MINES PONT 2003 Epreuve commune PC-PSI Première partie 1. Si E et F sont deux K-espaces vectoriels de dimensions …nies , E £ F est un espace vectoriel de dimension …nie et dim (E £ F ) = dim(E) + dim(F ) : Si (e i)ni=1 est une base de E et (f j )pj=1 une base de F une base de E £ F est n³ ¡ n³¡ !´on ! ´op ei ; 0 [ 0 ; fj i=1 j=1 Donc ici C = M3 ( R) £ M3 ( R) est de dimension et dim(C) = 18 2. critère d’algèbre: ² C est un R–espace vectoriel d’élément neutre est (0; 0). ² (C; +; ¤) est un anneau unitaire: – le produit ¤ est une loi de composition interne – associative : (attention à l’ordre des termes le produit matriciel n’est pas commutatif) ((P; P 0 ) ¤ (Q; Q 0 )) ¤ (R; R0 ) = (P Q; P Q0 + P 0 Q) ¤ (R; R0 ) = (P QR; P QR0 + P Q 0 R + P 0 QR) (P; P 0 ) ¤ ((Q; Q 0 ) ¤ (R; R0)) = (P; P 0 ) ¤ (QQ 0; QR0 + Q0 R) = (P QR; P QR0 + P Q0 R + P 0QR) – d’élément neutre e = (I3 ; 0) (à gauche et à droite). . ³ ´ _ P 0 ) ¤ (Q; Q 0 ) = (¸(P; P 0)) ¤ (Q; Q0 ) = (P P 0 ) ¤ (¸ (Q; Q 0)) . les trois expressions valant ² En…n, on a ¸ (P; (¸P Q; ¸P Q 0 + ¸P 0 Q) C est une R-algèbre de dimension 18 3. revenons à la dé…nition d’un groupe : (pas de critère de sous groupe une algèbres n’étant pas un groupe multiplicatif) ² La loi ¤ est interne dans G. Si (P; P 0) 2 G; (Q; Q0 ) 2 G alors on doit montrer (P Q; P Q0 + P 0 Q) 2 G : – P R 2 SO( R3 ) (car SO( R3 ) est un groupe) – et t (P Q)(P Q 0 + P 0 Q) + t (P Q0 + P 0 Q)P Q = t Q t P P Q0 + t Q t P P 0 Q + t Q0 t P P Q + t Q tP 0P Q or P est orthogonale donc t P P = In : t (P Q)(P Q0 + P 0Q) + t(P Q0 + P 0Q)P Q t Q Q 0 + t Q t P P 0 Q + t Q 0 Q + t Q t P 0P Q ¡t ¢ ¡ ¢ Q Q 0 + t Q 0 Q + tQ t P P 0 + tP 0 P Q = 0 + tQ 0 Q = 0 = = ² La loi ¤ est associative comme restriction d’une loi associative à un sous ensemble. ² tout élément (P; P 0) admet un inverse dans M3 (R) : – analyse : Si (P; P 0 ) ¤ (Q; Q0 ) = (I3 ; 0) on a P Q = I3 donc Q = tP : P étant orthogonale P est inversible d’inverse P ¡1 . et P Q 0 + P 0Q = 0 donc Q = tP et Q 0 = ¡ tP P 0 Q = ¡P ¡1 P 0 t P = ¡ tP P 0 t P = t P 0 P t P = t P 0 ( n’oubliez pas que (P; P 0 ) est dans G donc tP P 0 = tP 0P ) – synthèse : On pose(Q; Q0 ) = (t P;t P 0 ) . On a alors d’après le calcul précédent (P; P 0) ¤ (Q; Q0 ) = (I3 ; 0) On véri…e sans problème que (Q; ; Q0 ) (P; P 0 ) = (I3 ; 0) Il reste à véri…er que (t P;t P 0 ) 2 G. En e¤et, comme P est orthogonale directe t P est aussi orthogonale directe et : ¡ t t P ¢t P0 + t ¡t P0 ¢t P = P t P 0 + P 0 tP ce n’est pas commutatif : il faut faire un e¤ort :t P P 0 + t P 0 P = 0 donc tP 0 = ¡ tP P 0t P et donc : t ¡t ¢t 0 t ¡t 0 ¢t P P + P P = ¡P tP P 0 t P + P 0 tP = 0 car P est orthogonale ¡1 G est un groupe (non abélien) de neutre (I3 ; 0) et (P; P 0 ) = t (P; P 0 ) 4. H est un sous–groupe de G : ² c’est un sous ensemble de G ² non vide : il contient (I3 ; 0) ¡1 ² et si (P; 0) et (Q; 0) sont dans H alors (P; 0) ¤ (Q; 0) = (P t Q; 0) est dans H. En…n l’application ' dé…nie sur SO( R3 ) par 3 ' : P 7¡! (P; 0) est un morphisme bijectif de groupes entre SO( R ) et H (démonstration évidente). H est un sous groupe de G isomorphe à SO( R3 ) 5. On a (I3 ; Q) 2 G si et seulement I3 est orthogonale directe (évident) et t I3 Q + t QI3 = 0 (Q est antisymétrique). On a bien un sous groupe de G : ² sous ensemble de G ² non vide (contient (I3 ; 0) ) ² et si (I3 ; P ) et (I3 ; Q) sont dans A : (I3 ; Q) ¤ (I3 ; Q0 )¡ 1 = (I; Q + t Q 0) = (I; Q ¡ Q 0) 2 A (la di¤érence de deux matrices antisymétriques est antisymétrique) A est un sous–groupe de G 6. ² Si (P; Q) 2 G P 2 SO( R 3 ) (donc det(P ) = 1) et t P Q + t QP = 0 donc t (P; Q) ¤ (P; Q) = (t P P + t P Q + t QP ) = (I3 ; 0) ² Si t(P; Q)¤(P; Q) = (I3 ; 0) On a tP P = I3 (et comme det(P ) = 1 , P est une matrice orthogonale directe) et t P Q+t QP = 0 (P; Q) 2 G , (det(P ) = 1 et t (P; Q) (P; Q) = (I3 ; 0)) Deuxième partie 0 1 0 1 u 0 ¡w v ! @ w ! Si ¡ a = @ v A la matrice de p ¡ 0 ¡u A a est w ¡v u 0 3 8. Soit B = (ei )i= 1 une base orthonormée directe. L’application r étant une rotation directe r(B ) est une base orthonormale directe de R3 ; donc pour tout couple (i; j) , r(ei ^ ej ) = r (ei ) ^ r(ej ) : ² si i = j on a deux fois le vecteur nul ² sinon r(ei) ^ r(e j ) est l’unique vecteur f tel que (r(e i); r(ej ); f) forme une base orthonormale directe. C’est donc r(ei ^ ej ) P P ! ! et donc pour tous vecteurs ¡ x = 3i=1 xi ei; ¡ y = 3i=1 y iei , on a 0 1 X X ! ! ! ! r( ¡ x ^ ¡ y)=@ x iy j r(ei ^ ej )A = xi yj r(ei) ^ r(ej ) = r( ¡ x ) ^ r( ¡ y) i;j i;j ! ! ! ! r( ¡ x ) ^ r( ¡ y ) = r( ¡ x^ ¡ y) 2 9. r étant inversible on peut introduire r ¡1 et calculer r ± pa r¡1 en utilisant le résultat précédent : ! ! ! ! ! 8¡ x 2 R3 : r ± p a ± r¡1 ( ¡ x ) = r(a ^ r¡1 ( ¡ x )) = r( ¡ a )^ ¡ x Donc ¡ ! ! b = r( ¡ a) ¡¡! ¡¡! ! ! 10.