n°12 avril 2017 www.help.lu 1 Dossier Aider sans s’oublier Chaque jour, de nombreuses personnes s’occupent d’un de leur proche, malade, âgé ou convalescent. Il peut s’agir d’un enfant qui veille sur un parent qui se remet d’un problème de santé, d’un conjoint qui assiste son épouse affaiblie pour les tâches du quotidien, d’un voisin ou d’une amie qui prépare les repas et s’assure que tout va bien… Elles y consacrent beaucoup de temps et d’énergie, au point de parfois s’oublier. La charge pour cet aidant est effectivement importante. Elle est à la fois psychologique, physique et parfois financière. Quand il s’agit d’une personne qui assiste son conjoint en perte d’autonomie, l’aide peut représenter jusqu’à plus de 6 heures par jour dans certains cas. Petit à petit, l’aidant change ses propres habitudes. Il ne prend plus le temps de voir ses amis. Il hésite à sortir de la maison pour sa promenade matinale. Il reporte une excursion prévue de longue date. Il annule une visite de contrôle chez le médecin. A l’arrivée, il s’isole pour se consacrer entièrement à la personne dont il a la charge. Une personne référente et engagée Pour éviter de tomber dans ce travers et de souffrir à son tour de la situation, l’aidant doit lui aussi oser demander de l’aide. Celle-ci peut prendre plusieurs formes afin de le soulager dans la prise en charge de la personne dépendante, de l’accompagner au quotidien ou encore de le former à certains actes ou gestes qui peuvent être délicats ou physiquement pénibles, le but étant de maintenir le plus haut niveau de qualité de vie possible au domicile et en même temps de lui permettre de conserver une vie sociale épanouissante. Le législateur luxembourgeois, dans la loi relative à l’assurance-dépendance, a reconnu ce rôle de l’aidant informel. « L’aidant principal est la personne qui assume la majorité de la prise en charge de la personne dépendante. Il est appelé ‹ aidant informel › pour le différencier de l’aidant professionnel (infirmière, aide-soignant) », explique Catherine Gapenne, directrice du service Aides et Soins de la Croix-Rouge luxembourgeoise. Dans la réalité, la situation est souvent plus complexe et l’entourage ne se résume pas à un individu. Pour autant, la Loi permet d’identifier une personne référente, l’aidant informel, qui réalise certains actes du plan de prise en charge, et ce temps est valorisé par une prestation en espèces. A côté de cette aide en espèces, il existe différentes prestations en nature. En tant que réseau de prestataires de soins, HELP est notamment là pour guider et accompagner l’aidant et ses proches dans l’organisation de la prise en charge du patient. Demander de l'aide est essentiel pour se préserver en tant qu'aidant. bonjour n°12 avril 2017 « La première aide que l’on peut apporter est de guider l’aidant dans ses démarches administratives. Beaucoup de personnes sont perdues et se demandent à quelles prestations elles ont droit dans le cadre de l’assurance-dépendance, comment en profiter, à qui s’adresser », poursuit Catherine Gapenne. « Nous les informons et les orientons sur la disponibilité des services et leur expliquons comment faire valoir leurs droits. Ensuite, nous sommes là pour renseigner, informer l’aidant par rapport à la situation vécue par la personne en difficulté de santé ou en perte d’autonomie ». Apprendre à s’épargner 2 Quand il s’occupe d’une personne dépendante, l’aidant peut rapidement perdre ses repères, se poser plein de questions et se retrouver en situation de stress. « Il faut qu’il trouve une oreille attentive pour partager ses inquiétudes et craintes. Il est important de prendre le temps de lui montrer comment bien pratiquer certains gestes, adapter son comportement et s’épargner lui-même pour qu’il soit, au final, plus efficace », ajoute la directrice du service Dossier Aides et Soins. L’aidant, par nature, est dans une position bienveillante par rapport à la personne dépendante. Il veut s’assurer qu’il fait ce qu’il faut quand il faut, sans craindre de mal faire. Les soins à domicile sont la pierre angulaire du système de l’assurance-dépendance au Luxembourg. Ceux-ci permettent de maintenir chez la personne malade, dépendante ou handicapée une stimulation des