BULLETIN DE L
Mensuel publié par l’Institut de recherche en économie contemporaine/Octobre 2011
SOMMAIRE
À NOTER
Colloque sur le développement
minier au Québec
Vers un nouveau
modèle pour le Québec
Ce colloque se tiendra à
Montréal en avant-midi le
22 novembre 2011 à HEC
Montréal (Amphithéâtre IBM)
de 8 h 15 à midi. Lentrée est
libre. Prière cependant de
confirmer sa présence par
courriel à l’adresse suivante :
secretariat@irec.net
2/Analyse du CASIQ
3/ Reportage d’Odile Rochon
sur la Conférence mondiale-
des métallurgistes 2011
4/ Programme détaillé du
colloque sur le développement
minier au Québec
Bien que la croissance des inégalités de revenu
soit moins marquée au Québec que dans le
reste du Canada, la dixième note d’intervention de
l’IRÉC constate que l’effet redistributif des politiques
québécoises est insuffisant pour stopper leur accrois-
sement. De plus, ces politiques n’ont rien d’excep-
tionnel en comparaison des pays européens. C’est
pourquoi, les chercheurs Josée Lamoureux et Gilles
L. Bourque et auteurs de cette note d’intervention
suggèrent que le gouvernement du Québec applique
des mesures afin de créer les conditions pour une
amélioration significative.
Les deux économistes recommandent deux séries
de mesures. D’une part, il faut créer les conditions
pour une amélioration significative de la distribution
INÉGALITÉS DE REVENU/SUITE À LA PAGE 2 OIKOS-BLOGUE/SUITE À LA PAGE 4
NOUVEAU SUR LE SITE DE L’IRÉC
Des nouvelles
économiques
chaque jour
L’IRÉC, en collaboration avec OikosBlogue,
publie désormais des nouvelles à caractère
économique sur une base quotidienne.
Gilles L. Bourque, qui est responsable du blogue,
publie quotidiennement un billet écrit par lui-même
ou un collaborateur, un résumé de communiqués de
presse comme par exemple ceux de l’Institut de la
statistique du Québec ou de Statistiques Canada et
un billet sous la plume d’un auteur invité qui écrit
sur l’économie en général, au Québec ou ailleurs.
OikosBlogue est une initiative des Éditions Vie
économiques (EVE), une coopérative de solidarité.
COLLOQUE SUR LE DÉVELOPPEMENT MINIER AU QUÉBEC
L’IRÉC et la Direction du dévelop-
pement durable de HEC Montal,
en collaboration avec le journal Le
Devoir, organisent un colloque sur
les grands enjeux du développement
minier au Québec.
Il y sera notamment question de redevances
et d’externalités, de l’arrimage de l’extrac-
tion minérale aux activités de transformation
en vue de la consolidation de notre structure
industrielle, d’équité intergénérationnelle et de
développement pérenne.
Cet événement est un incontournable pour
qui veut comprendre les enjeux d’un secteur
économique en mutation sous la pression,
notamment des besoins grandissants des
pays émergents. (Voir l’article à la page 3). À
noter que ce sera la première fois que l’ancien
premier ministre du Québec, monsieur Jacques
Parizeau, prononcera une conférence sur ce
sujet blant d’actualité qu’est le Plan Nord.
Pour plus d’informations, consulter l’affiche
ci-contre et le programme détaillé à la page 4
LE colloque de lautomne 2011!
INÉGALITÉ DE REVENU
Le Québec nest pas
immunisé
Au cours du mois de septembre 2011,
l’IQ-30 a baissé de 4,07 % pour se
situer à 1255,09. Huit titres ont pris de la
valeur alors que 22 titres en ont perdu. Cinq
des sept secteurs de l’IQ30 ont connu une
baisse. Le plus touché a été le secteur des
«
Industries »
avec une perte de -13,96 %.
Le secteur des « Biens de consommation de
base » de même que la « Consommation
discrétionnaire » ont connu respectivement
une hausse de 0,25% et de 2,67%.
Tableau comparatif des secteurs de l’IQ-30 avec les secteurs de
l’Indice composé S & P/TSX
Depuis le début de l’année au vendredi 30 septembre 2011
IQ-30 (%) TSX compo(%)
10Énergie - -25,25
15–Matériaux -44,85 -18,09
20Industrie -10,65 -14,45
25–Consommation discrétionnaire 60,04 -17,70
30Biens de consommation de base 4,02 2,35
35–Santé - 9,94
40Finance -7,53 -7,39
45Technologies de l’information -20,76 -13,88
50–Télécommunications 6,35 9,28
55–Services aux collectivités - 1,82
Variation -5,63 -13,53
N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30.
