Dossier de presse / petites histoires de la folie ordinaire

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© Zeno Graton
théâtre les tanneurs
15 > 19.12.15
Dossier de presse
Petites histoires de la folie ordinaire
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02/213 70 52
reprise
Petites histoires de la folie ordinaire
Petr Zelenka / David Strosberg
La pièce et ses thèmes p. 6
Mise en scène et scénographie p. 8
Extraits p. 10
Distribution p. 14
Biographies p. 16
Informations pratiques p. 28
La pièce et ses thèmes
Au départ, c’est le rire de l’impuissance présent dans le texte qui a séduit David
Strosberg. Il a apprécié la sincérité des personnages dans cette pièce qui décortique
les rapports humains et montre les besoins d’amour et de reconnaissance des uns
et des autres en même temps que la difficulté de vivre ensemble. Dans un premier
temps, ce sont donc les thèmes de la solitude dans les grandes villes et de la fin des
utopies collectives et leur traitement humoristique qui ont attiré David Strosberg et
l’ont décidé à mettre en scène ce spectacle.
Au fil du travail sur le texte avec les comédiens, il est apparu que les questions de la
solitude et des difficultés dans la communication interpersonnelle étaient abordées
dans le spectacle par autant de tentatives de briser le silence, d’espaces de parole
intergénérationnelle, de rencontres parfois hasardeuses et improbables. Malgré tout,
les personnages vont les uns vers les autres, se parlent, s’entraident, sont sincères
et ouverts.
Ainsi, point d’impuissance ou de désespérance dans l’humour de Zelenka mis en
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scène par David Strosberg, mais plutôt une force positive et généreuse qui essaie de
dépasser les barrières entre hommes, femmes, générations.
La pièce est donc traversée de questionnements aussi fondamentaux que divers :
qu’est-ce que la folie ? Comment vivre ensemble ? Qu’est-ce que la solitude ? Quelles
sont les utopies qu’il nous reste ? Comment appréhender la vieillesse ? Quels sont
les mécanismes sociaux et familiaux dans lesquels nous sommes pris ? Nous broientils ? Nous grandissent-ils ? Qu’est-ce que la folie ? Qu’est-ce que la normalité ?
Le spectacle n’apporte évidemment aucune réponse toute faite à ces nombreuses
questions soulevées, mais il laisse toutefois poindre une vision du monde nuancée, à
la fois tourmentée et optimiste.
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Mise en scène et scénographie
David Strosberg a choisi d’exploiter dans sa mise en scène la densité des dialogues de
l’écriture de Petr Zelenka. L’écriture est rapide, rythmée, les répliques se succèdent
et l’humour émerge de cet enchaînement.
Contrairement à ses derniers spectacles qui proposaient une mise en scène plutôt
épurée et un ou deux comédiens sur scène (Une Lettre à Cassandre ou encore Et
avec sa queue, il frappe !), David Stroberg nous offre aujourd’hui un spectacle où se
croisent sur scène dix comédiens dans un beau désordre maîtrisé et foisonnant.
Le travail de direction d’acteur est toujours aussi important : la recherche de la justesse
des comédiens est primordiale.
Même dans les situations absurdes, l’humour n’est pas traité de manière illustrative :
le rire provient du fait que les personnages s’impliquent dans ce qu’ils font. Le jeu
des comédiens repose sur la sincérité avec laquelle les peurs et les faiblesses sont
affichées.
La scénographie de Marie Szersnovicz a été pensée pour exprimer la succession des
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évènements qui se déroule sur scène. Elle est conçue pour que les scènes puissent
s’enchaîner et pour maintenir le rythme du spectacle, mais également pour refléter le
joyeux désordre des vies que l’on découvre sur scène.
Sans être nullement illustrative, la scénographie utilisera également les éléments
concrets du texte pour ancrer le spectacle dans le réel et rendre tangibles les
personnages et leurs aventures.
La lumière de Harry Cole soulignera de manière nuancée non seulement le rythme
effréné du spectacle mais également la subtilité du jeu des comédiens.
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Extraits du texte
LE PÈRE
SYLVIE
fois ?
LE PÈRE
SYLVIE
LE PÈRE
SYLVIE
Je voulais juste vous demander si vous alliez bien.
Vous voulez dire si je ne suis pas dans le même état que la dernière
Oui.
