Au cours du mois de septembre 2011,
l’IQ-30 a baissé de 4,07 % pour se
situer à 1255,09. Huit titres ont pris de la
valeur alors que 22 titres en ont perdu. Cinq
des sept secteurs de l’IQ30 ont connu une
baisse. Le plus touché a été le secteur des
«
Industries »
avec une perte de -13,96 %.
Le secteur des « Biens de consommation de
base » de même que la « Consommation
discrétionnaire » ont connu respectivement
une hausse de 0,25% et de 2,67%.
Tableau comparatif des secteurs de l’IQ-30 avec les secteurs de
l’Indice composé S & P/TSX
Depuis le début de l’année au vendredi 30 septembre 2011
IQ-30 (%) TSX composé (%)
10–Énergie - -25,25
15–Matériaux -44,85 -18,09
20–Industrie -10,65 -14,45
25–Consommation discrétionnaire 60,04 -17,70
30–Biens de consommation de base 4,02 2,35
35–Santé - 9,94
40–Finance -7,53 -7,39
45–Technologies de l’information -20,76 -13,88
50–Télécommunications 6,35 9,28
55–Services aux collectivités - 1,82
Variation -5,63 -13,53
N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30.
IQ-30: Les plus fortes hausses depuis le début de l'année
Prix ($) Prix ($) Variation Pondération (%) Variation
31 déc. 31 septembre du titre au 31 déc. pondérée
Société 2010 2011 % 2010 %
BCE 35,34 39,29 11,18 7,82 0,87
Groupe CGI 17,20 19,71 14,59 3,64 0,53
Groupe Jean Coutu (PJC) 9,63 12,13 25,96 1,98 0,51
CN 66,35 70,03 5,55 5,61 0,31
Alimentation Couche-Tard 27,06 29,40 8,65 3,04 0,26
Durant le dernier mois, le titre de Semafo
a augmenté de +8,65 %. Celui de Bombar-
dier a baissé de -23,06%. Depuis le début de
l’année, six des dix secteurs du TSX composé
ont crû négativement alors que la varia-
tion totale a été de -13,53%. La plus forte
variation positive provient du secteur de la
santé avec une croissance de 9,94 % depuis le
début de l’année.
Pour des informations plus complètes, voir
l’URL: http://www.iq30-iq150.org/
INÉGALITÉS DE REVENU/SUITE DE LA PAGE1
des revenus du marché. Dans cette perspective,
l’accès à un emploi de qualité est essentiel. Le
maintien du taux du salaire minimum à un
seuil suffisant est aussi une mesure essen-
tielle. Enfin, une bonne couverture syndicale
figure parmi les leviers les plus efficaces pour
lutter contre les inégalités dans le marché du
travail. D’autre part, ils considèrent qu’il faut
impérativement redonner à la fiscalité un rôle
redistributif plus fort en ajoutant un nouveau
palier d’imposition pour les ménages les plus
fortunés.
L’élargissement des écarts de
richesse
L’élargissement des écarts de richesse au
cours des dernières décennies est en grande
partie attribuable à l’évolution des revenus du
marché. Il s’est produit en période de crois-
sance économique soutenue et de recul du
taux de chômage. Depuis la fin des années
1980, les politiques fiscales et redistributives,
bien qu’importantes, ne parviennent plus à
compenser la progression des écarts dans les
revenus du marché. « Le problème survient du
fait que la majorité des gains de revenus ont été
aux 10% les plus riches alors que les ménages
de la classe moyenne ont vu leur situation se
détériorer», ont expliqué les deux économistes.
L’exemple des pays européens
Des pays comme la Suède ou le Danemark,
qui affichent des niveaux d’inégalités plus
faibles avant impôt et transferts que le Québec,
font beaucoup plus d’efforts en matière de
redistribution. Les taux d’inégalités demeurent
faibles après la prise en compte des impôts
et des programmes de transferts. D’autres
pays, comme la Belgique ou l’Allemagne, qui
enregistrent de fortes inégalités de revenu de
marché, font aussi beaucoup de redistribution
et obtiennent des résultats enviables.
Par contre, la situation américaine est le
contre-exemple parfait. En 2007, le 1 % des
Américains les plus riches accaparait 24 % des
revenus contre 10 % en 1980. La concentra-
tion est moins prononcée au Canada, mais le
mouvement est semblable. Avec des ratios qui
sont passés de 9 % en 1980 à 14 % en 2007, le
Canada se positionne maintenant au troisième
rang des pays de l’OCDE où la part du revenu
revenant au 1 % les mieux lotis est la plus éle-
vée, derrière le Royaume-Uni et les États-Unis.
Cette dixième note d’intervention de l’IRÉC
s’intitule Les inégalités au Québec : si
la tendance se maintient... Voir sur le
site de l’IRÉC à www.irec.net à l’URL suivante :
http://www.irec.net/index.jsp?p=76
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Tableau comparatif des secteurs
Depuis le mercredi 31 août 2011 au vendredi 30 septembre 2011
IQ-30 (%) TSX Composé (%)
10–Énergie - -15,18
15–Matériaux -3,52 -14,70
20–Industrie -13,96 -16,60
25–Consommation discrétionnaire 2,67 -2,68
30–Biens de consommation de base 0,25 1,38
35–Santé - 3,82
40–Finance -4,66 -4,23
45–Technologies de l’information -0,66 -11,10
50–Télécommunications -0,23 -2,50
55–Services aux collectivités - 0,27
Variation -4,7 -8,97
N.B. Le secteur de l’énergie, la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30.
ANALYSE DU CASIQ AU 30 SEPTEMBRE 2011
L’IQ-30 connaît une baisse de 4,07%