2010-2011 Tutorat UE 7 SSH – Correction n° 8 4 / 7
- Ces maladies sont influencées par différents déterminants (biologique,
environnement, social, habitudes de vie, accès au système de soin)
- Les maladies chroniques, même si leur apparition est progressive, engendrent une
véritable rupture : sur le plan environnemental, psychique, social…
- Ce sont des maladies systémiques, à évolution lente, dont on ne guérit pas, d’où la
nécessité d’une prise en charge sur le long terme.
- Ce qui démarque les MC des maladies aigues c’est qu’elles deviennent une forme de
vie.
- En plus de la maladie elle-même on y retrouve associées des Co-morbidités qui sont
souvent la cause finale du décès du patient.
- Il y a plusieurs phases de ressenti de la MC (déni-stress-diagnostic-choc-dénégation-
anxiété-dépression) et cela peut évoluer vers la résignation du patient, ou
l’appropriation de sa maladie.
Il n’est pas utilise de citer toutes les phases, une ou deux suffisent
b- Les représentations qu’elles engendrent
- . La maladie est un évènement (invariant culturel) qui a toujours nécessité une
interprétation (question du sens) et une organisation (contrôle social) des
Hommes. Il y a l’emploi d’un langage épique pour parler de la maladie, qui est
vécue comme un fléau (lutte, ligue…)
- D’un point de vue individuel (illness) on peut voir la maladie de trois façons
différentes : maladie libératrice, destructrice ou métier.
- A travers l’exemple du cancer, la maladie est vécue comme une angoisse
existentielle, avec une sensation d’isolement social (+ cf. cours de Mr Ninot avec la
spirale de désintégration sociale des patients BPCO), il y a perte de confiance vis-
à-vis de son corps.
II- La prise en charge du patient et les relations qu’elle suscite :
a- Au niveau collectif, actions de Santé Publique:
- L’augmentation de l’incidence et de la prévalence de la MC, les limites de la
médecine curative et son coût exorbitant,font de la MC un véritable
problème de santé publique. Aussi de nombreuses mesures sont mises en
place pour contrôler l’apparition ou l’aggravation de ces maladies au niveau
collectif.
- La surveillance de l’état de santé des populations par l’INvS permet de suivre
l’incidence et la prévalence d’une maladie dans une population donnée. Cette
surveillance se fait à l’aide d’indicateurs de santé (ex : Augmentation du cancer du
poumon, notamment chez la femme, avec l’augmentation de la consommation de
cigarettes.) qui vont définir des déterminants de santé (sociaux, biologiques,
environnementaux, liés aux habitudes de vie, liés à l’accès au système de soin)
- Les actions engendrées se font par biais de :
La promotion de la santé, (charte d’Ottawa : l’ensemble des processus
conférant aux populations les moyens d’assurer un plus grand contrôle sur
leur propre santé et d’améliorer celle-ci) qui comprend :
o La prévention I (réduction de l’incidence d’une maladie, ex :
modification des habitudes de vie), II (réduction de la prévalence d’une
maladie, ex : éducation thérapeutique), III (réduction de la prévalence
de l’handicap, ex : réinsertion sociale)
o L’éducation à la santé assurée par l’INPES, pour que chacun soit
acteur de son état de santé.