Soit alors B=[p
i=1Bi. Comme les sous espaces propres sont en somme directe Best une base de Ei, donc de Ecar f
est diagonalisable.
Tout vecteur de Best alors un vecteur propre de fet de gpar construction.
il existe une base de vecteurs propres communs à fet g
3. Soient fet gles endomorphismes de matrices Aet Bdans la base canonique et Bla base précédente (qui existe car A
et Bsont diagonalisables et commutent) Soit alors Pla matrice de passage de BC àBles matrices P1AP =M atB(f)
et P1BP =M atB(g)sont diagonales.
4. Sur Rnon sait que le produit scalaire canonique s’exprime dans toute base orthonormée '(x; y) =
n
X
i=1
xiyi=tXY si
X=mat(x)et Y=mat(y)
4. a) et b)
Soit une valeur propre de S, il existe un vecteur propre non nul X: On a donc SX =X et donc
tXSX =tXX =kXk2
Xétant non nul on a donc
=
tXSX
kXk20si Sest positive
>0si Sest strictement positive (X6= 0 )
Toute matrice symétrique réelle est diagonalisable dans une base orthonormée et donc il existe Porthogonale et D
diagonale S=P DtP.
On a alors tXSX =tXP DtP X =tXtPD(tP X) = tY DY en posant Y=tP X. On a donc tXSX =
n
X
i=1
diy2
ien
développant le produit.
–Si les valeurs propres de Ssont positives les disont positifs et on a une somme de réels positifs donc un réel
positif tXSX 0
–Si les valeurs propres sont strictement positives et si X(donc aussi Ycar Pest inversible) est non nul, on a une
somme de réels positives l’un au moins étant strictement positif donc tXSX > 0
Sest positive ssi Sp(S)R+
Sest dé…nie positive ssi Sp(S)R+
5.
5. a) Les (i)étant deux à deux distincts c’est une application du II. 1) avec : n=p; ai=i; bi=pi(qui existent
car les isont positifs)
5. b) Sest symétrique donc toutes les puissances de Ssont symétriques, donc Q(S)est une combinaison linéaire de
matrices symétriques donc Q(S)est symétrique.
Si on diagonalise Sdans une base orthonormée S=P DP 1alors Q(S)étant un polynôme de la matrice Sest diago-
nalisable dans la lême base de vecteurs propres et on a Q(S) = P Q(D)P1, donc les valeurs propres de Q(S)sont les
Q(i) = pi, donc elles sont toutes positives. Q(S)est symétrique et ses valeurs propres sont positives donc Q(S)est
une matrice positive.
5. c) En continuant le calcul précédent on a Q(S)2=P Q(D)2P1=P DP 1=S. On a bien Q(D)2=Dcar les termes
diagonaux de Q(D)sont les Q(i)(calcul évident la matrice étant diagonale) donc les piqui élevé au carré redonne
les i;
5. d)
Si T2=Salors T S =ST =T3
On a alors par récurrence pour tout ientier T Si=SiT, puis par combinaison linéaire T Q(S) = Q(S)T:
Tet Q(S)sont diagonalisables (symétriques réelles) et commutent. Elles sont donc simultanément diagonalisables
(II. 2). Ils existent Pinversible, Det diagonales telles que T=P DP 1et Q(S) = PP1. Or T2=Q(S)2
donc D2= 2. Donc en notant D=diag(di)et = diag(i), on a pour tout i,d2
i=2
i. Or les deux matrices sont
symétriques positives donc les valeurs propres (les diet les i) sont toutes positives. donc pour tout i di=i, soit
D= et donc T=Q(S)
Toute matrice symétrique positive admet un unique racine carrée symétrique positive.
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