•Études relativement courtes,
•Taille de l'échantillon limité,
•Pas de problème de suivi,
•Peu coûteuses.
!
Inconvénients
•Comme on choisit nos cas, on ne peut pas calculer l'incidence,
•Séquence exposition/maladie mal décrite à la fin de l’étude,
•Difficulté de sélection des groupes témoins comparables aux malades,
•Difficile d'estimer l'exposition (biais de mémorisation) ou une difficulté de déclaration de
l’exposition (ex : on veut faire une étude; on pense que l'exposition à des lignes de haute
tension électrique peut entraîner des tumeurs cérébrales. Donc fait un cas/témoin, on prend
des gens qui ont une tumeur cérébrale et d’autres qui n'en ont pas et on les interroge sur
leur exposition passée. C'est vraiment difficile de se souvenir si l’on a été exposé à des
lignes haute tension... Autre exemple : on étudie le rôle de l'alcool dans la malformation de
fœtus. Ça sera dur, la mère ne dira pas forcément qu’elle a consommé beaucoup d’alcool au
cours de sa grossesse…).
!
Retenez qu’en épidémiologie analytique les deux grandes enquêtes sont : les cohortes et les cas/
témoins. Chacune de ces études aura ses avantages et ses inconvénients. L'idéal serait de faire des
enquêtes expérimentales. On va contrôler l’exposition au facteur de risque en faisant un tirage au
sort. Donc l'idéal si l’on veut étudier l'effet de l'alcool sur le fœtus serait de tirer au sort les
mamans, à certaines on donnerait de l'alcool et à d'autres on n’en donnerait pas. Ethiquement, ce
n’est pas faisable. On s'en sert dans les essais cliniques (on tire au sort les traitements : on sait
qu'il y en a un efficace, un autre efficace aussi mais on veut savoir s'il est plus ou moins efficace).
En épidémiologie on parle surtout d'études observationnelles.
!
c) Les études de survie
!
Pour chaque cas, on étudie le délai de survenue d’un événement particulier, généralement le décès
=> on obtient la probabilité de survenue de cet événement en fonction du temps, soit le pourcentage
de survie à un certains temps X de la maladie. Ce n’est pas forcément le décès, on peut aussi étudier
la survenue de telle ou telle complication. En cancérologie, c’est la probabilité de survenue d’un
événement en fonction du temps par rapport au début de la maladie.
!
!
!