
grand axe de leur trajectoire.
D’après l’expression établie précédemment :
Ceci traduit bien la troisième loi de Képler car
est une constante pour un astre attracteur
donné.
3. Cas des satellites géostationnaires
Un satellite géostationnaire est toujours à la verticale d’un même point de la surface de la Terre. On
rappelle que le rayon de la Terre est RT=6380km.
a. Parmi les trajectoires possibles en 1.c, quelle est la seule trajectoire qui peut correspondre au
satellite géostationnaire ?
La trajectoire du satellite doit être inscrite dans le plan équatoriale de la Terre.
b. Déterminer l’altitude h (à partir du niveau de la mer) à laquelle évolue ce satellite.
D’où
A.N.
22
2
4
2
2411
310.54,710.64,8
410.98,510.67,6
gT hR
soit 4,23.104km
Et donc hg=4,23.104-6,28.103=3,60.104km
Les satellites géostationnaires gravitent à une altitude de 36000km de la Terre.
c. Quels genres de satellites sont géostationnaires ?
I. Masse de Jupiter
Autour de la planète Jupiter gravitent des satellites naturels. Les quatre plus gros sont Io, Europe, Ganymède
et Callisto.
Dans un référentiel centré sur Jupiter supposé galiléen, on considère que le centre de chacun des satellites
est animé d'un mouvement circulaire uniforme autour du Centre J de Jupiter. Sur la figure 1 (ci-dessous), on
a représenté uniquement la trajectoire du centre d'inertie E d'Europe. Les trajectoires des autres satellites
appartiennent sensiblement à ce même plan qui contient aussi le centre T de la Terre.
Une revue d'astronomie a publié les courbes donnant les variations, en fonction du temps, de l'ordonnée y
de chacun des quatre satellites dans le repère orthonormé
lié au référentiel choisi. Les courbes ou
éphémérides obtenues entre le 21 avril 1997 à OO h OO et le 2 mai 1997 sont données en annexe 1
(document 1).