Cependant, la mortalité par cancer tend à baisser en raison des progrès réalisés en matière de
dépistage, traitement, et en raison de la réduction de la consommation d’alcool et tabac.
Le nombre de nouveaux malades augmente en raison du vieillissement de la population et de
l’augmentation du risque de cancer (+52% chez les hommes et +55% chez les femmes en 25
ans).
Le taux de mortalité par cancer est plus élevé dans les populations défavorisées, dans le nord de
la France et dans les zones rurales.
• Coût économique élevé :
La Sécurité sociale prend en charge à 100% les frais médicaux liés aux cancers. Or, c’est une
maladie chronique avec risque de récidives ou rechutes ce qui nécessite une surveillance
médicale à vie.
De plus, les frais de recherche, de prévention, de diagnostic, de traitement, les indemnités d’arrêt
de travail et la pension d’invalidité coûtent de plus en plus cher.
• Une politique de prévention peu développée :
On estime qu’une politique de prévention efficace permettrait d’éviter la presque totalité des
cancers du poumon, du côlon et du col de l’utérus.
• Souffrance face à la maladie :
- Souffrance physique liée à la maladie et aux traitements
- Souffrance psychologique (angoisse, sentiment de différence par rapport aux autres…)
- Difficultés familiales (surprotection, rejet)
- Exclusion sociale (pitié, peur de la contagion ou de ce qui vous renvoie à votre propre mort)
- Exclusion économique (difficultés d’embauche ou perte d’emploi, refus d’octroi d’un prêt)
IV. Remèdes :
Les Plans cancers (2003-2007 et 2009-2013) poursuivent plusieurs objectifs, l’accent étant mis
sur la réduction des inégalités sociales et géographiques.
• Une réorganisation de la recherche :
La recherche étant très morcelée (car elle s’effectue au sein des CLCC, de l’Inserm, du CNRS et
des CHU), la création en 2005 de l’institut national du cancer (INCa) vise à coordonner les
équipes, dynamiser la recherche, évaluer les projets et diffuser l’information en s’appuyant sur 5
cancéropôles régionaux.
• Le renforcement de la prévention primaire :