(cf …gure) Soit M 2 D. AM est donc colinéaire à ¡ u : 9k 2 R ,AM = k ¡ u . On a donc ³ ´ ¡¡! ¡ ¡! ¡¡! ¡! ¡! ! ! ! ! ! OM ^ ! u = OA + AM ^ ¡ u = OA ^ ¡ u +k¡ u ^ ¡ u = OA ^ ¡ u ¡¡! ! ¡! ! ! ! ! Le vecteur OM ^ ¡ u est constant et égal à ¡ v = OA^ ¡ u , vecteur orthogonal à ¡ u et ¡ v par propriété du produit vectoriel. 11. ! ! ! ! ² si ¡ v = 0 l’équation ¡ x^ ¡ u = 0 a pour solution la droite vectorielle engendrée par ¡ u. ² si Soit ¡ ! ! ! ! ! v 6= 0. La famille ( ¡ u; ¡ v; ¡ u^ ¡ v ) est libre de R 3 . C’est est une base (orthogonale mais pas orthonormale) . ¡ ! ¡ ! ¡ ! ¡ ! ¡ ! x = ® u + ¯ v + °( u ^ v ) on a alors ¡ ! ! ! ! ! ! x ^ ¡ u = ¡¯( ¡ u ^ ¡ v )+ ° ¡ v = ¡ v , ¯ = 0; ° = 1 Donc ¡ ! ! ! ! x =®¡ u + ¡ u ^ ¡ v; ®2 R Dans les deux cas, l’ensemble des solutions est ¡ ! ! ! ! x =® ¡ u+ ¡ u^ ¡ v; ®2 R ! ! ! On peut aussi utiliser le double produit vectoriel pour montrer que ¡ u^ ¡ v est solution , puis prouver que ¡ x est solution ¡ ! ¡ ! ¡ ! ¡ ! ssi x ¡ u ^ v 2 V ect( u ) ¡¡! ¡! ! ! ! 12. C’est la question précédente avec ¡ x = OM en prenant comme origine sur la droite A tel que OA = ¡ u^ ¡ v: ¡¡! ¡¡! ¡! ! ! ! ! ! ! ! OM ^ ¡ u = ¡ v , OM = ¡ u ^ ¡ v +¸ ¡ u = OA + ¸ ¡ u , M 2 D(A; ¡ u) ! ! ! Dans toute la suite du problème il faut bien comprendre cette dé…nition des droites par un couple (¡ u ;¡ v), ¡ u étant un ¡ ¡ ! ¡ ! ¡ ! ¡ ! vecteur directeur unitaire de la droite et v un vecteur tel que M 2 D , OM ^ u = v . Le couple est indépendant de la base choisie dans l’espace vectoriel euclidien , mais dépend de l’origine 0 de l’espace a¢ne. 8 0 1 x < 0=0 ¡¡! ¡ ! 13.(cf …gure) On a OM ^ ! u = ¡ v Soit si M = @ y A le système z=b : z ¡y = c 80 1 9 < ¸ = D = @ ¡c A j ¸ 2 R : ; b ¡ !0 ¡ !0 ¡ !0 ! ! ! 14. Les couples ( ¡ u; ¡ v ) et ( u ; v ) déterminent la même droite si et seulement si ( ¡ u; u ) sont liés (comme ¡ !0 ¡ !0 ¡ !0 ¡ !0 ¡ !0 ¡ ! 0 0 ils sont unitaires u = § u ) et le point A déterminé par OA = u ^ v appartient à D, soit ( u ^ v )¡ ¡ ! ! v 2 V ect( ¡ u) ¡ ! ¡ ! ¡ !0 ¡ !0 ¡ !0 ¡ !0 ! ! ! ! ! ! ² si u0 = ¡ u , ( u0 ^ v )¡ ¡ v =( ¡ u^ v )¡ ¡ v , vecteur orthogonal à ¡ u . Donc ( u ^ v )¡ ¡ v 2 V ect( ¡ ! ¡ ! ¡ ! ¡ ! 0 0 u ) si et seulement si il est nul donc ( u ^ v )= v ¡ !0 ¡ !0 ¡ ! ¡ ! ² si u = ¡ u , de même v ¡ v . les deux couples dé…nissent le même droite si et seulement si ³ ¡ !0 u ; ¡ !0 ´ ! ! v = §( ¡ u; ¡ v) révision de Sup: Si vous ne l’avez pas fait en préparant le devoir (mais je me trompe sûrement) il est indispensable de revoir votre cours de Sup . Savoir que tout déplacement de l’espace est une rotation , une translation ou un vissage aide à se représenter les choses et à faire des …gures. ¡ ! ¡ !0 ! ! 