BULLETIN DE L’ Un vibrant plaidoyer pour la recherche scientifique

BULLETIN DE L
Mensuel publié par l’Institut de recherche en économie contemporaine/Mai 2012
SOMMAIRE
À NOTER
Sommet international des
coopératives Québec 2012
Létonnant
pouvoir des
coopératives
Du 8 au 11 octobre 2012
se tiendra à Québec le
Sommet international des
coopératives.
www.sommetinter2012.
coop
2/Analyse du CASIQ
3/Entrevue avec Thi Hong Van
Pham, lauréate du Prix de
l’IRÉC 2011 pour la meilleure
thèse de doctorat
4/Pétition à l’Assemblée
nationale
L’IRÉC sur les réseaux sociaux
Crédits
REMISE DES PRIX DE L’IRÉC 2011
Un vibrant plaidoyer pour
la recherche scientique
Dans son discours d’ouverture, le président du conseil d’administration, And
Véronneau, a livré un vibrant plaidoyer pour la recherche scientifique et appelé les
chercheurs et les chercheuses à éclairer la société sur les voies à suivre et à faire
saisir nos enjeux de société. S’inquiétant des dérives néo-lirales, il a rappelé que
la mission de l’IRÉC dans le Québec contemporain est plus pertinente que jamais. Le
rapport du jury rédigé et lu par Robert Laplante, directeur général de l’IRÉC, a mis
en perspective les travaux des lauats et souligné leurs contributions à la recherche.
PRIX DE L’IRÉC 2011/SUITE À LA PAGE 4
Le président-directeur
général de Location
d’outils Simplex et com-
manditaire des Prix de
l’IRÉC s’est dit fier « de
voir son entreprise per-
mettre, grâce à ces prix,
de signaler, de mettre en
lumière, de promouvoir,
de mettre de l’avant des
travaux universitaires
de grande qualité dans
lesquels nous retrouvons
le souci de la vérité, la
recherche du travail bien fait, l’expression claire
d’une pensée, l’étude de nouvelles pistes de compré-
hension du réel ».
Il constate avec
regret que ces qualités
semblent tristement faire
défaut à une certaine
élite dirigeante. « Notre
société, a-t-il poursuivi,
a besoin de chercheuses,
de chercheurs, d’étu-
diantes, d’étudiants, de
citoyennes, de citoyens
comme vous afin de
l’éclairer sur les voies à
suivre et de faire saisir
nos enjeux de société.
Nous vivons depuis quelques décennies dans une
Photo: Normand Rajotte
Une partie de l’assistance lors de la remise des Prixx de l’IRÉC
2011. André Véronneau est assis à l’avant-plan au centre de la
photo.
IMPORTANTE ENTREVUE DE ROBERT LAPLANTE
« Léconomie du Québec : y voir clair pour
maîtriser le développement »
ROBERT LAPLANTE/SUITE À LA PAGE 2
Le dernier numéro de la Revue Interventions économiques est d’une grande richesse.
Non seulement ce numéro compte-t-il pas moins de sept économistes chercheurs
et chargés de projet à l’IRÉC, mais il présente également les voies de renouveau de
l’analyse de l’économie politique du Québec contemporain, en adoptant plus particu-
lièrement une perspective sectorielle. Robert Laplante avec l’esquisse d’une synthèse
sur l’économie du Québec comble un vide dans l’analyse économique au Québec.
Léconomiste commence par un fascinant rappel
historique des grandes étapes qui ont marqué
l’évolution de l’économie du Québec au XXe siècle.
La première phase sera celle de la « National
Policy » du gouvernement Macdonald qui confine
la bourgeoisie canadienne-française à la margina-
lité et qui s’accentue pendant la Première Guerre
mondiale.
La crise de 1929 achève le travail de marginalisa-
tion en effaçant les gains réalisés par cette bourgeoi-
ROBERT LAPLANTE/SUITE DE LA PAGE1
Au cours du mois d’avril 2012, l’IQ-30
a augmenté de 1,78% pour se situer à
1395.84. Dix-hui titres ont augmenté alors que
12 autres ont baissé au cours du mois. Quatre
des sept secteurs de l’IQ-30 ont connu une
hausse. Le secteur des Biens de consommation
de base a connu la plus forte variation positive
soit 8,18%. Le secteur des Matériaux a subi une
légère baisse de l’ordre de -9,60%.