capacités, pour qu’elle reste autonome le plus longtemps possible. « Le plus important pour nous est de rapidement mettre en place un cadre relationnel de confiance entre l’équipe soignante et la famille que l’on vient soutenir. Nous ne sommes pas là pour bouleverser le quotidien, mais pour nous adapter au mode de vie de notre client et de son entourage immédiat. Ce sont eux les experts. Certes, nous venons avec notre L’aidant, par nature, est dans une position bienveillante par rapport à la personne dépendante. expertise métier pour tenter de rendre l’expérience plus simple et agréable. Mais nous devons avant tout les écouter et bien comprendre leurs attentes et veiller à respecter leur expertise familiale », précise Catherine Gapenne. Un lien familial à préserver Pour soulager l’aidant, l’accueil de jour est offert aux personnes qui ne peuvent ou ne veulent plus rester chez elles toute la journée et qui sont mieux encadrées dans un centre de jour spécialisé. La coordination des centres de jour se charge d’assurer le transport du client du domicile vers le centre ainsi que le retour. Durant toute la journée, le centre garantit non seulement l’accueil et les repas, mais également des activités thérapeutiques ou de loisirs. Pendant ce temps, l’aidant peut profiter d’un peu de répit et participer à différentes activités de son choix, sortir, bouger, se ressourcer. Pour les patients qui ne peuvent pas fréquenter les centres de jour, le réseau assure des gardes à domicile auprès de la personne dépendante afin de libérer l’aidant quelques heures par semaine pour lui permettre un peu de répit. Quelles que soient les actions menées, elles contribuent à faire en sorte que les aidants gardent un lien constructif avec la personne en perte d’autonomie. Avant d’être une personne dépendante, le client du réseau HELP reste avant tout un conjoint ou un parent, avec son histoire. « C’est aussi pour l’aider à endosser ce rôle d’aidant sans mettre de côté son premier rôle de mari, d’épouse, d’enfant ou de proche que nous veillons à soutenir la famille, dès notre première visite, mais aussi tout au long de la prise en charge », insiste Catherine Gapenne. « L’aidant prend une part active, volontaire et déterminée dans la prise en charge de la personne à domicile. En fonction de ses besoins, nous veillerons à l’accompagner afin qu’il pose les bons gestes et apprenne à s’occuper de choses qui lui étaient jusqu’ici peu familières. A côté du vouloir faire, il y a le pouvoir faire. L’important est de maintenir cette capacité de l’aidant à intervenir au quotidien, dans la longévité, en tenant compte de ses propres ressources, physiques et mentales. » Prendre soin de l’autre… en prenant soin de soi Du 13 au 15 mars derniers, quatre aidants accompagnés de la personne dont ils ont la charge ont participé à un séjour de ressourcement à Lipperscheid. Cette première expérience, soutenue par le ministère de la Famille dans le contexte du Plan Démence, a permis aux aidants de profiter de trois jours de repos, dans un cadre calme et agréable. « Le séjour était organisé en deux parties, avec un programme pour l’accompagnant et un autre pour l’accompagné », explique Carole van der Zande, chargée de missions au sein de la Croix-Rouge luxembourgeoise. Durant la journée, pendant que la personne démente atteinte de troubles cognitifs était prise en charge par le Centre de jour Uelzechtdall à Lorentzweiler, l’accompagnant profitait de différentes excursions et participait à des groupes de discussion. « Dès leur arrivée à l’hôtel Leweck, les aidants ont été pris en charge par notre équipe. Ils ont pu discuter avec notre psychologue afin de faire connaissance. L’idée était de leur permettre de se rapprocher le plus rapidement possible. Les quatre aidants se sont très vite trouvé des points communs. » Ils ont beaucoup échangé, notamment avec Jean-Marie Desbordes, chargé de direction de l’Info-Zenter Demenz, partenaire du projet. Ils ont surtout pu sortir de leur cadre de vie habituel au cours de trois jours très ensoleillés. « Il n’est pas évident pour un aidant et un aidé de faire la démarche, d’affronter l’inconnu, mais les retours des participants à ce premier projet ‹ Prendre soin de l’autre… en