Non. J’ai juste fait une petite crise. Ça peut arriver à tout le monde.
Vous vouliez avaler des cachets.
Des cachets ? Vraiment ?
Sylvie crache de l’eau sur la terre glaise.
LE PÈRE
SYLVIE
LE PÈRE
SYLVIE
(...)
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C’était quoi ce bruit ?
J’humidifie la terre.
Vous êtes avec quelqu’un ? Je vous dérange ?
Non. Je suis simplement de bonne humeur alors je crée.
JANA
Tu es devenu fou ? Il est trois heures du matin. PETR
Il m’est arrivé un truc. La couverture a pris vie. Je suis un peu traumatisé. J’ai besoin d’entendre une voix humaine.
JANA
Petr, tu ne devrais plus appeler chez nous.
PETR
Attends Jana. Je ne raconte pas d’histoire. Je pense sans cesse à toi, peut-être que j’ai pété un plomb à cause de ça… Je pense sérieusement à me faire expédier chez toi comme colis …
JANAQuel colis ?
PETR
Par la poste.
JANA
Ah oui, ça serait romantique… sûrement plus que les cheveux.
PETR
Tu veux toujours épouser Aleš ?
JANA
Oui. Bonne nuit.
PETR
Jana, j’ai besoin d’entendre quelque chose de gentil.
JANA
Appelle un autre jour.
PETR
Mais j’en ai besoin maintenant, j’ai besoin de te tenir la main, j’ai peur, autour de moi des choses bizarres se passent…
JANA
Mais ça n’arrive pas autour de toi. C’est à cause de ce qui se
passe en toi, Petr.
PETR
Justement c’est ce qui me fait peur, que ce soit en moi.
JANA
Voilà, c’est ça. C’est en toi. Bonne nuit.
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(...)
JANA
PETR
Ah bon ? Très bien. Moi aussi je dois te dire quelque chose.
Je ne sais pas si j’ai envie de savoir.
Il essaye de l’embrasser à nouveau.
JANA
Attends. C’est intéressant. Quand on s’est séparé, ça m’a complètement brisée. J’ai un peu pété les plombs. Je suis sortie avec divers types.
PETR
C’est sûr, je ne veux rien savoir.
JANA
Tu te rappelles de la cabine téléphonique qui se trouve en bas de chez moi ?
PETRLa nôtre.
JANA
Maintenant tu en fais notre cabine téléphonique. C’est une cabine comme une autre. J’ai noté son numéro. La nuit, je regardais par
la fenêtre et quand un homme à peu près correct passait à côté, j’appelais.
PETR Avec le téléphone ?
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JANA Oui, avec le téléphone. La plupart des hommes décrochaient.
PETRÉvidemment.
JANA
Toi aussi tu aurais décroché. Il y a quelque chose de magique là-
dedans et vous y êtes particulièrement réceptifs. Une rue déserte la nuit, une cabine téléphonique dans laquelle sonne un téléphone. Tu as le sentiment que le Créateur de l’univers en personne veut
te dire quelque chose.
PETR Évidemment. Et après ?
JANA
Je faisais semblant de m’être trompée de numéro, bien sûr ces types trouvaient ça très romantique. On parlait un moment et
après je les invitais à prendre un café. En général on le faisait déjà dans le couloir ou dans l’ascenseur.
PETRAaaaah.
(...)
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Distribution
Texte Petr Zelenka
Mise en scène David Strosberg
Assistant à la mise en scène Clément Goethals
Avec Angèle Baux, François Beukelaers, Romain Cinter, Chloé De
Grom, Inès Dubuisson, Janine Godinas, Clément Goethals, Philippe
Grand’Henry, Sofie Kokaj et Alexandre Trocki
Scénographie et costumes Marie Szersnovicz
Lumières Harry Cole
Une coproduction du Théâtre Les Tanneurs, du Manège.Mons, du Théâtre de Liège et
du Théâtre de Namur
Avec l’aide du Centre des Arts Scéniques
Avec le soutien de la Commission Communautaire Française
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Biographies
Petr Zelenka
Ecrivain, scénariste et réalisateur né en 1967 à Prague, Petr
Zelenka a étudié à la Faculté de Cinéma de l’Ecole des Arts du
Spectacle de Prague (FAMU). Il se fait connaître du grand public
en 1996 avec son film Les boutonneurs. En 2002, il obtient le
premier prix du festival de cinéma de Carlsbad pour son film
L’année du diable. Il a également adapté à l’écran l’histoire
des Frères Karamazov. En 2001, sa première pièce de théâtre,
Petites histoires de la folie ordinaire, connaît un vif succès et
reçoit le prestigieux prix de la Fondation Alfred Radokces, qui
récompense le meilleur texte de théâtre, qui est depuis traduit
en de nombreuses langues. Il adaptera également au cinéma
ce spectacle sous le titre Wrong side up. En 2007, il commence
une collaboration avec le théâtre de Cracovie.