Durant le dernier mois, le titre d’Alimenta-
tion Couche-Tard inc. a augmenté de +30,84%
IQ-30: Les plus fortes hausses depuis le début de l'année
Prix ($) Prix ($) Variation Pondération (%) Variation
31 déc. 30 avril du titre au 31 déc. pondérée
Société 2011 2012 % 2011 %
Alimentation Couche-Tard 31,70 42,85 35,17 3,19 1,12
Dollorama 44,50 54,98 23,55 3,27 0,77
Power Corporation du Canada 23,82 27,35 14,82 5,20 0,77
Banque Royale du Canada 51,98 57,09 9,83 7,65 0,75
Corporation Financière Power 25,54 29,60 15,90 4,24 0,67
en avril. Le titre de la Banque Nationale du
Canada a affiché une diminution de lordre de
-2,86%.
Depuis le début de l’année, sept des dix
secteurs du TSX composé ont augmenté alors
que la variation totale a été de 2,82%. La plus
forte variation positive provient du secteur de la
Santé avec une croissance de 21,48% depuis le
début de l’année.
Pour des informations plus complètes, voir
l’URL: http://www.iq30-iq150.org/
2
Tableau comparatif des secteurs
Depuis le vendredi 30 mars 2012 au lundi 30 avril 2012
IQ-30 (%) TSX Compo(%)
10– Énergie - 0,06
15– Matériaux -9,60 -6,08
20– Industrie 2,11 0,80
25– Consommation discrétionnaire 6,38 1,44
30– Biens de consommation de base 8,18 3,62
35 – Santé - 4,31
40– Finance -0,53 -0,81
45– Technologies de l’information -0,27 -3,77
50– Télécommunications 0,20 -1,91
55– Services aux collectivités - 1,46
Variation 1,78 -0,80
N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30.
ANALYSE DU CASIQ AU 30 AVRIL 2012
LIQ-30 connaît une hausse de 2,28%
Tableau comparatif des secteurs de l’IQ-30 avec les secteurs de
l’Indice composé S & P/TSX
Depuis le début de l’année au lundi 30 avril 2012
IQ-30 (%) TSX compo(%)
10– Énergie - -1,78
15– Matériaux -3,95 -6,09
20– Industrie -1,15 4,95
25– Consommation discrétionnaire 14,22 14,78
30– Biens de consommation de base 13,25 10,65
35 – Santé - 21,48
40– Finance 9,64 9,33
45– Technologies de l’information 15,47 5,61
50– Télécommunications -5,77 -2,28
55– Services aux collectivités - 1,40
Variation 7,27 2,82
N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30.
sie depuis le dernier quart du 19e siècle dans
la foulée de l’entrée massive du grand capital
anglo-américain dans le secteur des ressour-
ces. Une période de reconquête économique
s’ouvre alors, bae sur la création de PME et
visant la constitution d’un réseau d’entreprises
prenant appui sur l’économie locale.
Au milieu des années 50, on constate qu’il
manque des capitaux en masse suffisante pour
inscrire le Québec dans l’économie conti-
nentale. « Il faut un État. Lon sait que l’État
fédéral ne le fera pas. Cela mènera à la Révo-
lution tranquille. La pensée économique se
divise alors en deux approches : l’une privilégie
la construction d’une structure économique
complète sur tout le Québec et une autre mise
sur les possibilités de prendre sa place dans le
marché canadien » explique Robert Laplante.
Le rapport Gobeil dans les années 80 mar-
que la fin des compromis avec le nationalisme.
Ladhésion au néo-libéralisme prend le dessus.
« LANA représente une solution de compro-
mis qui pourrait offrir les avantages du grand
marché tout en évitant les difficultés d’avoir à
se construire un espace économique national
complet, raconte l’économiste. De leurs côtés,
les nationalistes pensent devenir moins dépen-
dants de l’économie canadienne ».
