Les résultats : on mesure le risque relatif par un test statistique : le Chi 2. On compare donc 2 pourcentages
(des 2 incidences) : risque de développer la maladie chez les exposés (R1) et risque de développer la maladie
chez les non exposés (R0).
Ensuite, on mesure la force de l'association : le risque relatif RR : R1/R0.
• RR=1. Il n'y a pas de différences entre les 2 fréquences, donc pas d'association entre E et M
• RR>1. Ie+>Ie- / Association positive entre E et M. E est un facteur de risque.
• RR<1. IE+<IE-: association négative entre E et M : E est un facteur protecteur.
Les avantages : - Elles nous permettent d’avoir l'incidence d'une maladie,
- Elle respecte la séquence exposition-maladie,
- On apprécie la relation dose-effet (on joue sur les doses d’exposition),
- Elle permet d'étudier des facteurs d'expositions rares.
Les inconvénients : - Difficulté de suivi (certaines cohortes durent 30 ans, il faut donc pouvoir se donner
les moyens pour les suivre),
- Source de biais si pas de comparabilité des groupes,
- Si on regarde les maladies rares, il faudra inclure énormément de gens,
- Ces études sont très couteuses,
Il y a aussi des personnes que l’on perd de vue
B. Les enquêtes cas-témoins
Principes
On prend (à un instant « t ») des sujets en fonction
de la maladie (cas) et des sujets indemnes de la
maladie (témoins) puis on les interroge sur leur
exposition passée : est-ce qu'il y a plus d’exposés
chez les malades que chez les non-malades ?
Normalement s'il y a un lien entre l'exposition et la
maladie, on devra avoir plus d'exposés chez les cas
que chez les témoins. Il s'agit d'une étude
rétrospective. On ne suit pas les gens dans le temps
cette fois-ci.
Ce qu'il faut, c'est définir une date de début
d'exposition, définir précisément l'exposition et ce
qui est bien, c’est faire une évaluation à l’insu.
C’est-à-dire évaluer l'exposition sans savoir si c'est un cas ou un témoin, car si c'est un cas on aura peut-
être tendance à surestimer l'exposition.
Par exemple : je prends à la naissance des bébés prématurés/non prématurés. On interroge la mère sur la
consommation d’alcool au cours de la grossesse. S’il y a un lien entre le fait d’être prématuré et la
consommation d’alcool au cours de la grossesse qu’est-ce que je vais voir ? Qu’il y aura plus d’exposés
chez les cas que d’exposés chez les témoins. Les bébés malades auront plus souvent été exposés que les
bébés prématurés.
Tout à l’heure on avait 2 groupes exposés/ non exposés et on comparait la fréquence de la maladie. Là on a
un groupe de malades et de non malades et on compare la fréquence de l’exposition.
Population