Aider sans s`oublier

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n°12
avril 2017
www.help.lu
1
Dossier
Aider sans s’oublier
Chaque jour, de nombreuses personnes s’occupent d’un de leur
proche, malade, âgé ou convalescent.
Il peut s’agir d’un enfant qui veille sur
un parent qui se remet d’un problème
de santé, d’un conjoint qui assiste
son épouse affaiblie pour les tâches
du quotidien, d’un voisin ou d’une
amie qui prépare les repas et s’assure
que tout va bien… Elles y consacrent
beaucoup de temps et d’énergie, au
point de parfois s’oublier.
La charge pour cet aidant est effectivement importante. Elle est à la
fois psychologique, physique et parfois financière. Quand il s’agit d’une
personne qui assiste son conjoint en
perte d’autonomie, l’aide peut représenter jusqu’à plus de 6 heures par
jour dans certains cas. Petit à petit,
l’aidant change ses propres habitudes. Il ne prend plus le temps de
voir ses amis. Il hésite à sortir de la
maison pour sa promenade matinale. Il reporte une excursion prévue de longue date. Il annule une
visite de contrôle chez le médecin. A
l’arrivée, il s’isole pour se consacrer
entièrement à la personne dont il a
la charge.
Une personne
référente et engagée
Pour éviter de tomber dans ce travers et de souffrir à son tour de la
situation, l’aidant doit lui aussi oser
demander de l’aide. Celle-ci peut
prendre plusieurs formes afin de le
soulager dans la prise en charge de
la personne dépendante, de l’accompagner au quotidien ou encore de
le former à certains actes ou gestes
qui peuvent être délicats ou physiquement pénibles, le but étant
de maintenir le plus haut niveau
de qualité de vie possible au domicile et en même temps de lui permettre de conserver une vie sociale
épanouissante.
Le législateur luxembourgeois, dans
la loi relative à l’assurance-dépendance, a reconnu ce rôle de l’aidant
informel. « L’aidant principal est la
personne qui assume la majorité de
la prise en charge de la personne
dépendante. Il est appelé ‹ aidant
informel › pour le différencier de
l’aidant professionnel (infirmière,
aide-soignant) », explique Catherine Gapenne, directrice du service
Aides et Soins de la Croix-Rouge
luxembourgeoise. Dans la réalité, la
situation est souvent plus complexe
et l’entourage ne se résume pas à un
individu. Pour autant, la Loi permet
d’identifier une personne référente,
l’aidant informel, qui réalise certains
actes du plan de prise en charge, et
ce temps est valorisé par une prestation en espèces.
A côté de cette aide en espèces,
il existe différentes prestations en
nature. En tant que réseau de prestataires de soins, HELP est notamment
là pour guider et accompagner l’aidant et ses proches dans l’organisation de la prise en charge du patient.
Demander de
l'aide est essentiel
pour se préserver
en tant qu'aidant.
bonjour n°12 avril 2017
« La première aide que l’on peut
apporter est de guider l’aidant
dans ses démarches administratives. Beaucoup de personnes sont
perdues et se demandent à quelles
prestations elles ont droit dans le
cadre de l’assurance-dépendance,
comment en profiter, à qui s’adresser », poursuit Catherine Gapenne.
« Nous les informons et les orientons sur la disponibilité des services et leur expliquons comment
faire valoir leurs droits. Ensuite,
nous sommes là pour renseigner,
informer l’aidant par rapport à la
situation vécue par la personne
en difficulté de santé ou en perte
d’autonomie ».
Apprendre à
s’épargner
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Quand il s’occupe d’une personne
dépendante, l’aidant peut rapidement
perdre ses repères, se poser plein de
questions et se retrouver en situation de stress. « Il faut qu’il trouve
une oreille attentive pour partager
ses inquiétudes et craintes. Il est
important de prendre le temps de
lui montrer comment bien pratiquer
certains gestes, adapter son comportement et s’épargner lui-même
pour qu’il soit, au final, plus efficace », ajoute la directrice du service
Dossier
Aides et Soins. L’aidant, par nature,
est dans une position bienveillante
par rapport à la personne dépendante. Il veut s’assurer qu’il fait ce
qu’il faut quand il faut, sans craindre
de mal faire.
