PCSI1LES ENTIERS NATURELS - résumé de cours 2016-2017
Conséquence : si 𝑘∣𝑎et 𝑘∣𝑏alors 𝑘∣(𝑎∧𝑏).
Remarque : par convention, si 𝑎∕= 0,𝑎∧0 = 0 ∧𝑎=𝑎, mais 0∧0n’existe pas.
Propriétés : on a : 𝑎∧𝑎=𝑎,𝑎∧1 = 1,𝑎∧𝑏=𝑏∧𝑎et l’équivalence (𝑎∣𝑏)⇔(𝑎∧𝑏=𝑎).
L’algorithme d’Euclide : pour déterminer le PGCD de deux entiers naturels 𝑎et 𝑏∕= 0, on
effectue la division euclidienne de 𝑎par 𝑏. Si le reste est non nul, on effectue la division euclidienne
du diviseur précédent par ce reste. On répète cette opération jusqu’à ce que le reste obtenu soit nul.
Le PGCD de 𝑎et 𝑏est le dernier reste non nul calculé.
Preuve : elle tient au théorème d’Euclide suivant,
« si 𝑎=𝑏𝑞 +𝑟, alors 𝐷(𝑎)∩𝐷(𝑏) = 𝐷(𝑏)∩𝐷(𝑟)donc 𝑎∧𝑏=𝑏∧𝑟».
et au fait que la suite des restes obtenus dans l’algorithme est strictement décroissante (dans ℕ),
donc est finie et de dernier terme nul (et 𝐷(𝑟)∩𝐷(0) = 𝐷(𝑟)∩ℕ=𝐷(𝑟)de plus grand élément 𝑟).
Conséquences :
∙pour tout 𝑛∈ℕ∗,(𝑛𝑎)∧(𝑛𝑏) = 𝑛(𝑎∧𝑏)
∙si 𝑑=𝑎∧𝑏, alors 𝑎
𝑑∧𝑏
𝑑= 1. On dit que les entiers 𝑎
𝑑et 𝑏
𝑑sont premiers entre eux.
III - PPCM
Définition : soit 𝑎et 𝑏, deux entiers naturels non nuls. L’ensemble des multiples communs (non
nuls) à 𝑎et à 𝑏est une partie de non vide de ℕ(car contient 𝑎𝑏) donc contient un plus petit élément.
On l’appelle le PPCM de 𝑎et 𝑏(plus petit commun multiple de 𝑎et 𝑏), noté 𝑎∨𝑏. Ainsi :
(𝑚=𝑎∨𝑏=ppcm(𝑎, 𝑏)) ⇔(𝑚est le plus petit entier non nul vérifiant 𝑎∣𝑚et 𝑏∣𝑚) .
Conséquence : si 𝑎∣𝑘et 𝑏∣𝑘alors (𝑎∨𝑏)∣𝑘.
Propriétés : on a : 𝑎∨𝑎=𝑎,𝑎∨1 = 𝑎,𝑎∨𝑏=𝑏∨𝑎et l’équivalence (𝑎∣𝑏)⇔(𝑎∨𝑏=𝑏).
Remarque : on peut prouver (𝑎∨𝑏)(𝑎∧𝑏) = 𝑎𝑏.
IV - Nombres premiers
Définition : on dit qu’un entier naturel 𝑝est un nombre premier s’il admet exactement deux
diviseurs (nécessairement 1et lui-même, 𝑝, appelés diviseurs stricts de l’entier 𝑝).
Autrement dit : (𝑝premier) ⇔(𝑝⩾2et 𝐷(𝑝) = {1, 𝑝}).
Notation : entre nous, on notera ℙ=l’ensemble des nombres premiers ={2,3,5,7,11,13,17,19,23,29, . . .}.
Proposition : tout entier 𝑁⩾2possède au moins un diviseur premier.
Proposition : tout nombre entier 𝑁⩾2peut s’écrire, et d’une seule façon, sous la forme
𝑁=𝑝𝛼1
1×𝑝𝛼2
2× ⋅ ⋅ ⋅ × 𝑝𝛼𝑟
𝑟
où les 𝑝𝑖sont des nombres premiers tels que 𝑝1< 𝑝2< . . . < 𝑝𝑟et les 𝛼𝑖pris dans ℕ∗.
Exemples : 2015 = 51×131×311,2016 = 25×32×71,2017 = 20171∈ℙ,2018 = 21×10091.
–2/4– Lycée Faidherbe, Lille