CRITÈRES DE SÉLECTION pour les observateurs de la société civile dans les instances des Fonds d’investissement climatiques Mise à jour de septembre 20141 RAPPEL : Que sont les Fonds d’investissement climatiques ? Les Fonds d’investissement climatiques (CIF) sont des ressources financières au moyen desquelles les banques multilatérales de développement octroient aux pays en développement des financements à titre gracieux ou à des conditions privilégiées pour remédier à des problèmes urgents associés au changement climatique. Les CIF comprennent deux fonds fiduciaires : 1) le Fonds pour les technologies propres (CTF), qui encourage les investissements dans les technologies propres, et 2) le Fonds climatique d’investissement stratégique (SCF), qui aide à financer des projets pilotes destinés à remédier aux problèmes générés par le changement climatique. Le SCF comporte trois programmes ciblés, chacun étant régi par son propre souscomité. Les trois sous-comités sont les suivants : Programme d’investissement forestier (FIP) – Appuie les mesures prises par les pays en développement pour réduire les émissions dues au déboisement et à la dégradation des forêts au moyen d’aides accrues destinées à financer des réformes préparatoires et des investissements publics et privés. Le FIP finance des programmes visant à s’attaquer aux causes du déboisement et de la dégradation des forêts et à éliminer les obstacles rencontrés précédemment pour le faire. Programme pilote pour la résilience climatique (PPCR) – Appuie des projets à caractère d’expérimentation et de démonstration sur les moyens d’intégrer le risque climatique et la résilience dans la planification du développement en général, tout en complétant d’autres activités en cours. Programme de valorisation à grande échelle des énergies renouvelables (SREP) – Démontre la viabilité sociale, économique et environnementale des trajectoires de développement à faible émission de carbone dans le secteur de l’énergie dans les pays à faible revenu. Le SREP s’emploie à créer de nouvelles opportunités économiques et à améliorer l’accès à l’énergie par la production et l’utilisation d’énergies renouvelables. Les parties prenantes sont invitées à participer aux réunions des comités et souscomités des fonds fiduciaires en qualité d’observateurs actifs afin de permettre des échanges constructifs entre les CIF et les principaux acteurs concernés. La participation d’observateurs a pour but de favoriser un processus décisionnel transparent et avisé, une bonne utilisation des ressources et la complémentarité avec les autres sources de financement. Les observateurs viennent d’organisations de la 1 Les critères initiaux ont été définis en 2009 par une large consultation auprès de la société civile et en collaboration avec un comité consultatif composé de membres de la société civile. Les critères ont été révisés suite à un processus de consultation (en mai-juin 2011) auquel ont participé les observateurs des OSC ayant siégé dans les instances des CIF pendant la mandature 2009-2011, en intégrant les commentaires d’autres représentants de la société civile. Ils ont été examinés et approuvés par les observateurs des OSC de la mandature 2012-2014 pour le processus de sélection 2014. Critères de sélection 2014 pour les observateurs des OSC Page 1 sur 4 société civile (OSC), du secteur privé et de groupes de peuples autochtones. Sont également invités à assister en qualité d’observateurs aux réunions des instances dirigeantes des CIF des représentants du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC), du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Les observateurs des trois groupes de parties prenantes (la société civile, le secteur privé et les peuples autochtones) sont sélectionnés par des organismes indépendants, neutres, qui s’engagent à veiller à ce que les observateurs forment un ensemble équilibré capable d’apporter une contribution de qualité aux CIF et au groupe des observateurs. Pour sélectionner les observateurs de la société civile, l’Unité administrative des CIF a chargé RESOLVE, une organisation indépendante à but non lucratif, de concevoir et mettre en œuvre un processus de sélection transparent et participatif. Des organisations de la société civile ayant le statut d’observateur seront sélectionnées pour le CTF et pour les trois sous-comités du SCF – le Programme d’investissement forestier (FIP), le Programme pilote pour la résilience climatique (PPCR) et le Programme de valorisation à grande échelle des énergies renouvelables (SREP). Il y aura quatre organisations siégeant en qualité d’observateur dans chaque comité et sous-comité, chacune d’elle représentant une région CIF : l’Amérique latine, l’AfriqueMoyen-Orient, l’Asie-Pacifique, et les pays développés. Il y aura en outre une organisation locale (d’une communauté dont le maintien des moyens de subsistance dépend de l’adaptation au changement climatique) sélectionnée pour siéger en tant qu’observateur au PPCR. Critères généraux de sélection des observateurs d’OSC 1. Des observateurs des organisations de la société civile (OSC) siégeront dans les instances des CIF. Il s’agira d’organisations non gouvernementales (ONG) à but non lucratif ayant une connaissance et une compréhension vérifiables de l’objet, des fonctions et des opérations des CIF. Les ONG pouvant prétendre à un siège d’observateur comprennent, sans s’y limiter, les clubs de réflexion, les groupes de défense, les organisations locales et les organismes d’aide.2 2. Les organisations ayant le statut d’observateur doivent être membres, ou être abonnées aux bulletins d’information, d’au moins un réseau d’organisations (par exemple une alliance fournissant des services à des ONG travaillant sur les mêmes problématiques) actif dans un domaine intéressant les CIF à l’échelon local, national ou international. 