Les soins à domicile sont la pierre
angulaire du système de l’assurance-dépendance au Luxembourg.
Ceux-ci permettent de maintenir
chez la personne malade, dépendante ou handicapée une stimulation des capacités, pour qu’elle
reste autonome le plus longtemps
possible. « Le plus important pour
nous est de rapidement mettre
en place un cadre relationnel de
confiance entre l’équipe soignante
et la famille que l’on vient soutenir. Nous ne sommes pas là pour
bouleverser le quotidien, mais pour
nous adapter au mode de vie de
notre client et de son entourage
immédiat. Ce sont eux les experts.
Certes, nous venons avec notre
L’aidant, par nature,
est dans une position
bienveillante par
rapport à la personne
dépendante.
expertise métier pour tenter de
rendre l’expérience plus simple et
agréable. Mais nous devons avant
tout les écouter et bien comprendre
leurs attentes et veiller à respecter
leur expertise familiale », précise
Catherine Gapenne.
Un lien familial à
préserver
Pour soulager l’aidant, l’accueil de
jour est offert aux personnes qui
ne peuvent ou ne veulent plus rester chez elles toute la journée et
qui sont mieux encadrées dans un
centre de jour spécialisé. La coordination des centres de jour se charge
d’assurer le transport du client du
domicile vers le centre ainsi que le
retour. Durant toute la journée, le
centre garantit non seulement l’accueil et les repas, mais également
des activités thérapeutiques ou de
loisirs. Pendant ce temps, l’aidant
peut profiter d’un peu de répit et
participer à différentes activités de
son choix, sortir, bouger, se ressourcer. Pour les patients qui ne peuvent
pas fréquenter les centres de jour, le
réseau assure des gardes à domicile
auprès de la personne dépendante
afin de libérer l’aidant quelques
heures par semaine pour lui permettre un peu de répit.
Quelles que soient les actions
menées, elles contribuent à faire
en sorte que les aidants gardent
un lien constructif avec la personne
en perte d’autonomie. Avant d’être
une personne dépendante, le client
du réseau HELP reste avant tout
un conjoint ou un parent, avec son
histoire. « C’est aussi pour l’aider
à endosser ce rôle d’aidant sans
mettre de côté son premier rôle
de mari, d’épouse, d’enfant ou de
proche que nous veillons à soutenir la famille, dès notre première
visite, mais aussi tout au long de
la prise en charge », insiste Catherine Gapenne. « L’aidant prend une
part active, volontaire et déterminée dans la prise en charge de la
personne à domicile. En fonction de
ses besoins, nous veillerons à l’accompagner afin qu’il pose les bons
gestes et apprenne à s’occuper de
choses qui lui étaient jusqu’ici peu
familières. A côté du vouloir faire, il
y a le pouvoir faire. L’important est
de maintenir cette capacité de l’aidant à intervenir au quotidien, dans
la longévité, en tenant compte de
ses propres ressources, physiques
et mentales. »
Prendre soin de l’autre… en prenant soin de soi
Du 13 au 15 mars derniers, quatre
aidants accompagnés de la personne dont ils ont la charge ont participé à un séjour de ressourcement
à Lipperscheid. Cette première expérience, soutenue par le ministère de
la Famille dans le contexte du Plan
Démence, a permis aux aidants de
profiter de trois jours de repos, dans
un cadre calme et agréable. « Le
séjour était organisé en deux parties, avec un programme pour l’accompagnant et un autre pour l’accompagné », explique Carole van
der Zande, chargée de missions au
sein de la Croix-Rouge luxembourgeoise. Durant la journée, pendant
que la personne démente atteinte
de troubles cognitifs était prise en
charge par le Centre de jour Uelzechtdall à Lorentzweiler, l’accompagnant profitait de différentes excursions et participait à des groupes de
discussion. « Dès leur arrivée à l’hôtel Leweck, les aidants ont été pris
en charge par notre équipe. Ils ont
pu discuter avec notre psychologue
afin de faire connaissance. L’idée
était de leur permettre de se rapprocher le plus rapidement possible.
