hypophyse-surrénale. Il y a un système de rétrocontrôle qui s'effectue entre ces axes, notamment via les
glandes surrénales qui produisent des glucocorticoïdes naturels. L'hypothalamus lui produit des facteurs
hormonaux, qui contrôlent la production des glandes surrénales. Tout cela régule l'homéostasie des tissus.
Lors de dérégulation (obésité, stress etc.. ) de ce système, on va assister à une production anormale de
glucocorticoïdes qui vont avoir leur activité anti inflammatoire. A ce moment-là, on a des risques accru de
développement cancéreux.
=> Un stress chronique peut faciliter l’apparition de cancer
Pour aller un peu plus dans le concret, des études ont été menées sur des greffés d'organes. Et on s'est rendu
compte que dans certains cas, les greffons étaient porteurs de cellules tumorales, qui ont entraîné chez les
greffés (sous traitement immunosupresseurs) des cancers beaucoup plus rapidement que chez le donneur. Ce
qui montre bien que l'immunosuppression facilité le développement cancéreux
=> On peut avoir apparaitre une tumeur après une transplantation d’organe chez un recevoir plus tot
que chez le donneur.
Les cellules tumorales étaient présentes chez le donneur, celui ci avait une immunosurveillance qui
empêchait l’apparition d’un cancer, alors que le receveur sous immunosuppresseur donc ID voir
apparaître la tumeur plus tôt.
Preuve expérimentale de l'immunité anti tumorale. (Expérience animale).
On dispose ici de modèles murins chez
lesquels on développe puis prélève une
tumeur A. On l’injecte ensuite à une autre
souris de la même lignée, on provoque ainsi
l’apparition de cette même tumeur A chez
l’autre souris. Avant que des métastases
n’apparaissent, on prélève puis on réinjecte à
nouveau les cellules tumorales à cette même
souris : celle-ci ne développera pas de
tumeur. Cela fonctionne comme une
vaccination anti-tumorale. Le SI a appris à
reconnaître cette tumeur et uniquement celle-
là.
En effet, si on injecte à une souris un autre type de tumeur et qu’on reprend cette même souris qui est
protégée et qu’on lui injecte les cellules tumorales d’un autre type de cancer, cette souris va développer une
tumeur différente. Le système d’immunisation est spécifique de la tumeur; ce qui indique bien que l’on se
trouve dans un système d’immunisation classique et que notre SI est capable de reconnaître des
déterminants antigéniques associés aux tumeurs afin de les éliminer.
1. Les cellules immunes de l'immunosurveillance.
Les principales cellules qui interviennent dans la lutte anti tumorale sont : les lymphocytes et les
macrophages.
On retrouve également des cellules dendritiques (DC), granulocytaires, des mastocytes, Lymphocytes
NK / NKT qui sont susceptibles d'infiltrer la tumeur et avoir une action bénéfique sur l'évolution de la
tumeur. Toutes ces cellules sont capables de produire des cytokines pro inflammatoires, permettant de
stimuler le SI pour qu'il réponde à la tumeur.
Notamment dans ces tumeurs on a trouvé des :
→ LT cytotoxiques : CD8, on les appelle des TIL (lymphocytes T infiltrant les tumeurs). Ils sont
spécifiques des Ag associés aux tumeurs, infiltrants et permettent la lyse des cellules tumorales. Leur
présence dans le cancer est un critère de pronostic favorable. (= réponse cellulaire).
→ On peut avoir également, une réponse humorale. Les LB peuvent produire des AC dirigés vers les Ag
tumoraux.