prenant soin de soi › ont été très positifs », ajoute Carole van der Zande. « Nous espérons pouvoir renouveler l’expérience dans le futur. Tout dépendra de la demande et du soutien que nous pourrons obtenir du ministère de la Famille et de l’Intégration. Toute personne intéressée pour participer à cette expérience peut d’ores et déjà se manifester. Nous l’informerons d’éventuels séjours organisés à l’avenir. » Informations Carole van der Zande, 27 55-3027 ou [email protected] Les aidants améliorent leur qualité de vie en se ressourçant régulièrement grâce à la pratique de loisirs et en parlant de leurs expériences avec d'autres personnes concernées par la même thématique. Aider sans s’oublier www.help.lu « Le plus important pour nous est de rapidement mettre en place un cadre relationnel de confiance entre l’équipe soignante et la famille que l’on vient soutenir. », d'après Catherine Gapenne. Prendre soin de soi est primordial quand on s’occupe d’un proche. Die deutsche Version des Themas finden Sie unter www.help.lu Si vous aidez l'un de vos proches, n'oubliez pas de vous préserver. Faites-vous aider •Faites-vous accompagner dans l’organisation et le suivi de la prise en charge de votre proche. •Acceptez le fait de ne pas savoir tout faire, ou d'être irréprochable dans le soin : le lien et l'affection sont plus importants à préserver que votre rôle de soignant qui peut être relayé par un professionnel. •Prenez des temps de répit pour vous dans la journée. Aménagez-vous un coin pour vous dans la maison. •Des aides extérieures peuvent vous soulager dans la gestion du quotidien (centre de jour, infirmier à domicile, kinésithérapeute, aide-ménagère...). Accordez-vous des moments de répit •Acceptez l'intervention de professionnels du maintien au domicile pour faciliter le quotidien. •Aménagez-vous des temps de sortie, en prévoyant si besoin un relais à domicile. Echangez, partagez vos émotions •Préservez les liens antérieurs, naturels, amicaux, associatifs ou formels. •Cherchez des solutions pour des vacances, des week-ends, des heures de détente, des heures rien que pour vous, dans la semaine. •Exprimez vos difficultés, vos soucis et une éventuelle culpabilité auprès d'un tiers professionnel ou non, pour ne pas rester « prisonnier » de la maladie. •Avec les amis et la famille, sortez des discussions autour de la maladie. •Pratiquez une activité sportive ou culturelle. •Prenez régulièrement des nouvelles du reste de la famille, rester au contact des amis. •Rencontrez d’autres personnes. •Sécurisez le domicile, pour ne pas être en permanence dans l'inquiétude de ce que fait le malade hors de votre surveillance : accès sous clé, placards verrouillés… 3 bonjour n°12 avril 2017 Actualités / Aktuelles Le Dossier de Soins Partagé (DSP) continue son déploiement progressif Depuis son lancement officiel en phase pilote en mai 2015, le Dossier de Soins Partagé (DSP), le dossier de santé électronique personnel et sécurisé du patient mis à disposition par l’Agence eSanté, continue son déploiement progressif et trouve ainsi un nombre croissant d’utilisateurs, tant patients que professionnels de santé. Si le déploiement du DSP pilote est principalement ciblé aux patients qui ont un médecin référent, depuis septembre 2015 l’Agence eSanté a élargi le dispositif aux patients dits « volontaires » (des patients n’ayant pas signé de convention médecin référent mais souhaitant d’ores et déjà disposer de leur DSP). Cet élargissement du dispositif, couplé au nombre grandissant de structures de santé (hôpitaux, laboratoires, soins à domicile, …) et de médecins libéraux partenaires du dispositif DSP pilote, impacte positivement le nombre de DSP ouverts. Cet impact positif se reflète également au niveau du nombre de documents déposés dans le DSP, qui en l’espace de 6 mois a plus que doublé, passant de 6 000 à plus de 14 000 documents, avec un volume qui s’accélère toutes les semaines. Cette évolution favorable, ainsi que le taux de fermeture de DSP infime (0,7 %), permet à l’Agence eSanté d’être confiante pour la généralisation du DSP à toutes les personnes affiliées à la sécurité sociale luxembourgeoise, prévue dès que le règlement grand-ducal y afférent sera voté. Envie