Les quatre aidants se sont très vite
trouvé des points communs. » Ils
ont beaucoup échangé, notamment avec Jean-Marie Desbordes,
chargé de direction de l’Info-Zenter Demenz, partenaire du projet. Ils
ont surtout pu sortir de leur cadre
de vie habituel au cours de trois
jours très ensoleillés. « Il n’est pas
évident pour un aidant et un aidé de
faire la démarche, d’affronter l’inconnu, mais les retours des participants à ce premier projet ‹ Prendre
soin de l’autre… en prenant soin de
soi › ont été très positifs », ajoute
Carole van der Zande. « Nous espérons pouvoir renouveler l’expérience
dans le futur. Tout dépendra de la
demande et du soutien que nous
pourrons obtenir du ministère de
la Famille et de l’Intégration. Toute
personne intéressée pour participer
à cette expérience peut d’ores et
déjà se manifester. Nous l’informerons d’éventuels séjours organisés à
l’avenir. »
Informations
Carole van der Zande, 27 55-3027 ou
[email protected]
Les aidants améliorent leur qualité de vie en se ressourçant régulièrement grâce
à la pratique de loisirs et en parlant de leurs expériences avec d'autres personnes
concernées par la même thématique.
Aider sans s’oublier
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« Le plus important pour nous est de rapidement mettre en place un cadre relationnel de confiance entre l’équipe soignante et la famille que l’on vient soutenir. », d'après Catherine Gapenne.
Prendre soin de
soi est primordial
quand on s’occupe
d’un proche.
Die deutsche Version des
Themas finden Sie unter
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Si vous aidez l'un de vos proches, n'oubliez pas de vous préserver.
Faites-vous aider
•Faites-vous accompagner dans
l’organisation et le suivi de la
prise en charge de votre proche.
•Acceptez le fait de ne pas savoir tout
faire, ou d'être irréprochable dans le
soin : le lien et l'affection sont plus
importants à préserver que votre
rôle de soignant qui peut être relayé
par un professionnel.
•Prenez des temps de répit pour
vous dans la journée. Aménagez-vous un coin pour vous dans
la maison.
•Des aides extérieures peuvent
vous soulager dans la gestion du
quotidien (centre de jour, infirmier à domicile, kinésithérapeute,
aide-ménagère...).
Accordez-vous des moments
de répit
•Acceptez l'intervention de professionnels du maintien au domicile
pour faciliter le quotidien.
•Aménagez-vous des temps de sortie, en prévoyant si besoin un relais
à domicile.
Echangez, partagez vos
émotions
•Préservez les liens antérieurs, naturels, amicaux, associatifs ou formels.
•Cherchez des solutions pour des
vacances, des week-ends, des
heures de détente, des heures
rien que pour vous, dans la
semaine.
•Exprimez vos difficultés, vos soucis et une éventuelle culpabilité
auprès d'un tiers professionnel
ou non, pour ne pas rester « prisonnier » de la maladie.
•Avec les amis et la famille, sortez des
discussions autour de la maladie.
•Pratiquez une activité sportive ou
culturelle.
•Prenez régulièrement des nouvelles
du reste de la famille, rester au
contact des amis.
•Rencontrez d’autres personnes.