IQ-30: Les plus fortes hausses depuis le début de l'année
Prix ($) Prix ($) Variation Pondération (%) Variation
31 déc. 31 septembre du titre au 31 déc. pondérée
Société 2010 2011 % 2010 %
BCE 35,34 39,29 11,18 7,82 0,87
Groupe CGI 17,20 19,71 14,59 3,64 0,53
Groupe Jean Coutu (PJC) 9,63 12,13 25,96 1,98 0,51
CN 66,35 70,03 5,55 5,61 0,31
Alimentation Couche-Tard 27,06 29,40 8,65 3,04 0,26
Durant le dernier mois, le titre de Semafo
a augmenté de +8,65 %. Celui de Bombar-
dier a bais de -23,06%. Depuis le but de
l’année, six des dix secteurs du TSX composé
ont crû négativement alors que la varia-
tion totale a été de -13,53%. La plus forte
variation positive provient du secteur de la
santé avec une croissance de 9,94 % depuis le
début de l’année.
Pour des informations plus complètes, voir
l’URL: http://www.iq30-iq150.org/
INÉGALITÉS DE REVENU/SUITE DE LA PAGE1
des revenus du marché. Dans cette perspective,
l’accès à un emploi de qualité est essentiel. Le
maintien du taux du salaire minimum à un
seuil suffisant est aussi une mesure essen-
tielle. Enfin, une bonne couverture syndicale
figure parmi les leviers les plus efficaces pour
lutter contre les inégalités dans le marché du
travail. D’autre part, ils considèrent qu’il faut
impérativement redonner à la fiscalité un rôle
redistributif plus fort en ajoutant un nouveau
palier d’imposition pour les ménages les plus
fortunés.
Lélargissement des écarts de
richesse
Lélargissement des écarts de richesse au
cours des dernières décennies est en grande
partie attribuable à l’évolution des revenus du
marché. Il s’est produit en période de crois-
sance économique soutenue et de recul du
taux de chômage. Depuis la fin des années
1980, les politiques fiscales et redistributives,
bien qu’importantes, ne parviennent plus à
compenser la progression des écarts dans les
revenus du marché. « Le problème survient du
fait que la majorité des gains de revenus ont été
aux 10% les plus riches alors que les ménages
de la classe moyenne ont vu leur situation se
détériorer», ont expliqué les deux économistes.
Lexemple des pays européens
Des pays comme la Suède ou le Danemark,
qui affichent des niveaux d’inégalités plus
faibles avant impôt et transferts que le Québec,
font beaucoup plus d’efforts en matière de
redistribution. Les taux d’inégalités demeurent
faibles après la prise en compte des impôts
et des programmes de transferts. D’autres
pays, comme la Belgique ou lAllemagne, qui
enregistrent de fortes inégalités de revenu de
marché, font aussi beaucoup de redistribution
et obtiennent des résultats enviables.
Par contre, la situation américaine est le
contre-exemple parfait. En 2007, le 1 % des
Américains les plus riches accaparait 24 % des
revenus contre 10 % en 1980. La concentra-
tion est moins prononcée au Canada, mais le
mouvement est semblable. Avec des ratios qui
sont passés de 9 % en 1980 à 14 % en 2007, le
Canada se positionne maintenant au troisième
rang des pays de l’OCDE où la part du revenu
revenant au 1 % les mieux lotis est la plus éle-
vée, derrière le Royaume-Uni et les États-Unis.
Cette dixième note d’intervention de l’IRÉC
s’intitule Les inégalités au Québec : si
la tendance se maintient... Voir sur le
site de l’IRÉC à www.irec.net à l’URL suivante :
http://www.irec.net/index.jsp?p=76
2
Tableau comparatif des secteurs
Depuis le mercredi 31 août 2011 au vendredi 30 septembre 2011
IQ-30 (%) TSX Compo(%)
10Énergie - -15,18
15–Matériaux -3,52 -14,70
20Industrie -13,96 -16,60
25–Consommation discrétionnaire 2,67 -2,68
30Biens de consommation de base 0,25 1,38
35–Santé - 3,82
40Finance -4,66 -4,23
45Technologies de l’information -0,66 -11,10
50–Télécommunications -0,23 -2,50
55–Services aux collectivités - 0,27
Variation -4,7 -8,97
N.B. Le secteur de l’énergie, la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30.
