g. Fonctions instinctuelles
!
Les fonctions instinctuelles, que l’on recherche aussi particulièrement.
1. Le sommeil : le patient dort-il toute la journée, le jour et pas la nuit,
3 heures par nuit avec une énergie conservée… Quasiment toutes les
pathologie psychiatrique on une influence sur le sommeil.
2. L’appétit : hausse, diminution, arrêt complet de l’alimentation, et
les variations du poids en fonction des variations de l’appétit.
3. Sphinctérienne selon les tableaux cliniques
4. Vagale
!
h. Autres éléments (DD, toxiques, atcd)
!
Eliminer un diagnostic différentiel !
La difficulté en psychiatrie réside dans le fait que l’on ne dispose pas d’examens : seule la clinique fait le
diagnostic. Par conséquent, le soignant se doit d’éliminer toutes les autres causes potentielles organiques.
Exemple de la petite mamie qui arrive, d’aspect dépressive, complètement amorphe, mutique. Ce n’est
pas la psychiatrie qui sera appelée d’emblée. On va d’abord rechercher un fécalome, un AVC, une
confusion... Si tous les examens reviennent négatifs, alors on demandera une évaluation psychiatrique, et
ce uniquement si les examens n’ont rien retrouvé d’organique. Sinon, on ne pourra pas trancher en
faveur d’une dépression par exemple.
!
A l’inverse, pour un patient connu pour des épisodes maniaques à répétition, à son arrivée aux urgences,
on ne redemandera pas systématiquement un scan (sauf présentation très atypique par rapport aux
épisodes précédents). En revanche un patient non connu arrivant aux urgences pour suspicion de premier
épisode maniaque, on lui fera un scanner et une batterie d’examens. En effet, on ne peut pas éliminer sans
avoir vérifié une cause tumorale cérébrale, une cause thyroïdienne (diagnostic différentiel à évoquer) et
de nombreuses autres… Les signes psychiatriques peuvent être révélateurs d’une maladie
organique !
Attention avant de poser le diagnostic psy : un patient connu pour être suivi en psychiatrie risque d’être
facilement étiqueté « psy » et par conséquent, de ne pas forcément bénéficier de tous les examens
effectués pour des patients non connus. S’il y a une cause organique sous-jacente, elle peut mettre des
années à être découverte pour cette raison.
!
Il faut rechercher la Consommation de toxiques !
Notamment dans les épisodes maniaques, rechercher une prise de cannabis par exemple. Noter que sur
l’île, les drogues telles que la cocaïne et l’héroïne sont beaucoup moins présentes qu’en métropole. A
contrario, on peut observer ici beaucoup plus souvent des tableaux délirants sous datura.
Mais ça peut être plein d’autres choses : un patient qui apparaît ralenti car sous benzodiazépines (Xanax,
Lexomil…), un patient très agité qui n’a pas de présentation éthylique mais qui pourtant a une alcoolémie
à 2,5g à la prise de sang (se méfier des patients qui disent ne rien avoir bu).
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Examen somatique
Examens paracliniques
Toujours à effectuer avant de partir sur une cause psychiatrique.
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Recherche d’antécédents personnels et familiaux : essentielle !
La part génétique est importante dans les troubles de l’humeur, les psychoses, la schizophrénie et les
maladies psychiatriques en général. Lorsqu’un membre de la famille est atteint d’une maladie