•Sécurisez le domicile, pour ne pas
être en permanence dans l'inquiétude de ce que fait le malade
hors de votre surveillance : accès
sous clé, placards verrouillés…
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bonjour n°12 avril 2017
Actualités / Aktuelles
Le Dossier de Soins Partagé (DSP)
continue son déploiement progressif
Depuis son lancement officiel en
phase pilote en mai 2015, le Dossier de Soins Partagé (DSP), le dossier de santé électronique personnel et sécurisé du patient mis à
disposition par l’Agence eSanté,
continue son déploiement progressif et trouve ainsi un nombre croissant d’utilisateurs, tant patients
que professionnels de santé.
Si le déploiement du DSP pilote est
principalement ciblé aux patients
qui ont un médecin référent, depuis
septembre 2015 l’Agence eSanté a
élargi le dispositif aux patients dits
« volontaires » (des patients n’ayant
pas signé de convention médecin
référent mais souhaitant d’ores et
déjà disposer de leur DSP). Cet élargissement du dispositif, couplé au
nombre grandissant de structures de
santé (hôpitaux, laboratoires, soins à
domicile, …) et de médecins libéraux
partenaires du dispositif DSP pilote,
impacte positivement le nombre
de DSP ouverts. Cet impact positif
se reflète également au niveau du
nombre de documents déposés dans
le DSP, qui en l’espace de 6 mois a
plus que doublé, passant de 6 000
à plus de 14 000 documents, avec
un volume qui s’accélère toutes les
semaines.
Cette évolution favorable, ainsi
que le taux de fermeture de DSP
infime (0,7 %), permet à l’Agence
eSanté d’être confiante pour la
généralisation du DSP à toutes les
personnes affiliées à la sécurité
sociale luxembourgeoise, prévue
dès que le règlement grand-ducal
y afférent sera voté.
Envie d’ouvrir votre DSP ?
Contactez le Helpdesk de l’Agence eSanté :
•par téléphone : 27 12 50 18 33
•par email : [email protected]
•via le site internet : www.esante.lu
Le Dossier de Soins Partagé, c’est quoi ?
C’est le dossier de santé électronique, personnel et sécurisé qui est
sous le contrôle direct du patient. Il regroupe ses données de santé
essentielles renseignées par les différents professionnels de santé
intervenant dans le parcours de soins de santé du patient et à qui
celui-ci a donné le droit d’accès.
La valeur ajoutée du DSP
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Je suis professionnel de santé,
le DSP va me permettre :
•d’avoir un accès direct aux données de santé pertinentes de
mon patient nécessaires dans le cadre de l’exercice de ma
profession ;
•de faciliter la communication avec mes confrères de santé ;
•de contribuer à la continuité des soins de mon patient ;
•de réduire mes échanges de données de santé en format papier.
Le DSP de mon patient me donne une vue d’ensemble de son
historique de santé et permet de contribuer à une meilleure
prise en charge de mon patient.
Je suis patient,
j’ai la main sur mon DSP :
•je décide qui y aura accès ;
•je peux tracer qui a eu accès à laquelle de mes données et quand ;
•je peux consulter mes données de santé moi-même ;
•je peux masquer certains documents partagés ;
•j’ai une zone d’expression personnelle ;
•je peux décider à tout moment de fermer mon DSP.
Je deviens donc acteur de ma santé et garde la maîtrise des
accès et de la nature des échanges.
Depuis son lancement officiel en phase pilote en mai 2015, le Dossier de Soins Partagé (DSP)
continue son déploiement progressif.
Actualités / Aktuelles
www.help.lu
Depression:
Reden wir darüber.
Der Weltgesundheitstag, der in jedem
Jahr am 7. April gefeiert wird, ist eine
einmalige Chance, auf ein konkretes
Gesundheitsthema aufmerksam zu
machen, das die ganze Welt betrifft.
Im Jahr 2017 lautet das Thema für
die
Weltgesundheitsorganisation:
Depression.
Fähigkeit des Patienten, seinen Alltag
zu bewältigen. Dies hat manchmal
verheerende Folgen für die Beziehungen zur Familie und zu Freunden,
oder auch für die Fähigkeit, seinen
Lebensunterhalt zu verdienen. Im
schlimmsten Fall kann die Depression
zu Selbstmord führen.