Mais il faut se tourner vers le gouvernement
fédéral qui est l’unique détenteur des juridic-
tions clés. « Pour tirer avantage de cet accord,
explicite le directeur général de l’IRÉC, il fallait
que la bourgeoisie d’affaires au Québec refasse
ses compromis sur la question du maintien des
secteurs et des industries stratégiques ».
Tergiversations
Pendant que cette dernière tergiverse, le
Canada devient un État pétrolier au début des
années 2000. « Léconomie du Québec qui avait
profité de l’accroissement des exportations sur
l’axe nord-sud doit désormais composer avec
un dollar élevé et ses effets déstructurants sur
sa base industrielle », constate l’économiste.
« Incapable de se doter d’une stratégie de
développement, Québec propose le Plan Nord
qui est la formulation électoraliste du choix de
la grande entreprise pour une croissance sans
le développement. De plus, les grands leviers de
l’État de la Révolution tranquille sont dans une
dynamique de financiarisation qui les écarte
pour le moment de la construction d’un modèle
original pour le Québec », conclut Robert
Laplante.
Nous verrons dans le prochain numéro les
pistes de solutions proposées par le chercheur
de l’IRÉC. http://interventionseconomiques.
revues.org/1575
3
Malgré cela, les PME
de ces pays éprouvent
des difficultés de croissance
et de développement. « Bien
que les gouvernements aient
créé des programmes de
soutien et quils exercent des
pressions sur les institutions
financières, l’accès des PME
au financement externe
constitue un probme chro-
nique, particulièrement dans
les pays en transition le
système financier est encore
sous-développé », poursuit la
chercheuse.
En ce qui a trait au
Vietnam, la lauréate constate que léconomie
de ce pays en voie de développement est dans la
première phase de son processus de transition
vers une économie de marc, les PME nayant
été introduites dans léconomie que depuis une
dizaine d’années. « Les PME vietnamiennes
éprouvent de nombreuses difficultés dans leur
développement et celle du financement est
la plus importante, dit-elle. C’est la princi-
pale raison pour laquelle jai choisi le sujet du
financement bancaire comme sujet de thèse de
doctorat ».
Deux questions
La thèse de Thi �ong Van Pham s’inté-Thi �ong Van Pham s’inté-s’inté-
resse à deux questions: le profil d’une PME se
distingue-t-il selon lidentité de son principal
créancier externe et quels sont les facteurs
qui expliquent l’obtention de financement
bancaire.
Dans le premier cas, les analyses statistiques
ont permis de repérer les facteurs discriminant le
profil des PME selon leur créancier principal, soit
la tenue de livres comptables, la relation usuelle
existante entre les PME et les prêteurs, la disponi-
bilité de garanties, le secteur
dactivités, la localisation
et le soutien des autorités
locales.
Quant à la deuxième
question, la recherche a
trouvé deux groupes de
variables qui influencent
lobtention de financement
bancaire des PME vietna-
miennes. Le premier groupe
se compose des variables
traditionnelles associées aux
risques des entreprises (la
présence de livres comp-
tables vérifiés, les garanties,
le taux d’endettement, la
rentabilité, les capitaux propres, le chiffre daf-
faires, la taille, le succès de l’innovation, le projet
daffaires, les compétences des entrepreneurs et
le réseau de contacts). Le deuxième groupe se
compose des variables propres au contexte du
Vietnam (laglementation de la banque cen-
trale, la discrimination existante chez certaines
succursales des banques «semi-étatiques», le
soutien des autorités locales, la relation interper-
sonnelle entre les banquiers et les entrepreneurs,
la localisation, la compétence et léthique des
banquiers).
Principaux défis au Vietnam
Parmi les nombreux défis qu’affronte
l’économie de son pays, Thi �ong Van Pham
identifie d’abord le taux d’inflation très élevé.
Il était de 14,7% en mai 2012. Cela influence
négativement le niveau de vie et la croissance
économique du Vietnam.
Le marché des changes et le taux d’intérêt
sont également des défis pour la croissance
économique du Vietnam. « Au cours des
dernières années, le taux d’intérêt des crédits
octroyés aux entreprises est souvent élevé, soit
18% en 2011 et 15% en 2012. Concernant le
marché des changes, la banque centrale ne
s’est pas beaucoup préoccupée à équilibrer
l’offre et la demande des devises des entreprises
sur le marché. Alors, ces dernières éprouvent
des difficultés en cherchant des sources de
devise ».