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David Strosberg
Metteur en scène, artiste associé au KVS pendant quatre ans,
et directeur artistique du Théâtre Les Tanneurs depuis 2010,
David Strosberg est actif dans les communautés française et
flamande.
Après ses études à l’INSAS, il commence comme metteur en
scène au Théâtre Varia avec L’Enfant rêve d’Hanokh Levin en
2000. Féru d’écritures contemporaines, il n’a de cesse depuis
de faire découvrir au public des textes qui font résonner le
présent. Ainsi, parmi ses mises en scène, Ode maritime de
Fernando Pessoa, Le tueur souriant de Jean-Marie Piemme,
Djurdjurassique bled de Fellag, Schitz d’Hanokh Levin ou encore
Mein Kampf (Farce) de Georges Tabori. En 2011, il est coach/
œil extérieur pour Rue du Croissant de Philippe Blasband. En
2013, il crée Une Lettre à Cassandre de l’auteur portugais Pedro
Eiras avec Anne-Pascale Clairembourg et Karim Barras. En
2014, il met en scène Et avec sa queue, il frappe ! de l’auteur
belge Thomas Gunzig, un seul en scène porté par le comédien
Alexandre Trocki et Petites histoires de la folie ordinaire.
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Angèle Baux-Godard
Angèle Baux-Godard, née en 1987, sort de l’Insas en juin 2012
avec la production Angels in America sous la direction d’Armel
Roussel. Avant sa formation à l’Insas, Angèle a suivi une licence
Arts du spectacle à l’université de Montpellier et mis en scène
Héritage_s, pièce inspirée des écrits journalistiques de Pierre
Paolo Pasolini, jouée au Théâtre de la Vignette.
En septembre 2012, elle crée l’association Probedones
d’Abaigt. Association avec laquelle elle organise une résidence
de création et de recherche artistique dans les Pyrénées
orientales. Cette résidence accueille le travail du Collectif
Wow !, d’Alexandra Agullo Soler, de Roberto Secchi, d’Amélie
Lemonnier et de Jean-Baptiste Delcourt pour l’édition 2013.
Depuis 2013, elle travaille en tant que comédienne avec Antoine
Laubin, Clément Goethals, Jean-Baptiste Delcourt, Salvatore
Calcagno, et aujourd’hui David Strosberg.
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François Beukelaers
Comédien, acteur et metteur en scène belge né en 1938,
François Beukelaers joue en français, néerlandais, anglais et
allemand. Diplômé de La Cambre en architecture, de l’Institut
des Arts Dramatiques d’Antwerpen en mise en scène et acteur.
Au théâtre, il travaille au KNS (Théâtre royal néerlandophone
d’Antwerpen), enseigne le théâtre au Studio Herman Teirlinck,
rejoint la troupe du Varia en 1981, enseigne à l’INSAS, joue au
KVS. Il met en scène la première pièce de Jean-Marie Piemme
Neige en décembre, et crée à Avignon dans la Cour d’Honneur
Histoires de larmes de Jan Fabre en 2005. Au cinéma, il tourne
avec Hugo Claus, André Delvaux, Marc Didden et Dominique
Deruddere. Réalisateur pour la BRT, il joue également dans plus
de 40 longs métrages.
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Romain Cinter
Comédien suisse de 26 ans, Romain Cinter a étudié à l’INSAS.
