RÔLE = Catabolis me ou dégradation de s CARENCE = Trouble s ne rve ux & cardiaque s e t une m SOURCES = VI ANDES - FOI E - GERME ANC = 1, 5 m g/j Vitamine B2 ou Riboflavin RÔLE = participe à l’oxygénation ce llu CARENCE = Fatigue , anore xie e t trouble s SOURCES = NOI SETTES - AMAND ANC = 1, 8 m g/j Vitamine B3 o u PP o u Niacine o u ac. RÔLE = participe au métabolis me de s glucide s , de s lipid CARENCE = e czéma e t trouble s ne rve ux ( SOURCES = LEVURE - FRUI TS SECS - CEREA ANC = 18 m g/j Vitamine B6 ou Pyridoxin RÔLE = participe au métabolis me de s acid CARENCE = Trouble s cutanés , dige s tifs e t SOURCES = GERME DE BLÉ - LEVURE DE ANC = 2, 2 m g/j Vitamine B12 ou Cyanocobala RÔLE = antianémique CARENCE = Anémie de Bie rme r SOURCES = GERME DE BLÉ - LEVURE DE ANC = 3 mic. g/j Vitamine C ou acide ascorbi RÔLE = antioxydant, antis corbutique , abs orp CARENCE = Trouble s cutanés, dige s tifs e t SOURCES = AGRUMES - FRUI TS FR 61ANC = 80 m g/j 61 Besoins hydriques Pertes très variables, selon Tamb et Puissance Ex : avec besoins d’électrolytes, besoins hydriques très variables, pour compenser des pertes : - Cutanées (fonction transpiration, débit sudoral) - respiratoires (ventilatoires, fonction débit ventilatoire et HR, humidité, air ambiant) - Urinaires (1,5 L/j environ, ((f) état hydratation (régulation complexe)) - par les fécès (qq centaines mL/j) Apports : - Par les aliments - Par les boissons Indicateur important : quantité et couleur urines 62 62 Les catégories de boissons Conviennent + selon indication thérapeutique (minérales) Conviennent + , trop de sucre, naturel ou ajouté, mieux si diluées déconseillées : acides, trop Gl, 0 OE, trop de caféine et autres Boissons alcoolisées Ne conviennent pas : alcool, calories, pas de SM, + SM sel La seule boisson nécessaire à tous c’est l’EAU (+ NaCl pour les sportifs)63(ANC 2001) 63 DEFINIR “L ’EQUILIBRE” ALIMENTAIRE « État au cours duquel sont couverts par l’alimentation tous les besoins tant quantitatifs que qualitatifs nécessaires et suffisants au développement, à l’activité, à l’entretien, à la reproduction et au vieillissement naturel de l’organisme. » LES MOYENS POUR Y ARRIVER: alim. équilibrée et variée 1° Couvrir avec équilibre les besoins énergétiques, donc les apports et dépenses énergétiques 2° Veiller à l’équilibre entre les macronutriments (G, L, P) 3° Assurer la couverture (apports = besoins) en micronutriments (minéraux, vitamines) 4° Privilégier la densité micronutritionnelle (qualité) 5° Faire 3 ou 4 repas structurés par jour 64 64 DIVERSITE & APPORTS EN MICRONUTRIMENTS Faible diversité Forte diversité Carotène Rétinol Vit A Vit B2 Vit B6 Vit B9 Vit C Vit D Vit E Ca Fer Mg Fibres 0 20 40 60 80 100 % des ANC d ’après ENQUETE 65ASPCC (Rigaud et al., 1997) 65 LA DENSITE (MICRO)NUTRITIONNELLE 1 verre de 20 cl de lait 1 verre de 20 cl de soda = Calcium vitamines protéines +++ 100 kcal = Densité = micro (µ) nutritionnelle ~ 0 Sucres simples Densité µ nutritionnelle + Légumes verts 35 Œufs 160 Agrumes 45 Fruits 50 Foie 115 Laitages 100 Müesli 410 Pain complet 240 Pommes de terre 85 Lentilles 110 Fromages 350 Riz complet 118 Poissons 150 Viande 170 Charcuteries maigres 110 Dattes 300 Corn-flakes 390 Cacahuètes 600 Charcuteries grasses 480 Tarte aux pommes 300 Biscuits secs gras 440 Barres type Mars® 456 Bonbons 380 Sucre 400 Dens. Énerg. Kcal/100g 100 200 300 400 66 500 600 66 DEFINIR “L ’EQUILIBRE” ALIMENTAIRE « État