Depressionen betreffen Menschen
aller Altersgruppen und Lebenssituationen. Sie verursacht eine seelische
Not und hat Auswirkungen auf die
Es ist jedoch möglich, Depressionen vorzubeugen und sie zu behandeln. Ein besseres Verständnis der
Depression, ihrer Präventions- und
www.who.int/campaigns/world-health-day/2017/
Heilungsmöglichkeiten würde es
ermöglichen, die mit dieser Krankheit verbundene Stigmatisierung zu
verringern und die betroffenen Menschen ermutigen, um Hilfe zu bitten.
Eine Depression kann jeden treffen.
Diese Kampagne richtet sich an alle,
unabhängig von Alter, Geschlecht
oder sozialem Status. Dennoch stehen drei Gruppen besonders im
Fokus, die unverhältnismäßig oft von
Depressionen betroffen sind, nämlich:
Jugendliche und junge Erwachsene,
Frauen im gebärfähigen Alter (besonders nach der Entbindung) und ältere
Menschen (über 60 Jahre).
Es ist möglich, einer Depression vorzubeugen und sie effizient zu behandeln. Dies gelingt in der Regel durch
Gesprächstherapien, antidepressive
Medikamente oder eine Verbindung
aus beiden. Über die Depression mit
einer Vertrauensperson zu sprechen,
ist der erste Schritt zur Heilung.
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La dépression provoque une détresse morale avec parfois des conséquences désastreuses.
Dépression : parlons-en
La Journée mondiale de la santé,
célébrée chaque année le 7 avril,
offre une occasion unique de se
mobiliser autour d’un thème de
santé spécifique qui concerne le
monde entier. En 2017, le thème de
la campagne de l'Organisation mondiale de la Santé est la dépression.
l’aptitude des personnes à effectuer les tâches de la vie quotidienne,
avec parfois des conséquences
désastreuses sur les relations avec la
famille et les amis et sur l’aptitude
des personnes touchées à gagner
leur vie. Dans le pire des cas, la
dépression peut conduire au suicide.
La dépression touche les personnes
de tous les âges et de tous les horizons. Elle provoque une détresse
morale et a une incidence sur
Toutefois, il est possible de prévenir et de traiter la dépression. Mieux
comprendre la dépression, connaître
les moyens de la prévenir et de la
www.who.int/campaigns/world-health-day/2017/fr/
guérir, permettra de réduire la stigmatisation associée à cette maladie
et d’encourager davantage de personnes à demander de l’aide.
et jeunes adultes, les femmes en âge
de procréer (en particulier après l’accouchement) et les personnes âgées
(plus de 60 ans).
La dépression peut toucher n’importe
qui. Cette campagne s’adresse donc
à tout le monde, quel que soit l’âge,
le sexe ou le statut social. Une attention particulière est toutefois portée à trois groupes qui sont touchés
de manière disproportionnée par la
dépression, à savoir : les adolescents
Il est possible de prévenir et de traiter efficacement la dépression, généralement à l’aide de thérapies par la
parole, de médicaments antidépresseurs ou d’une association des deux.
Parler de la dépression avec des personnes de confiance est la première
étape vers la guérison.
bonjour n°12 avril 2017
Actualités / Aktuelles HELP
« Un Club Senior destiné à rassembler
les différentes communautés »
Un nouveau Club Senior ouvrira
bientôt ses portes à Esch-sur-Alzette. Rencontre avec Manuela
Lorenzo, la nouvelle chargée de
direction qui va porter ce projet
interculturel novateur, soutenu
par le ministère de la Famille
et de l’Intégration et la Ville
d’Esch.
6
Pouvez-vous nous
présenter le futur
Club Senior
d’Esch-sur-Alzette ?