ANALYSE DU CASIQ AU 30 SEPTEMBRE 2011
LIQ-30 connaît une baisse de 4,07%
3
L’IRÉC, qui se penche actuellement sur le dossier des ressources naturelles
et des mines, a assisté en octobre 2011 à la 50e Conférence des métallurgis-
tes. Il eut été difficile, pour un observateur extérieur parachuté au Hilton
Bonaventure, de deviner qu’il se trouvait à Montal tant il fut question de
la Chine et de l’Inde et si peu du développement minier au Québec. Le sujet
du Plan Nord fut à peine efeuré par les Vale, XStrata, Teck, Barrick Gold et
autres qui commanditaient l’événement.
REPORTAGE D’ODILE ROCHON SUR LA CONFÉRENCE DES MÉTALLURGISTES 2011 À MONTRÉAL
Cela na rien de surprenant, étant donné
que c’est l’industrialisation fulgurante
des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) qui est
le principal moteur de la demande de métaux.
Dans l’état actuel des choses, le Québec
représente pour les multinationales intégrées
une réserve de minerais lucrative, quoique
marginale. Au niveau mondial, la production
minérale du Québec demeure modeste, même
pour le groupe des cinq principaux minerais
qui regroupent lessentiel de la production
(fer, cuivre, nickel, zinc, or). À titre indicatif, la
production québécoise de fer représente moins
de 1% de la production mondiale
Il faut aussi dire que Barrick Gold avait
d’autres préoccupations, notamment la publi-
cation par un quotidien torontois, quelques
jours seulement avant le colloque, d’un dossier
sur les activités de l’entreprise en Tanzanie
intitulé «Sang et minerai, capitalisme extrême
à la mine North Mara de Barrick Gold1» . S’en
sont suivies quelques explications de la part
des dirigeants des entreprises minières sur
l’importance d’obtenir le permis social d’ex-
ploitation ou «social license to operate». Ce
concept à la mode, tel qu’il est employé par les
gens de l’industrie, traduit une vision un peu
périmée des relations avec les parties prenantes
qui s’articule à peu près ainsi: «De nos jours,
une entreprise minière ne peut opérer si elle
n’a pas son permis social d’exploitation, car ses
opérations risqueraient d’être ralenties par les
communautés locales mécontentes. Cela pour-
rait entacher sa réputation, ce qui se répercute-
rait sur la valeur actionnariale».
Permis social d’exploitation
S’il est essentiel pour une entreprise
d’aller chercher une légitimité aux yeux de la
société civile et une acceptation de la part des
communautés locales, cette démarche n’est
désormais plus perçue comme une contrainte
par les entreprises plus progressistes et par les
théoriciens. Il y a cinq ans, Michael Porter écri-
vait dans le Harvard Business Review que
la responsabilité sociale
des entreprises représente
beaucoup plus qu’un coût,
une contrainte ou un acte
de charité. Elle est une
source d’innovation et
peut donner l’impulsion
nécessaire pour développer
des avantages concurren-
tiels et saisir de nouvelles
occasions d’affaires2. Dans
les faits, les entreprises
présentes à la Conférence
semblaient plus enclines à
saisir les occasions d’affai-
res engendrées par les cri-
ses économiques, comme
en témoigne ce dirigeant
de XStrata Nickel qui lors
de sa présentation «La
crise financière mondiale,
une occasion d’affaires3»
s’est félicité d’avoir poten-
tialisé la crise comme une
période charnière pour
effectuer des décisions
d’affaires (restructuration
et mises à pied) qui ont amélioré la position
concurrentielle de l’entreprise.
Innovation par destruction
créatrice!
C’est finalement lors d’une présentation du
consultant Michael Sudbury que nous avons
pu alimenter notre réflexion sur les défis liés
au développement durable comme sources d’in-
novation. Selon lui, la pression qu’exerce sur la
biosphère la demande en métaux d’une popula-
tion mondiale toujours croissante, en particu-
lier sur la biosphère du Bouclier canadien, peut
générer de nouvelles occasions d’affaires.