au cours duquel sont couverts par l’alimentation tous les besoins tant quantitatifs que qualitatifs nécessaires et suffisants au développement, à l’activité, à l’entretien, à la reproduction et au vieillissement naturel de l’organisme. » LES MOYENS POUR Y ARRIVER: alim. équilibrée et variée 1° Couvrir avec équilibre les besoins énergétiques, donc les apports et dépenses énergétiques 2° Veiller à l’équilibre entre les macronutriments (G, L, P) 3° Assurer la couverture (apports = besoins) en micronutriments (minéraux, vitamines) 4° Privilégier la densité micronutritionnelle (qualité) 5° Faire 3 ou 4 repas structurés par jour 67 67 Trois ou quatre REPAS STRUCTURÉS / j Petit déjeuner Déjeuner Goûter Dîner 20 à 25 % AETQ 35 à 40 % AETQ 5 à 10% AETQ 30 à 35 % AETQ 1° Répartir les apports alimentaires sur la journée en évitant de trop grands écarts de temps entre chaque prise : pas plus de 4 à 5 heures Exemple : 7h – 12-13h – (16h30) - 19-20h Par contre ne rien manger entre. Éviter le grignotage (sucreries…) générateur d’obésité, TCA, tr. digestifs, caries dentaires. 2° Observer une répartition : 4 - 5 composantes / EAU 68 68 alimentation équilibrée et variée Dans chaque groupe d’aliments, nombreuses possibilités, selon les goûts, préférences, habitudes, aversions, intolérances et allergies individuelles, toujours à respecter (personnaliser) ; Equilibrer chaque repas et les repas entre eux; respecter la règle des 4 ou 5 composantes ; Equilibre énergétique sur la semaine (dP=0) Varier les aliments chaque jour d’entraînement (pas en compétition) 1- Entrée : crudité ou cuidité et huile, 2- Viande ou °équivalent et 3- Farineux (céréales, féculents) et légume cuits, 4- Laitage, fromage ou produit laitier, 5- Fruit cru ou cuit, dessert (et café + sucre) ° viande rouge ou blanche, poisson, œuf… + Pain et EAU pendant le repas et entre les repas > 30 min avant et > 2 h après 69 69 PETIT-DEJEUNER, GOÛTER, COLLATION Collation ou goûter 70 70 LE BATEAU DE RÉFÉRENCE AFSSA POUR L’ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE 15%P - 30%L - 55%G L.v. Fr. Fec . S.s. G.a . G.v . Graisses animales Graisses végétales P.l. P.p.b. Eau Légumes verts Fruits Féculents & farineux Sucres simples Produits laitiers Produits pêche & boucherie L.v. Fr. Fec S.s. . P.l. P.p.b. G.a . G.v . SABATIER - PERES - MARTIN 71 71 Erreurs alimentaires dans l’alimentation quotidienne : les erreurs les plus fréquentes à corriger progressivement : risques santé (et performances) Quantité (calories) : déséquilibre AETQ / DE – – • Excès : boulimie, surpoids Insuffisance : maigreur, « anorexie » Qualité: déséquilibre entre macronutriments - TROP (excès) de : * glucides simples (confiseries, chocolat, sodas…), et * lipides et d’AG saturés (charcuterie, frites, fromages,viandes grasses, viennoiseries) 72 72 Alimentation quotidienne (suite) - PAS ASSEZ (quantité, fréquence) * de fruits, légumes (PNNS: 5 / jour, soit 400g en tout), * glucides complexes (pommes de terre, légumes secs, pain…, ch repas) * de produits laitiers maigres (3/j) * et d’eau TROP de * Compléments et de * Suppléments : non justifiés 73 73 Alimentation quotidienne (fin) • Déstructurée : Suppression, décalage repas (Pt déj insuffisant, déjeuner / entraînmt) Grignotage ou grignotement Collations déséquilibrées, mal réparties • Avant tout : • Problème d’alimentation courante équilibrée et variée Et : EDUCATION NUTRITIONNELLE Inséparable de l’EDUCATION AUX 74 APS 74