Son parcours dans l’école s’achève avec la très remarquée
production de sortie Angels in America mise en scène par
Armel Roussel au Théâtre National. Il participe en 2009 au
concours Danse Elargie du théâtre de la Ville à Paris où il est
finaliste avec le collectif NousLoveChachacha, et s’essaie à la
mise en scène avec une création autour de Peter Pan. Durant
la saison 2012-2013, il est engagé par Philippe Sireuil dans la
pièce de Jean-Marie Piemme La Main qui ment au théâtre
du Grütli à Genève et par Armel Roussel pour le work in
progress Mélo présenté au Théâtre Les Tanneurs et au Théâtre
de Vanves à Paris. Il crée également avec Chloé De Grom
une performance Primus Tempus dans le cadre du focus [e]
utopia&&& au Théâtre Les Tanneurs. En novembre 2013, il joue
le monologue Rearview de Gilles Poulin-Denis mis en scène
par Armel Roussel au Théâtre Les Tanneurs. En 14/15, en plus
de son rôle dans Petites histoires de la folie ordinaire, et dans
Le garçon de la piscine, création de Salvatore Calcagno et
Ondine (démontée),création d’Armel Roussel. Parallèlement,
Romain continue l’écriture de son spectacle autour de Peter
Pan, JAMAISJAMAIS.
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Chloé De Grom
Chloé De Grom sort de sa formation à l’INSAS en 2012 sous la
direction d’Armel Roussel avec Angel’s in America et enchaîne
au théâtre en jouant avec plusieurs metteurs en scène : Claude
Schmitz (Le Salon des Refusés à la Balsamine), Philippe Sireuil
(La main qui ment au Grütli-Alambic), Stéphane Arcas (Bleu bleu
au ThéâtreOcéan Nord), Yves- Noël Genod (Avant première de
1er Avril au théâtre des Bouffes du Nord), en duo avec Romain
Cinter pour une perfomance (Primus Tempus au Théatre Les
Tanneurs). Elle joue également dans les créations de Salvatore
Calcagno : La Vecchia Vacca, créée au Théâtre Les Tanneurs
et reprise à Bozar, et aux théâtres de Vanves, de Liège et de
La Chapelle), La tragédie musicale, courte pièce présentée au
Festival XS au Théâtre National et très prochainement dans Le
Garçon de la piscine qui sera créé au Théâtre Les Tanneurs et
repris à Vanves. Elle a été nominée espoir féminin par le prix de
la critique en 2013 pour son rôle dans La Vecchia Vacca. Du côté
du cinéma, elle fait ses débuts avec Sébastien Petretti (Famille
à vendre/ court-métrage), Pierre Dozin (Bug Inka/ Clip) Camille
Mikolajczak (Triptyque/ Court-métrage expérimental) et tiendra
un rôle dans le prochain film de Joann Sfar (La femme dans
l’auto avec des lunettes et un fusil/ Long métrage).
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Inès Dubuisson
Diplomée de l’INSAS en 2012, la comédienne Inès Dubuisson
joue dans la pièce Derniers remords avant l’oubli de Jean-Luc
Lagarce mise en scène par Michel Kacenelenbogen en 2013.
Créé au Théâtre de Poche à Genève, ils la rejouent en avril 2014
à Bruxelles au Théâtre le Public mais également au Théâtre de
l’Orangerie à Genève.
Inès fait également depuis 2008 partie des Rougisseurs,
un Collectif Urbain d’intervention mobile créé par Valérie
Vanhoutvinck qui travaille sur la notion de trouble en espace
public.
De septembre à novembre 2014, nous la retrouvons sur les
planches du Théâtre Les Tanneurs à Bruxelles, du Théâtre de
Liège, du Manège.Mons et au Théâtre Royal de Namur dans
Petites histoires de la folie ordinaire. En 2015, on la retrouvera
au Théâtre le Public pour la pièce On achève bien les chevaux
de Horace McCoy dans une mise en scène de Michel
Kacenelenbogen.