d’ouvrir votre DSP ? Contactez le Helpdesk de l’Agence eSanté : •par téléphone : 27 12 50 18 33 •par email : [email protected] •via le site internet : www.esante.lu Le Dossier de Soins Partagé, c’est quoi ? C’est le dossier de santé électronique, personnel et sécurisé qui est sous le contrôle direct du patient. Il regroupe ses données de santé essentielles renseignées par les différents professionnels de santé intervenant dans le parcours de soins de santé du patient et à qui celui-ci a donné le droit d’accès. La valeur ajoutée du DSP 4 Je suis professionnel de santé, le DSP va me permettre : •d’avoir un accès direct aux données de santé pertinentes de mon patient nécessaires dans le cadre de l’exercice de ma profession ; •de faciliter la communication avec mes confrères de santé ; •de contribuer à la continuité des soins de mon patient ; •de réduire mes échanges de données de santé en format papier. Le DSP de mon patient me donne une vue d’ensemble de son historique de santé et permet de contribuer à une meilleure prise en charge de mon patient. Je suis patient, j’ai la main sur mon DSP : •je décide qui y aura accès ; •je peux tracer qui a eu accès à laquelle de mes données et quand ; •je peux consulter mes données de santé moi-même ; •je peux masquer certains documents partagés ; •j’ai une zone d’expression personnelle ; •je peux décider à tout moment de fermer mon DSP. Je deviens donc acteur de ma santé et garde la maîtrise des accès et de la nature des échanges. Depuis son lancement officiel en phase pilote en mai 2015, le Dossier de Soins Partagé (DSP) continue son déploiement progressif. Actualités / Aktuelles www.help.lu Depression: Reden wir darüber. Der Weltgesundheitstag, der in jedem Jahr am 7. April gefeiert wird, ist eine einmalige Chance, auf ein konkretes Gesundheitsthema aufmerksam zu machen, das die ganze Welt betrifft. Im Jahr 2017 lautet das Thema für die Weltgesundheitsorganisation: Depression. Fähigkeit des Patienten, seinen Alltag zu bewältigen. Dies hat manchmal verheerende Folgen für die Beziehungen zur Familie und zu Freunden, oder auch für die Fähigkeit, seinen Lebensunterhalt zu verdienen. Im schlimmsten Fall kann die Depression zu Selbstmord führen. Depressionen betreffen Menschen aller Altersgruppen und Lebenssituationen. Sie verursacht eine seelische Not und hat Auswirkungen auf die Es ist jedoch möglich, Depressionen vorzubeugen und sie zu behandeln. Ein besseres Verständnis der Depression, ihrer Präventions- und www.who.int/campaigns/world-health-day/2017/ Heilungsmöglichkeiten würde es ermöglichen, die mit dieser Krankheit verbundene Stigmatisierung zu verringern und die betroffenen Menschen ermutigen, um Hilfe zu bitten. Eine Depression kann jeden treffen. Diese Kampagne richtet sich an alle, unabhängig von Alter, Geschlecht oder sozialem Status. Dennoch stehen drei Gruppen besonders im Fokus, die unverhältnismäßig oft von Depressionen betroffen sind, nämlich: Jugendliche und junge Erwachsene, Frauen im gebärfähigen Alter (besonders nach der Entbindung) und ältere Menschen (über 60 Jahre). Es ist möglich, einer Depression vorzubeugen und sie effizient zu behandeln. Dies gelingt in der Regel durch Gesprächstherapien, antidepressive Medikamente oder eine Verbindung aus beiden. Über die Depression mit einer Vertrauensperson zu sprechen, ist der erste Schritt zur Heilung. 5 La dépression provoque une détresse morale avec parfois des conséquences désastreuses. Dépression : parlons-en La Journée mondiale de la santé, célébrée chaque année le 7 avril, offre une occasion unique de se mobiliser autour d’un thème de santé spécifique qui concerne le monde entier. En 2017, le thème de la campagne de l'Organisation mondiale de la Santé est la dépression. l’aptitude des personnes à effectuer les tâches de la vie quotidienne, avec parfois des conséquences désastreuses sur les relations avec la famille et les amis et sur l’aptitude des personnes touchées à gagner leur vie. Dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide. La dépression touche les personnes de tous les âges et de tous les horizons. Elle provoque une détresse morale et a une incidence sur Toutefois, il est possible de prévenir et de traiter la dépression. Mieux