D’où limportance d’approfondir notre
réflexion sur l’extraction souterraine et de pen-
ser de nouvelles façons d’employer les résidus
miniers, par exemple pour bâtir des maisons
géodésiques au lieu des camps miniers que l’on
transporte par voie aérienne. On ne saurait
trouver une illustration
plus tangible de l’inno-
vation par destruction
créatrice!
Les défis technologi-
ques dont il a été question
dans les présentations
auxquelles l’IRÉC a assisté
découlent plutôt de la
difficulté à recruter les
quelques 60000 à 100000
personnes que l’indus-
trie minière canadienne
compte embaucher d’ici
2020. Qui plus est, la
«génération perdue» des
30-50 ans est peu présente
dans l’industrie minière
et, par conséquent, il n’y
a pas suffisamment de
cadres intermédiaires
expérimentés. On se pen-
che donc sur des innova-
tions technologiques qui
réduiront les besoins en
main-d’œuvre.
Si cela se matérialise, il sera ardu pour les
entreprises d’obtenir leur permis social d’ex-
ploitation. En effet, si les externalités négatives
de l’activité minière ne sont pas compensées
par des retombées économiques sous forme
d’emplois, les projets miniers deviennent plus
difficiles à accepter pour les communautés
avoisinantes.
Initiative pour la transparence
des industries extractives
Ces retombées peuvent également prendre
la forme de taxes et redevances versées par
les entreprises minières à l’État. À ce sujet,
Le développement minier au Québec,
un sujet à peine efeu
1. Traduction libre de «Blood and Stone Extreme Capi-
talism at Barrick Gold’s North Mara Mine», dossier paru
dans le Globe and Mail le 29 septembre 2011.
2. C’est le constat que faisaient PORTER, M. E. et M. R.
KRAMER (2006). «Strategy and Society. The link between
competitive advantage and corporate social responsibility
», Harvard Business Review, 12: 78-92.
3. Traduction libre de « The Global Financial Crisis as a
Business Opportunity », présentation de Shaun Usmar,
Xstrata Nickel. CONRENCE/SUITE À LA PAGE 4
Cette conférence a permis de connaître le
point de vue des plus gros joueurs mondiaux
dans le secteur minier.
Bulletin d’information
de l’Institut de recherche en économie
contemporaine (IRÉC) à l’intention des Amis
de l’IRÉC/Numéro 18
1030, rue Beaubien Est, bureau 103
Montréal, Québec H2S 1T4
Tél. 514 380-8916/Télécopieur: 514 380-8918
secretariat@irec.net/ www.irec.net
Directeur général de l’IRÉC: Robert Laplante
Responsable du bulletin: André Laplante
514 380-8916 poste 21
andrelaplante@irec.net
Collaboration: Frédéric Farrugia (CASIQ),
Odile Rochon, Gilles L. Bourque (IRÉC)
Graphisme(grille): Anne Brissette
pôt légal à la Bibliothèque nationale du
Québec
BULLETIN DE L
CONRENCE
/SUITE DE LA PAGE3
4
OIKOS-BLOGUE
/SUITE DE LA PAGE1
Chris Twigge Molecey, président de l’Institut
canadien des mines, de la métallurgie et du
pétrole, a salué l’Initiative pour la transparence
des industries extractives. L’ITIE permet aux
minières d’entretenir de meilleures relations
avec leurs parties prenantes puisqu’elle établit
des normes internationales de vérification et de
publication complète des paiements effectués
par les entreprises et des revenus perçus par les
gouvernements provenant du pétrole, du gaz et
des minerais4.
Crainte des « gouvernements
rabat-joie »
Dans une conjoncture favorable aux compa-
gnies minières et métallifères – dont l’illustra-
tion la plus probante est le prix de l’or, qui a
atteint un pic historique à 1 921$ US l’once le
6 septembre dernier - les gouvernements qui
imposent des taxes et redevances sur le secteur
minier font bien sûr figure de rabat-joie. Lors
d’une présentation sur les divers enjeux qui
influencent l’industrie en 2011, Deloitte n’a pas
manqué de relever l’intervention des gouver-
nements qui, en plus d’imposer des taxes, ont
recours à des formes d’intervention gouver-
nementale comme manière de faire valoir des
revendications nationalistes5.