L’idée est de créer un Club Senior
capable de rassembler les différentes
communautés présentes sur la commune. Notre volonté est véritablement
d’être ouvert à toutes et tous, que l’on
soit d’origine luxembourgeoise, portugaise, capverdienne, italienne, belge,
française, etc. Tout le monde est le
bienvenu. Et même si la thématique
des langues va se poser, nous réfléchissons déjà à des activités comme
la danse ou le chant qui n’exigent
pas une connaissance approfondie de
la langue de l’autre. On pourra aussi
imaginer des visites d’exposition en
2 langues avec un guide bilingue par
exemple. L’important pour nous est de
permettre aux gens de sortir de chez
eux, de bouger et de garder une vie
active au-delà de 50 ans.
Pouvez-vous déjà nous
dévoiler une partie du
programme à venir ?
Une large palette d’activités sera proposée. J’ai rencontré plusieurs responsables de Clubs Seniors à travers
le pays pour profiter de leur expérience. Nous voulons proposer aux
seniors de découvrir de nouvelles
activités, sportives ou culturelles. Personnellement, j’ai auparavant travaillé au sein de la Maison des Associations, une association active dans
le domaine de la cohésion sociale et
de l’intégration des non-Luxembourgeois dans la société. J’ai notamment travaillé sur le terrain avec des
seniors migrants. C’est un domaine
qui me passionne. Mon but reste le
même : éviter l’isolement des seniors,
créer du lien social, favoriser les nouvelles rencontres et les amitiés. Nous
serons également là pour guider les
personnes qui souhaitent s’investir
davantage dans un projet et s’engager dans le bénévolat par exemple.
A partir de quand le
club sera-t-il actif ?
Le premier programme d’activités sera publié en septembre mais
il est possible que nous organisions
quelques activités dès les mois de
juin-juillet. Nous sommes soutenus
par le ministère de la Famille et de
l’Intégration, ainsi que par la Ville
d’Esch, deux entités qui veulent promouvoir l’interculturalité.
HELP bietet regelmäßig Aktivitäten,
die wirklich Spaß machen!
Seit Ende 2016 bekommt die Tagesstätte Niederanven vom Syrdall
Heem regelmäßig Besuch von den
Clowns der Vereinigung „Ile aux
Clowns“. Es zeigt sich jedes Mal,
dass Lachen die allerbeste Medizin
ist. Denn Lachen kennt kein Alter.
Die beiden Clowns zauberten Fröhlichkeit in die Gesichter unserer
Kunden. Achtung! Lachen und Fröhlichkeit sind ansteckend.
„Ile aux Clowns“ besucht regelmässig die Tagesstätte in Niederanven.
„Weiberfastnacht“ am Muselheem
huet matt flotter Fuesmusik, Gesank
an Danz stattfonnt. Gudd Laun an
ausgeloosse Stëmmung waren um
rendez-vous.
„Weiberfastnacht“ mat flotter Stëmmung am Muselheem
Témoignages / Testimonials
www.help.lu
„Hier gibt es immer etwas zu tun!“
Frau Muller ist 69 Jahre alt und
ist seit über 10 Jahren Klientin
bei HELP. „Das Personal von HELP
kommt jeden Tag zu mir nach
Hause, um mich zu pflegen. Sie sind
alle sehr nett! Ich habe auch an
zwei Reisen nach Palma di Majorca
mit dem Service ‚Activités et Loisirs’ von HELP teilgenommen, es
war eine sehr schöne Erfahrung.
Es hat mir richtig gutgetan. Deshalb habe ich jetzt vor, im kommenden September 3 Tage im Elsass zu
verbringen.“
Seit 10 Jahren besucht die Dame an
4 Tagen die Woche die Tagesstätte
in Lorentzweiler. „Ich komme jedes
Mal mit viel Freude in die Tagesstätte!“, fasst Frau Muller begeistert
zusammen. Hier kann sie viel unternehmen und aktiv bleiben. Frau Muller hat viele verschiedene Hobbies
wie Musik, malen oder Bingo spielen. Einige ihrer selbstgemalten Bilder hängen sogar an den Wänden
der Einrichtung. Sie ist eine fleißige
Künstlerin: Sie arbeitet oft ein Jahr
lang an einem Bild.