comprendre la dépression, connaître les moyens de la prévenir et de la www.who.int/campaigns/world-health-day/2017/fr/ guérir, permettra de réduire la stigmatisation associée à cette maladie et d’encourager davantage de personnes à demander de l’aide. et jeunes adultes, les femmes en âge de procréer (en particulier après l’accouchement) et les personnes âgées (plus de 60 ans). La dépression peut toucher n’importe qui. Cette campagne s’adresse donc à tout le monde, quel que soit l’âge, le sexe ou le statut social. Une attention particulière est toutefois portée à trois groupes qui sont touchés de manière disproportionnée par la dépression, à savoir : les adolescents Il est possible de prévenir et de traiter efficacement la dépression, généralement à l’aide de thérapies par la parole, de médicaments antidépresseurs ou d’une association des deux. Parler de la dépression avec des personnes de confiance est la première étape vers la guérison. bonjour n°12 avril 2017 Actualités / Aktuelles HELP « Un Club Senior destiné à rassembler les différentes communautés » Un nouveau Club Senior ouvrira bientôt ses portes à Esch-sur-Alzette. Rencontre avec Manuela Lorenzo, la nouvelle chargée de direction qui va porter ce projet interculturel novateur, soutenu par le ministère de la Famille et de l’Intégration et la Ville d’Esch. 6 Pouvez-vous nous présenter le futur Club Senior d’Esch-sur-Alzette ? L’idée est de créer un Club Senior capable de rassembler les différentes communautés présentes sur la commune. Notre volonté est véritablement d’être ouvert à toutes et tous, que l’on soit d’origine luxembourgeoise, portugaise, capverdienne, italienne, belge, française, etc. Tout le monde est le bienvenu. Et même si la thématique des langues va se poser, nous réfléchissons déjà à des activités comme la danse ou le chant qui n’exigent pas une connaissance approfondie de la langue de l’autre. On pourra aussi imaginer des visites d’exposition en 2 langues avec un guide bilingue par exemple. L’important pour nous est de permettre aux gens de sortir de chez eux, de bouger et de garder une vie active au-delà de 50 ans. Pouvez-vous déjà nous dévoiler une partie du programme à venir ? Une large palette d’activités sera proposée. J’ai rencontré plusieurs responsables de Clubs Seniors à travers le pays pour profiter de leur expérience. Nous voulons proposer aux seniors de découvrir de nouvelles activités, sportives ou culturelles. Personnellement, j’ai auparavant travaillé au sein de la Maison des Associations, une association active dans le domaine de la cohésion sociale et de l’intégration des non-Luxembourgeois dans la société. J’ai notamment travaillé sur le terrain avec des seniors migrants. C’est un domaine qui me passionne. Mon but reste le même : éviter l’isolement des seniors, créer du lien social, favoriser les nouvelles rencontres et les amitiés. Nous serons également là pour guider les personnes qui souhaitent s’investir davantage dans un projet et s’engager dans le bénévolat par exemple. A partir de quand le club sera-t-il actif ? Le premier programme d’activités sera publié en septembre mais il est possible que nous organisions quelques activités dès les mois de juin-juillet. Nous sommes soutenus par le ministère de la Famille et de l’Intégration, ainsi que par la Ville d’Esch, deux entités qui veulent promouvoir l’interculturalité. HELP bietet regelmäßig Aktivitäten, die wirklich Spaß machen! Seit Ende 2016 bekommt die Tagesstätte Niederanven vom Syrdall Heem regelmäßig Besuch von den Clowns der Vereinigung „Ile aux Clowns“. Es zeigt sich jedes Mal, dass Lachen die allerbeste Medizin ist. Denn Lachen kennt kein Alter. Die beiden Clowns zauberten Fröhlichkeit in die Gesichter unserer Kunden. Achtung! Lachen und Fröhlichkeit sind ansteckend. „Ile aux Clowns“ besucht regelmässig die Tagesstätte in Niederanven. „Weiberfastnacht“ am Muselheem huet matt flotter Fuesmusik, Gesank an Danz stattfonnt. Gudd Laun an ausgeloosse Stëmmung waren um rendez-vous. „Weiberfastnacht“ mat flotter Stëmmung am Muselheem Témoignages / Testimonials www.help.lu „Hier gibt es immer etwas zu tun!