15. L’image d’une droite D(A; ¡ u ) par un déplacement d est la droite D(A0 ; u 0 ) où A0 = d(A) et u = r( ¡ u ): ² A est élément de la droite D donc A0 = d(A) est élément de D 0 : 3 ¡! ¡¡! ¡! ¡! ¡! ! ! ! ! ! ² B = A+ ¡ u est élément de D donc B0 = d(A+ ¡ u ) dé…ni par OB 0 = ¡ a + r( OB) = ¡ a + r(OA) + r( ¡ u ) = A0 + r( ¡ ! ¡ ! 0 0 u ) est un point de D et donc r( u ) est un vecteur directeur de D . ¡ ! ¡ !0 ¡ !0 ¡¡! ¡ ! Ainsi D0 est associée au couple ( u 0 ; v ) avec v = OA0 ^ u 0 . Donc ¡ !0 ¡! ¡! ! ! ! ! ! ! ! ! v =(¡ a + r(OA)) ^ r( ¡ u)= ¡ a ^ r( ¡ u ) + r(OA ^ ¡ u )= ¡ a ^ r( ¡ u ) + r( ¡ v) Ainsi ® = r; ¯ = p ¡ ! a ±r et on det (®) = 1 > 0 car ® est un endomorphisme orthogonal direct. Même si le sujet ne le demande pas il est facile de déduire du 15 l’unicité de la décomposition précédente. 16. Dans une base orthonormée B soit A = M at (®) , B = M at (¯) , M celle de p® calculée à la question 10. ² ® étant un endomorphisme orthogonal direct A est une matrice est orthogonale de déterminant 1, ² B = AM . où M est une matrice antisymétrique et donc t AB + tBA = tAM A + tA(¡M )A = 0 17. Supposons que deux déplacements d = t On a alors ¡ ! a ± r; d0 = t ¡ ! b ± r 0 , possèdent la même image : le même couple (A; B). ² r = r 0 (même matrice A) ³ ¡ ! ¡ !´ ! ! ¡ ! ! ! ± r (même matrice B) et donc p ¡ ! ¡ ! . On a donc pour tout vecteur ¡ ² ¡ a = b : p¡ = p x : a ¡ b ^ a ±r = p ¡ a b b ¡ ! ¡ ! ¡ ! ¡ ¡ ! ! ¡ ! ¡ ! x = 0 , a ¡ b est orthogonal à tout vecteur x donc a ¡ b = 0 ² On a donc d = d0 L’application J est donc injective 0 1 0 1 0 1 0 1 0 ¡! ! ! ! 18.(cf …gure)On a pour cet exemple A = @ y0 A et ¡ u = @ 0 A donc ¡ v = OA^ ¡ u =@ 0 A 0 0 ¡y0 d’après le calcul de la question 15 on a : 0 1 cos (µ) ¡ sin (µ) 0 cos (µ) 0 A ² ® = r de matrice A = @ sin (µ) 0 0 1 0 1 0 1 0 1 0 ¡1 1 cos (µ) ¡ sin (µ) 0 ¡ sin (µ) ¡ cos (µ) 1 @ 1 ! ² ¯=p¡ 0 0 A : @ sin (µ) cos (µ) 0 A = @ cos (µ) ¡ sin (µ) 0 A a ± r de matrice B = ¡1 0 0 0 0 1 ¡ cos (µ) sin(µ) 0 0 1 0 1 0 1 0 1 cos(µ) 0 ¡ sin(µ) ¡ sin (µ) ¡ !0 ¡ ! ! ! ! A donc u = r( ¡ u ) = @ sin (µ) A et v 0 = ®( ¡ v ) + ¯( ¡ u ) = @ 0 A + @ cos(µ) A = @ cos (µ) 0 ¡y 0 ¡ sin (µ) ¡y 0 ¡ cos (µ) 19. On sait que l’application J est injective. d’après la question 17. ! ! Montrons qu’elle est surjective:Soit (A; B) 2 G On cherche r et ¡ a tels que si d = t ¡ a ± r alors J(d) = (A; B) ² analyse : ² A est une matrice orthogonale directe ; c’est donc la matrice d’une rotation r dans une base orthonormée. t t ! – Soit C = B tA ( la matrice de p ¡ a ) . La matrice C est antisymétrique. En e¤et, comme (A; B) 2 G, on a ( A; B) 2 G (c’est l’inverse de (A; B)), soit par la dé…nition de G : B tA = ¡AtB = ¡ t(B tA) 0 0 – Cette matrice antisymétrique est de la forme @ ° ¡¯ ¡° 0 ® 4 1 0 1 ¯ ® ! ¡® A et donc d’après la question 7 ¡ a = @¯ A . 0 ° ² véri…cation 0 1 ® ! ! Soit r de matrice ¡ a , ¡ a = @ ¯ A , et d = t ° 15, sont A et B.(véri…cations évidentes) ¡ ! a ± r. les matrices associée aux applications ® et ¯ dé…nie dans la question J est bijective de fdéplacement de E g dans G ! ! 20.(cf …gures) Soit D invariante par d. Si D est dé…nie par le couple ( ¡ u; ¡ v ) alors D est aussi dé…ni par le couple ! ! ! (®( ¡ u ); ®( ¡ v ) + ¯( ¡ u )) D’après la question 14 on a donc ! ! ! ! ! (®( ¡ u ); ®( ¡ v ) + ¯( ¡ u )) = § ( ¡ u; ¡ v) ¡ ! ¡ ! et donc ®( u ) = § u . On distingue deux cas selon que ¡1 est valeur propre de ® = r ou non. ! ! ! ² Dans tous les cas ®( ¡ u)= ¡ u est possible et ¡ u est un vecteur propre unitaire de r ¡ ! ¡ ! ¡ ! ¡ ! ¡ ! ¡ ! ¡ ! ¡ ! ! ! On a alors ®( v ) + ¯( u ) = v or ¯ ( u ) = p ¡ a ± r( u ) = p ¡ a ( u ) = a ^ u . On doit donc résoudre (r ¡ Id) ( ¡ ! ¡ ! ¡ ! v)=¡ a^ u . ! ! ! Or ¡ v est orthogonal à ¡ u . Il faut donc étudier l’endomorphisme induit par r sur ¡ u ? : Donc distinguer deux cas selon que 1 est valeur propre ou non de cet endomorphisme: ¡ ! ! ! ! ! ! – Si µ = 0[2¼] (et donc ¡ a 6= 0 car d 6= Id) : r = Id donc ®( ¡ u )= ¡ u est toujours véri…é et on a ¡ a^ ¡ u = (r¡Id)( ¡ ! ¡ ! ¡ ! ¡ ! ! v ) = 0 ; u est donc un des vecteurs unitaires colinéaires à a . Par contre v est quelconque (orthogonal à ¡ u) . ¡ ! a ! si µ = 0[2¼] toutes les droites de direction ¡ a sont solutions du problème et u = § ¡ k! ak dans ce cas d est une translation Le résultat peut se trouver directement. ! – Si µ 6= 0[2¼] ¡ u est un vecteur directeur (unitaire par hypothèse) de l’axe de la rotation ,l’endomorphisme induit sur ¡1 ¡ ! ! ! ! ? u est une rotation d’angle µ qui n’a pas la valeur propre 1 , donc qui est bijective donc ¡ v = (Id ¡ r) ( ¡ a ^ ¡ u) ¡ ! ¡ ! . On a deux vecteur unitaires u possibles qui sont opposés qui donne deux vecteurs v opposés . Il y a donc une seule droite invariante (question 14) ! Si µ 6= 0[¼] , il existe une unique droite invariante et ¡ u est vecteur directeur de l’axe de la rotation C’est l’axe de la rotation ou l’axe du