E3A MP 2002 épreuve B , exercice 1 1) On supposera n ¸ 2 de façon à ce que le noyau ne soit pas réduit au vecteur nul. Si n = 1 on a Ker(u) = n¡ !o 0 , et Im(u) = E (inclusion et égalité des dimensions) et les résultats sont tous évidents. (i) u est de rang 1 donc Im u \ ker u est un sous espace de Im(u) est un donc sous-espace vectoriel de dimension 0 ou 1. ² Si dim Im u \ ker u = 0, alors Im u \ ker u = f0g et donc la somme Im(u) © Ker(u) est directe. d’après le théorème du rang la dimension est la bonne, on a E = Im u © ker u. ² Si dim Im u \ ker u = 1, on a Im u \ ker u ½ Im u et égalité des dimensions et donc Im u \ ker u = Im u ce qui équivaut à Im u ½ ker u. (ii) e est non nul, donc (e) est une famille libre de l’espace vectoriel de dimension …nie E. On peut la compléter en une base de E par le théorème de la base incomplète. e 2 ker u, donc dans une telle base, la première colonne de la 0 matrice de u sera 1 nulle. et toutes les autres colonnes seront 0 a2 ¢ ¢ ¢ an B0 0 ¢¢¢ 0 C dans Im u donc colinéaires à e d’où une matrice de la forme B .. C @ ... ... . A 0 0 ¢¢¢ 0 La trace de cette matrice est nulle donc dans le cas où Im u ½ ker u on a bien T ru = 0 (iii) u est de rang 1 donc 0 est valeur propre de u et E 0 = ker u est de dimension n ¡ 1. ² a) ) b) u est diagonalisable et dim E0 = n ¡ 1 donc il existe une seconde valeur propre a 0 a 0 ¢¢¢ B0 0 ¢¢¢ Dans une base adaptée à la somme directe E = E a © E 0 la matrice de u est B @ ... ... 0 0 ¢¢¢ On remarque sur la matrice que Im u = E a . On a donc bien E = Im u © ker u avec dim Ea = 1. 1 0 0C .. C .A 0 ² b) ) c) et a) : comme rg(u) = 1 Im u est un sous-espace vectoriel de dimension 1. Soit e un vecteur générateur de Im u. u(e) 2 Im u donc u(e) est colinéaire à e: il existe un réel a tel que u(e) = a:e, de plus, comme Im u et ker u sont en0somme directe, 1 e 62 ker u et a 6= 0. Dans une base adaptée à la somme directe a 0 ¢¢¢ 0 B 0 0 ¢ ¢ ¢ 0C E = Im u © ker u la matrice de u est B .. C . @ ... ... .A 0 0 On a donc T ru = a 6= 0 et u diagonalisable ¢¢¢ 0 ² c) ) b) On suppose que T r(u) 6= 0. De la question (ii), on déduit que Im u 6½ ker u puis de la question (i), on déduit E = Im u © ker u 2 (i) ² F A est une forme : c’est une application de Mn (C) dans le corps de base C ² F A est linéaire : 8(X; Y ) 2 Mn (C)2 ; 8 (¸; ¹) 2 C 2 FA (¸X + ¹Y ) = = T r (A: (¸X + ¹Y )) = ¸T r(AX) + ¹T r(AY ) ¸FA (X) + ¹F A (Y ) (linéarité de la trace et bilinéarité du produit matriciel.) F A est donc une forme linéaire sur Mn (C) (ii) 8(A; B) 2 Mn (C)2 ; 8 (¸; ¹) 2 C2 F¸A+¹B = ¸FA + ¹F B . En e¤et pour toute matrice carrée X : F¸A+¹B (X) = T r ((¸A + ¹B)X) = ¸T r(AX) + ¹T r(BX) = ¸FA (X) + ¹F B (X) (linéarité de la trace et bilinéarité du produit matriciel.) F est donc une application linéaire (iii) AE ij est la matrice dont la j ème colonne est égale à la ième colonne de A et dont toutes les autres colonnes sont nulles. Sa trace est donc égale à aji: F A(E ij ) = aji F est linéaire donc est injective si et seulement si le noyau est réduit à f(0)g Si FA est nulle, alors, pour tout (i; j), aji = FA (E ij ) = 0. La matrice A est donc nulle, on en déduit que F est injective (iv) F est une application linéaire injective de Mn (C) dans Mn (C)¤ et dim Mn (C) = dim Mn (C)¤ = n2 . F est donc un isomorphisme 3) (i) F est un isomorphisme de Mn (C) dans Mn (C) ¤ et f 2 Mn (C)¤ . Il existe donc une unique matrice A 2 Mn (C) telle que f = FA c’est à dire 8X 2 Mn (C); f (X) = T r(AX ). 9!A , 8X 2 Mn (C) , f (X) = T r(AX) (ii) à f (X) = 0 , f (X)J = 0 , f (X) = 0 ( J 6= 0). donc ker à f = ker f à f (X) = f (X)J 2 V ect(J ) qui est une droite vectorielle car J 6= (0) l’image de à f est nulle ou est le sous-espace-vectoriel de Mn (C) engendré par J Or f est non nulle donc il existe X0 tel que f (X0 ) 6= 0 et donc à f (X0 ) 6= (0) Im(à f ) = V ect(J) le rang de Áf est égal à 1 (iii) on fait le calcul: On doit faire la somme des termes diagonaux de la matrice de à f dans la base (Ei;k ) : On cherche donc la coordonnée sur E i;k de à f (E i; k ) or : à f (E ik ) = T r(AE i;k )J = ak;iJ d’après le calcul du 2)iii P P P La coordonnée sur Ei;k est donc ak;ij i;k et donc T r(à f ) = (i;k) ak;i j i; k = k( i ak;i j k;i ) on reconnaît la somme des termes diagonaux de AJ: T r(à f ) = T r(AJ) (iii) peu aussi se faire en utilisant la première question (et on traite alors en même teps les questions 3.iii et 3.iv: ¡ ¢ ² Si Im(à f ) ½ ker à f on a T r(à f ) = 0 (1.ii). Or Im(à f ) = V ect(J ) donc si à f (J) = T r(AJ )J = 0 alors T r(à f ) = 0 ¡ ¢ T r(AJ ) = 0 ) T r à f = 0 ² Sinon du 1.iii) la trace de à f est l’unique valeur propre non nulle de à f et le sous espace propre associé est ¡ (calcul ¢ Im à f : On regarde donc à f (J) = f (J )J = T r(AJ)J : la valeur propre non nulle est T r(AJ) (iv) De la question 1.iii, on déduit que à f est diagonalisable si et seulement si T r(AJ ) 6= 0 2