“ Frau Muller ist 69 Jahre alt und ist seit über 10 Jahren Klientin bei HELP. „Das Personal von HELP kommt jeden Tag zu mir nach Hause, um mich zu pflegen. Sie sind alle sehr nett! Ich habe auch an zwei Reisen nach Palma di Majorca mit dem Service ‚Activités et Loisirs’ von HELP teilgenommen, es war eine sehr schöne Erfahrung. Es hat mir richtig gutgetan. Deshalb habe ich jetzt vor, im kommenden September 3 Tage im Elsass zu verbringen.“ Seit 10 Jahren besucht die Dame an 4 Tagen die Woche die Tagesstätte in Lorentzweiler. „Ich komme jedes Mal mit viel Freude in die Tagesstätte!“, fasst Frau Muller begeistert zusammen. Hier kann sie viel unternehmen und aktiv bleiben. Frau Muller hat viele verschiedene Hobbies wie Musik, malen oder Bingo spielen. Einige ihrer selbstgemalten Bilder hängen sogar an den Wänden der Einrichtung. Sie ist eine fleißige Künstlerin: Sie arbeitet oft ein Jahr lang an einem Bild. Carina und Frau Muller unterhalten sich über die unterschiedlichen Aktivitäten. Seit 10 Jahren besucht Frau Muller die HELP-Tagesstätte in Lorentzweiler. „Hier gibt es immer etwas zu tun! Und ich freue mich jedesmal darauf, mit anderen Menschen und dem Personal zu reden.“ Einmal im Monat besuchen kleine Kinder aus der naheliegenden Krippe die älteren Leute in der Tagesstätte. „Das ist dann ein besonderer Tag: Die Kinder bringen viel Energie und Stimmung mit. Wir machen dann zusammen Musik oder backen. Die Augenblicke mit den Kindern will ich auf keinen Fall verpassen!“ « J’apprends beaucoup des personnes âgées » Carina est éducatrice au Centre de Jour depuis 2012. Si vous vous rendez au centre de jour de Lorentzweiler, vous rencontrerez Carina Ferreira. Elle y est éducatrice depuis 2012 et ne tarit pas d’éloge quant à son métier : « Chaque jour est différent ici. Je propose des activités et les mets en place pour les clients de la structure. L’ennui, nous ne connaissons pas ! ». Durant toute la journée, le centre garantit non seulement l’accueil et les repas, mais également des activités thérapeutiques ou de loisirs. Il est un lieu d’accueil et de vie sociale répondant très spécifiquement aux demandes et besoins des clients. « J’attache beaucoup d’importance aux échanges et j’essaie de proposer des activités stimulantes pour favoriser l’autonomie des personnes. Pour la mémoire, j’organise des quiz ou des jeux appropriés. Les clients sont toujours très réceptifs et enthousiastes. Toutes ces activités créent une ambiance conviviale. Et je prends bien sûr le temps de discuter avec eux, j’apprends chaque jour beaucoup des personnes âgées. » Durant toute la journée, le centre garantit des activités thérapeutiques ou de loisirs. 7 bonjour n°12 avril 2017 Activités et Loisirs Programme Activités et loisirs MAI JUIN 03 – 06 mai 2017 01 juin 2017 Séjour à Keukenhof (Pays-Bas) 04 mai 2017 Kino an Iessen (Esch-sur-Alzette) 13 – 16 juin 2017 Kino a Kaffi (Esch-sur-Alzette) 09 mai 2017 Séjour en Forêt Noire (Allemagne) 15 juin 2017 Kino Belval Plaza (Esch-sur-Alzette) 11 mai 2017 Kino mat Häerz (Cinémathèque / Luxembourg) 16 mai 2017 Kino mat Häerz (Cinémathèque / Luxembourg) 16 juin 2017 Excursion à Maastriicht (Pays-Bas) 22 juin 2017 Excursion à Orval (Belgique) 16 mai 2017 Concert de gala au profit de la Croix-Rouge luxembourgeoise 18 mai 2017 Kino mat Häerz (Cinémathèque Cloche d’Or / Luxembourg) Si vous souhaitez plus d'informations, vous abonner à la newsletter « Bonjour » ou ne plus la recevoir, contactez-nous au 26 70 26 ou à [email protected] Kino mat Häerz (Cinémathèque Cloche d’Or / Luxembourg) JUILLET 04 juillet 2017 Kino Belval Plaza (Esch-sur-Alzette) 21 juillet 2017 Croisière sur la Moselle Jeu des 7 erreurs Retrouvez dans la 2e photo, les 7 erreurs qui s’y sont glissées par rapport à l’original. Cochez-les puis découpez la photo et renvoyez-la à l’adresse suivante : HELP Activités et Loisirs · 89, rue Jean-Pierre Michels L-4243 Esch-sur-Alzette Si vos réponses sont correctes, vous recevrez un bon « Kino a Kaffi » pour un après-midi convivial au cinéma ! 8 Impressum Verantwortlicher Herausgeber: Paul Bach Koordination: Chloé Kolb Adresse: 11, Place Dargent L-1413 Luxembourg T. 26 70 26 www.help.lu reseau.help Layout: Comed Druckerei: Imprimerie Centrale Fotos: HELP, shutterstock.com, istockphoto.com, fotolia.com Auflage: 4.200 Exemplare N° ISSN: 2354-550X