Carina und Frau Muller unterhalten sich über die unterschiedlichen Aktivitäten.
Seit 10 Jahren
besucht Frau Muller
die HELP-Tagesstätte
in Lorentzweiler.
„Hier gibt es immer etwas zu tun!
Und ich freue mich jedesmal darauf, mit anderen Menschen und
dem Personal zu reden.“ Einmal
im Monat besuchen kleine Kinder
aus der naheliegenden Krippe die
älteren Leute in der Tagesstätte.
„Das ist dann ein besonderer Tag:
Die Kinder bringen viel Energie
und Stimmung mit. Wir machen
dann zusammen Musik oder
backen. Die Augenblicke mit den
Kindern will ich auf keinen Fall
verpassen!“
« J’apprends beaucoup des personnes âgées »
Carina est éducatrice au Centre de Jour depuis 2012.
Si vous vous rendez au centre de
jour de Lorentzweiler, vous rencontrerez Carina Ferreira. Elle y
est éducatrice depuis 2012 et
ne tarit pas d’éloge quant à son
métier : « Chaque jour est différent ici. Je propose des activités et
les mets en place pour les clients
de la structure. L’ennui, nous ne
connaissons pas ! ». Durant toute
la journée, le centre garantit non
seulement l’accueil et les repas,
mais également des activités thérapeutiques ou de loisirs. Il est
un lieu d’accueil et de vie sociale
répondant très spécifiquement aux
demandes et besoins des clients.
« J’attache beaucoup d’importance aux échanges et j’essaie de
proposer des activités stimulantes
pour favoriser l’autonomie des
personnes. Pour la mémoire, j’organise des quiz ou des jeux appropriés. Les clients sont toujours très
réceptifs et enthousiastes. Toutes
ces activités créent une ambiance
conviviale. Et je prends bien sûr le
temps de discuter avec eux, j’apprends chaque jour beaucoup des
personnes âgées. »
Durant toute la
journée, le centre
garantit des activités
thérapeutiques
ou de loisirs.
7
bonjour n°12 avril 2017
Activités et Loisirs
Programme Activités et loisirs
MAI
JUIN
03 – 06 mai 2017
01 juin 2017
Séjour à Keukenhof (Pays-Bas)
04 mai 2017
Kino an Iessen (Esch-sur-Alzette)
13 – 16 juin 2017
Kino a Kaffi (Esch-sur-Alzette)
09 mai 2017
Séjour en Forêt Noire (Allemagne)
15 juin 2017
Kino Belval Plaza (Esch-sur-Alzette)
11 mai 2017
Kino mat Häerz
(Cinémathèque / Luxembourg)
16 mai 2017
Kino mat Häerz
(Cinémathèque / Luxembourg)
16 juin 2017
Excursion à Maastriicht (Pays-Bas)
22 juin 2017
Excursion à Orval (Belgique)
16 mai 2017
Concert de gala au profit de la
Croix-Rouge luxembourgeoise
18 mai 2017
Kino mat Häerz
(Cinémathèque Cloche d’Or / Luxembourg)
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ou ne plus la recevoir, contactez-nous
au 26 70 26 ou à [email protected]
Kino mat Häerz
(Cinémathèque Cloche d’Or / Luxembourg)
JUILLET
04 juillet 2017
Kino Belval Plaza (Esch-sur-Alzette)
21 juillet 2017
Croisière sur la Moselle
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HELP Activités et Loisirs · 89, rue Jean-Pierre Michels
L-4243 Esch-sur-Alzette
Si vos réponses sont correctes, vous recevrez un bon
« Kino a Kaffi » pour un après-midi convivial au cinéma !
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Impressum Verantwortlicher Herausgeber: Paul Bach Koordination: Chloé Kolb Adresse: 11, Place Dargent L-1413 Luxembourg T. 26 70 26
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