3. Les organisations candidates devront démontrer leur capacité à établir des liens avec des groupes et des réseaux, dans leur pays d’origine et à l’extérieur et au sein de leur région CIF3, notamment avec des organisations locales et des structures de terrain.4 2 À noter que d’autres sièges sont attribués aux personnes qui représentent principalement 1) les intérêts des entreprises et du secteur privé et 2) les groupes de peuples autochtones. D’autres processus de sélection sont utilisés pour ces sièges. 3 Pour les besoins des CIF, les quatre régions sont l’Afrique, l’Asie-Pacifique, l’Amérique latine et les pays développés. Critères de sélection 2014 pour les observateurs des OSC Page 2 sur 4 4. Les organisations ayant le statut d’observateur dans les comités et sous-comités doivent être sensibilisées aux problèmes de développement écologiquement durable, de justice sociale et d’équité. 5. Les organisations ayant le statut d’observateur doivent également démontrer qu’elles ont des connaissances et/ou sont expertes dans des domaines revêtant une grande importance dans le comité ou le sous-comité pour lequel elles présentent leur candidature. 6. Afin d’éviter les conflits d’intérêt, les organisations ayant le statut d’observateur doivent communiquer l’étendue de leurs liens financiers avec les banques multilatérales de développement, les organismes de crédit à l’exportation et les instances gouvernementales dans les domaines intéressant les activités et les programmes des CIF. 7. Chaque organisation ayant le statut d’observateur devra nommer un représentant titulaire qui participera aux réunions des CIF, et un suppléant qui pourra se préparer, se rendre et participer activement aux réunions des CIF au cas où le représentant titulaire serait dans l’impossibilité d’être présent. Critères applicables aux personnes représentant des organisations ayant le statut d’observateur 8. Les personnes représentant des organisations de la société civile ayant le statut d’observateur doivent être en mesure, d’une part, de communiquer et de négocier efficacement, et, d’autre part, d’interagir activement via Internet et par téléphone. 9. Les personnes représentant des organisations ayant le statut d’observateur doivent adhérer au principe d’une communication ouverte et transparente. 10. Les personnes représentant des organisations ayant le statut d’observateur doivent être disposées et s’engager à relayer les inquiétudes et les intérêts de leurs groupes mandants – non seulement des membres de leurs propres organisations, mais aussi de l’ensemble de la communauté auprès de laquelle ils sont redevables. Elles doivent également être en mesure de faire remonter les informations vers ces différents groupes sur les activités et les programmes des CIF qui les concernent. 11. La langue de travail des CIF est l’anglais. Les personnes représentant des organisations ayant le statut d’observateur doivent avoir une bonne pratique de l’anglais. Critères de représentation équilibrée 12. Des efforts particuliers seront faits pour recruter et sélectionner pour siéger en qualité d’observateurs des organisations représentées par des femmes et/ou qui s’emploient à 4 La capacité à exploiter ces réseaux sera extrêmement importante pour suivre la mise en œuvre des progammes des CIF. Critères de sélection 2014 pour les observateurs des OSC Page 3 sur 4 encourager la participation des femmes à la recherche de solutions aux problèmes du changement climatique. 13. Des efforts particuliers seront faits pour obtenir un équilibre entre les différents types d’organisations (ex. : clubs de réflexion, associations de défense, organisations locales et organismes d’aide). 14. Des efforts particuliers seront faits pour assurer la représentation d’organisations de pays pilotes des CIF. Mandats, obligations et dates des réunions des CIF Les organisations ayant le statut d’observateur siégeront pour un mandat de deux ans qui débutera en janvier 2015. Les personnes représentant des organisations ayant le statut d’observateur devront assister à deux réunions des comités des CIF en 2015 et à deux réunions en 2016. Durant leur mandat, ils devront participer à une séance d’orientation, à une douzaine de téléconférences et réunions « virtuelles », et à un Forum de partenariat. Ils devront également participer de manière productive aux travaux des CIF en répondant aux demandes de contributions sur des documents et, une fois leur mandat achevé, en siégeant au comité consultatif chargé d’aider à sélectionner les observateurs de la mandature suivante. Les organisations de pays développés ayant le statut d’observateur devront être en mesure de couvrir les frais de déplacement associés aux réunions des CIF. Sur demande, l’Unité administrative des CIF couvrira les frais de déplacement des organisations des pays en développement. Informations complémentaires Il est recommandé aux organisations souhaitant se porter candidates aux sièges d’observateurs des OSC de prendre connaissance du document Directives pour l’invitation des représentants de la société civile en qualité d’observateurs aux réunions des comités des Fonds fiduciaires des CIF. Ce document est disponible en anglais, en espagnol et en français sur le site web des CIF, qui contient des informations complémentaires et des données actualisées concernant les projets et les activités des CIF. Critères de sélection 2014 pour les observateurs des OSC Page 4 sur 4