vissage. ² Si µ = ¼[2¼ ] alors ¡1 est aussi valeur propre de r (r est une symétrie orthogonale par rapport à une droite). Outre la solution précédente on a donc aussi les solutions : ! ! ! ! ! r( ¡ u)=¡¡ u ; (r + Id) ( ¡ v)=¡ ¡ a ^ ¡ u ! ! ! r( ¡ u)=¡ ¡ u donc ¡ u est orthogonal à l’axe de la rotation. ¡ ! ¡ ! Soit alors u 1 un vecteur unitaire directeur de l’axe est la base orthonormée directe (¡ u!1 ; ¡ u! 2 = u; u3 ). 0 1 1 0 0 ! ! ! ! Dans cette base la matrice de r est @ 0 ¡1 0 A donc (r + Id) ( ¡ v ) est colinéaire à ¡ u1 donc ¡ a^ ¡ u est colinéaire 0 0 ¡1 à ¡ u!1 . Donc ! – si ¡ a n’est pas orthogonal à l’axe de rotation il n’y a pas d’autre solution que l’axe du vissage. ¡ ! ! ! ! – si a est orthogonal à l’axe il existe des solutions et ¡ v est colinéaire à l’axe et donc (r + id) (¡ v ) = 2¡ v donc ! ! ¡ ! ¡ ¡ a^ ¡ u v = 2 Dans ce second cas il semble que d soit une rotation et que la droite invariante coupe l’axe de la rotation .Véri…ons ¡¡! ¡¡! ! qu’il existe un point M de la droite …xe par d . On a M invariant si et seulement si M = M 0 donc OM = ¡ a +r( OM ) . 0 1 0 1 0 x ¡¡! ! ! Si on fait le calcul dans la base précédente en posant ¡ a = @ ® A car ¡ a est orthogonal à l’axe et OM = @ y A ¯ z 0 1 x ¡¡! ¡¡! ! ¡ ! ¡ ! ! on trouve OM = @ ®=2 A M est sur la droite si et seulement si OM ^ ¡ u =¡ v ( question 12) = ¡ a2^ u . Ce ¯=2 ¡ ! qui donne x = 0 . La droite coupe l’axe au point M tel que OM = a2 : si µ = ¼[2¼] alors ! ! si ¡ a n’est pas orthogonal à l’axe de la rotation une seule solution et ¡ u est vecteur directeur de ¡ ! si a est orthogonal à l’axe on a aussi toute les droites qui coupent l’axe à angle droit. 5 Remarque : sans conviction pour la …n de ce cas particulier car il faut vraiment bien se souvenir des vissages et des rotations pour deviner la réponse puis la prouver. ! ! ! ! 21. a) Supposons µ 6= 2¼. Par la question précédente on a (au signe près) ¡ u = k et ¡ v = A( ¡ v ) + B( ¡ u ). Ce qui donne 0 1 1 2 ¡ ¢ ¡ ! v = @ 12 cotan µ2 A 0 ! ! On véri…e que ¡ v est orthogonal à ¡ u . La droite D invariante par d a pour équation 80 1 ¡ ¢ 1 9 < ¡ 2 cotan µ2 = 1 Aj¸ 2 R D= @ 2 : ; ¸ b) Si µ = 2¼ (A = I), d = t , contrairement au sujet) ¡ ! a et t ¡ ! a (D) ! = D si et seulement si D admet ¡ a comme vecteur directeur. (solution non unique Le sujet annonce un isomorphisme de groupe et prouve seulement qu’il existe une bijection. A vous de véri…er en prime que cette bijection est un morphisme de groupe. 6