Enfin, la gestion de grandes entreprises
étatiques est très faible et inefficace. « Plusieurs
entreprises étatiques, dit-elle, ont des résultats
d’affaire négatifs. La corruption est également
une question chez ces entreprises ».
Des solutions
Thi �ong Van Pham a émis de nombreuses
recommandations en conclusion de sa recher-
che. Comme l’asymétrie d’information est une
des raisons les plus importantes qui limite
l’accès au financement bancaire des PME, elle
croit qu’à court terme, le développement des
compétences des entrepreneurs en matière de
gestion et de tenue de livres serait certainement
un atout pour le financement des PME. « On
devrait offrir des programmes de formation sur
les différentes dimensions de l’entreprise aux
entrepreneurs, suggère-t-elle. Ceci aiderait les
entrepreneurs à mieux faire des rapports sou-
mis aux banques, améliorerait la compétence
de gestion des entrepreneurs et la performance
des entreprises ».
Par ailleurs, à cause de l’asymétrie d’in-
formation les garanties sont une condition
indispensable pour les demandes de crédit
bancaire des PME vietnamiennes. « Le gouver-
nement devrait voir à régler le problème de la
distribution des droits de propriété des biens
permettant aux PME de fournir des garanties
aux institutions financières », conclut-elle.
ENTREVUE AVEC THI HONG VAN PHAM
Les PME sont une source essentielle
de dynamisme, dinnovations et de
souplesse
Le Prix de l’IRÉC 2011 pour la meilleure thèse de doctorat a été décer
à Thi Hong Van Pham. Sa thèse intitulée « Financement bancaire des
PME. Cas d’étude du Vietnam » se penche sur un problème clé du déve-
loppement industriel soit celui du financement bancaire des PME. Lors
d’une entrevue en direct du Vietnam, la lauréate explique que les PME
sont les cellules de base essentielles de l’économie de marché. « Elles repré-
sentent, poursuit-elle, plus de 90% du total des entreprises dans la plupart
des pays industrialisés ainsi que des pays en transition. Dailleurs, les gou-
vernements des pays en transition reconnaissent limportance économique
des PME ».
Thi Hong Van Pham
Source : L’état du monde 2006
4
Bulletin d’information
de l’Institut de recherche en économie
contemporaine (IRÉC) à l’intention des
Amis de l’IRÉC/Numéro 25
1030, rue Beaubien Est, bureau 103
Montréal, Québec H2S 1T4
Tél. (514) 380-8916/Télécopieur: (514)
380-8918
secretariat@irec.net/ www.irec.net
Directeur général de l’IRÉC: Robert
Laplante
Responsable du bulletin: André Laplante
(514) 380-8916 poste 21
andrelaplante@irec.net
Collaboration: Frédéric Farrugia
pôt légal à la Bibliothèque nationale du
Québec
BULLETIN DE L
PRIX DE L’IRÉC 2011/SUITE DE LA PAGE1 PÉTITION
Développement d’un projet
de monorail suspendu élec-
trique interurbain
Nous encourageons tous les Amis de
l’IRÉC et les membres de leurs réseaux
respectifs à signer cette pétition sur le
site de l’Assemblée nationale d’ici le 24
juillet 2012: https://www.assnat.qc.ca/
fr/exprimez-votre-opinion/petition/
Petition-2911/index.html
LIRÉC sur les
réseaux sociaux
La création en 2010 d’une page Facebook
a marqué l’entrée de l’IRÉC dans
l’univers des réseaux sociaux.
Nous encourageons les Amis de
l’IRÉC à la consulter. Elle contient
de nombreuses informations que
nous retrouvons partiellement
sur le site de l’IRÉC notamment la couverture
médiatique des travaux de l’IRÉC.
Deux autres outils viennent d’être intro-
duits :
Twitter et
YouTube.