Et puis se dessinent, en filigrane, les
manifestations de mécontentement de plus
en plus fréquentes en Chine, un pays que l’on
préfère stable puisqu’il constitue le moteur de
la demande de métaux dans le monde. Twigge
Molecey a rappelé qu’il y a eu près de 90000
manifestations de toutes sortes en Chine en
2009 seulement.
Crainte d’une rareté de la res-
source
Finalement, au chapitre des préoccupations
de l’industrie, il y a évidemment le fait que les
découvertes de gisements se font de plus en
plus rares. Au rythme où va lexploitation, l’ex-
traction de l’or – une activité que l’on pratique
depuis 6000 ans – prendra fin vers l’an22006.
Un expert de l’Université de Syracuse a, de
manière prévisible, partagé son espoir de voir
un jour des activités minières sur la lune! En
attendant, a fait valoir le géologue, il faudra
pénétrer encore plus profondément la croûte
terrestre pour en extraire le minerai.
4. http://eiti.org/fr/litie
5. DELOITTE. «Tracking the Trends 2011» [en ligne],
2011 [http://www.deloitte.com/view/en_CA/ca/industries/
energyandresources/mining/efaa39766789c210Vgn-
VCM3000001c56f00aRCRD.htm]
6. KESLER, S.E. et B.H. WILKINSON (2011). «Global
Hydrothermal Gold Resources for the Next Millennium
», Society of Economic Geologists Special Publica-
tions, v. 15. Sous presse.
Fondée en 2008, EVE est dirigée par un conseil
d’administration dont les membres provien-
nent du mouvement syndical et de l’économie
sociale. Elle vise à produire une réflexion
alternative sur la vie économique actuelle. Elle
veut contribuer à une participation citoyenne
pour la formulation d’une vision progressiste
du modèle québécois de développement dans
une perspective de développement durable, et à
la prise de décisions.
Une revue et un blogue
Pour y parvenir, EVE a créé OikosBlogue
ainsi que la Revue vie économique (RVE).
Produite sur une base trimestrielle, et acces-
sible gratuitement sur le web, la revue se veut
un lieu de débat et de réflexion sur les enjeux
économiques dans toutes leurs dimensions.
Éditeur de livres
Enfin, EVE publie des livres qui sont mis en
vente sur sa boutique en ligne (www.eve.coop).
Quatre livres ont déjà été publiés :
Yvan Comeau, Réalités et dynamiques
régionales de l’économie sociale. La Capi-
tale-Nationale et Chaudière-Appalaches;
Yves Vaillancourt et Christian Jetté, Les
arrangements institutionnels entre l’État
québécois et les entreprises d’économie
sociale en aide domestique. Une analyse
sociopolitique de l’économie sociale dans
les services de soutien à domicile;
Gilles L. Bourque, Margie Mendel et Ralph
Rouzier, La finance responsable au
Québec. Portrait, enjeux et défis d’une
finance au service d’un développement
durable et solidaire;
Lucie Dumais, Denis Bussières et Annie
Béchard, Léconomie sociale à Montréal.
COLLOQUE SUR LES MINES
Programme
22 novembre 2011
Conférences 8h30 à 10h15
n Changer de modèle pour que le
Québec ait meilleure mine! par Ugo
Lapointe, porte-parole de Pour que le Qué-
bec ait meilleure mine!
n Gérer les ressources naturelles au
bénéfice de leurs propriétaires: sur-
vols d’expériences locales et étrangè-
res par Normand Mousseau, professeur
de physique et titulaire de la chaire de
recherche du Canada en physique numéri-
que des matériaux complexes
n Pour un nouveau modèle daffaires
dans le secteur minier québécois par
Yvan Allaire, professeur émérite de straté-
gie à l’UQÀM
n Les stratégies du Plan Nord par Jac-
ques Parizeau, ancien premier ministre
du Québec
Animateur : Pierre Batellier, coordonna-
teur développement durable, HEC Montréal
Plénière 10h30 à 12h
n Renaud Lapierre, ancien sous-ministre
à l’énergie
n Marc-Urbain Proulx, professeur titu-
laire en économie régionale à l’UQÀC
n Jacques Fortin, professeur titulaire en
sciences comptables, HEC Montréal
n Denis L’Homme, économiste et ingé-
nieur, ancien sous-ministre à l’énergie,
MCN21
Modérateur : Robert Laplante, directeur
général de l’IRÉC
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