On
retrouve leurs
icônes sur la page
d’accueil. Dans le
cas de YouTube,
il est aussi possible de visionner les vidéos en
cliquant sur l’icône avec un oeil et à côté de
laquelle est écrit le mot « Vidéos ».
société de plus en plus dominée par une élite
financière et des possédants qui se sont saisis
de l’idéologie néolibérale afin de promouvoir
leurs intérêts. Jour après jour, ils influencent
les esprits en dévalorisant les services publics,
en ciblant l’inefficacité gouvernementale
comme s’il n’y en avait pas dans le secteur
privé et en discourant sur la création de la
richesse tout en oubliant le plus important, la
méthode de sa redistribution. Le cumul de la
richesse individuelle est loin de garantir le bien
commun ».
C’est pourquoi, le PDG de Simplex en
appelle aux lauréats, « pour nous accompagner
dans cette prise de conscience, cet éveil, ce
refus de se laisser bulldozer et nous aider par
votre intelligence, vos talents, votre souci de la
vérité à prendre en main notre destin afin que
les fruits de nos grandes richesses collectives
rejaillissent sur l’ensemble de la population et
non sur quelques-uns ».
Le directeur général, Robert Laplante, a
enchaîné avec la lecture du rapport du jury
qui, tout en résumant l’essentiel de la thèse
ou du mémoire, dégageait des perspectives en
situant leur apport aux connaissances scientifi-
ques et en ouvrant des champs de recherche.
Meilleure thèse de doctorat
Thi Hong Van Pham reçoit le prix de
10 000 $ pour la meilleure thèse de doctorat
intitulée Financement bancaire des PME.
Cas d’étude du Vietnam. La thèse se penche
sur un problème clé du développement indus-
triel, celui du financement bancaire des PME.
Une entrevue a été réalisée à distance avec
la lauréate, celle-ci étant retournée vivre au
Vietnam. Voir à la page 3 de ce numéro.
Robert Laplante a souligné le fait que cette
thèse a été réalisée dans le cadre du Pro-
gramme canadien de bourses de la Franco-
phonie qui a fourni le soutien financier. «
Cette thèse est un vibrant exemple, dit-il, de
la fécondité de la collaboration dans le cadre
de la Francophonie. Elle constitue un exemple
fort éloquent de la façon dont la collaboration
Nord-Sud peut s’avérer bénéfique pour toutes
les parties ».
LIRÉC a égale-
ment remis une men-
tion d’honneur de
3 000$ dans la
catégorie « Thèse
de doctorat ».
Amélie Bernier l’a
reçu pour sa thèse
intitulée L’étude
des déterminants
et des effets de la formation au sein des
entreprises canadiennes : au-delà de
la productivi. La thèse porte sur l’analyse
statistique des comportements des entreprises
en matière d’investissement en capital humain.
Meilleur mémoire de maîtrise
Gabriel Tremblay a gagné le prix de
5 000$ pour son mémoire de maîtrise intitu
L’impact de la loi 102 sur l’utilisation
des médicaments de marque par rapport
aux produits génériques : Au Québec et
en Ontario.
Lauteur a
procédé à une
démarche de
construction
d’un modèle
théorique
analysant les
interactions
patients/méde-
cins médecins
et vérifié empiriquement, à l’aide de celui-ci,
les effets de la loi ontarienne.
Jean Sobocoeur Chrispin a reçu une
mention d’honneur de 2 000 $ pour son
mémoire qui
s’intitule Bulles
spéculatives
sur le marché
du logement
: États-Unis
Canada. Le
chercheur
a essayé de
comprendre
l’émergence du
phénomène, les déterminants de son évolution
et les conditions de son aboutissement.
Une deuxième mention d’honneur de
2 000 $ a été attribuée à Alexandre Skerlj
pour son mémoire intitulé Forme et dyna-
mique sociale
de l’entreprise
réseau. Mono-
graphie d’un
atelier de
dessin techni-
que. Lauteur a
cherché à ren-
dre compte des
transformations
de la grande
entreprise hiérarchisée et multifonctionnelle en
une entreprise réseau définie par son centrage
sur le métier et la mobilisation des ressources
de coopération et de complémentarité requise
pour réaliser sa mission.
Pour plus d’informations, consulter http://
www.irec.net/index.jsp?p=99
Amélie Bernier
Alexandre Skerjl
Jean Sobocoeur Chrispin
Gabriel Tremblay
Photo: Normand Rajotte
Photo: Normand Rajotte Photo: Normand Rajotte
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