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Janine Godinas
Janine Godinas est une comédienne essentielle du théâtre
belge. Dans son travail, la rigueur et la recherche continuelle de
la justesse sont omniprésentes. Cette rigueur, elle la retrouve
aussi chez des metteurs en scène dont elle est la fidèle
interprète. Philippe Sireuil l’a mise en scène notamment dans
Pleurez mes yeux, pleurez, d’après le Cid de Corneille, Mort
de chien de Hugo Claus, Café des patriotes et Scandaleuses
et Jean-Marie Piemme, La Mouette de Tchékhov, etc. Elle a
également joué de nombreuses fois pour Michel Dezoteux
(La Cerisaie-Tchékhov, Sauvé-Edward Bond, Les présidentesWerner Schwab, Périclès,Prince de Tyr de Shakespeare. Gildas
Bourdet l’a également dirigée dans plusieurs de ses spectacles,
notamment Le Saperleau et Une station service. Elle travailla
avec tant d’autres metteurs en scène encore avec qui elle révéla
au public de nombreux textes forts. Elle est aussi indissociable
de Gil Lagay dont elle partagea la vie et la passion du théâtre,
qu’elle communiqua à ses élèves de l’IAD où elle enseigna
durant 20 ans. Elle est aussi metteure en scène (notamment
S.T.I.B. de Geneviève Dama, Marrakech de Paul Pourveur,
Cosmétique de l’ennemi d’Amélie Nothomb, Tatouage de Dea
Loher, Les yeux inutiles de Jean-Marie Piemme...).
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Clément Goethals
Né en octobre 1991 à Roubaix, il achève sa formation à
l’INSAS en juin 2013 dans l’option “Réalisation Théâtre” avec
la mise en scène de Eléments moins performants de Peter
Turrini dont il présente 45 minutes. Parallèlement à l’INSAS,
il suit régulièrement des productions professionnelles en
tant qu’assistant à la mise en scène, notamment avec Armel
Roussel et Frederic Dussenne. Il crée Tout ce vide me bourre la
panse. Forêt , petite forme poétique pour le Festival Premiers
Acte en Août 2013. Il joue également dans Angels in america
de Tony Kushner, mis en scène par Armel Roussel au Théâtre
National dans le cadre de la production de sortie de l’INSAS
2011/2012. Il a joué en Juin 2014 dans la création de Romain
Cinter JamaisJamais et il a participé à la reprise de Catalina in
Fine de Fabrice Melquiot mis en scène par Vincent Goethals
lors de la saison estivale 2014 du Théâtre du Peuple de Bussang.
Il jouera également dans Le garçon de la piscine, de Salvatore
Calcagno. Côté mise en scène, il travaille actuellement sur
son prochain spectacle: Et la tendresse? autour de l’oeuvre
d’Evelyne de la Chenelière. Ce spectacle sera le premier porté
par la compagnie F.A.C.T. qu’il a co-créé en janvier 2014.
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Philippe Grand’Henry
Philippe Grand’Henry a travaillé sous la direction de nombreux
metteurs en scène: Mathias Simons, Philippe Sireuil, Lorent
Wanson, Nathalie Mauger, Isabelle Pousseur, Jean-Marie
Piemme, Charlie Degotte, David Strosberg, Elizabeth Ancion,
Armel Roussel, Céline Chrel, Xavier Schaffers, Antoine Laubin…
Au cinéma, il joue entre autres dans Les Convoyeurs Attendent
de Benoît Mariage, Madame Edouard de Nadine Monfils, Kill
Me Please de Olias Barco et Bullhead de Michael R. Roskam.
Sofie Kokaj
Formée à la danse contemporaine et classique puis à l’INSAS à
la mise en scène, Sofie Kokaj se lie dès 1993 aux expériences
du Groupov. Outre la mise en scène (entre autres On rendra
les grands idéaux à leur exécuteurs – 2005, This is not a love
song – 2008, et plus récemment Mange ta glace que l’on a pu
voir au Théâtre Les Tanneurs en avril 2014), elle expérimente le
jeu (dans les spectacles d’Armel Roussel, d’Anisia Uzeyman ou
de Jacques Delcuvellerie) et l’écriture pour Pierre Droulers et
Maya Boesch... Elle a été invitée à Lisbonne, Paris et Genève
pour des résidences d’écriture, de jeu et de mise en scène.
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Alexandre Trocki
Sorti de l’INSAS à la fin des années 80, Alexandre Trocki travaille
depuis avec de nombreux metteurs en scène, notamment
Michel Dezoteux, Philippe Sireuil, Jacques Delcuvellerie, Lars
Noren, David Strosberg, Lorent Wansons, Virginie Thirion,
Anne-Cécile Vandalem, Vincent Goethals… et à travers de
nombreux auteurs tels que Tchékov, Shakespeare, Musset,
Molière, Claudel, ou encore Feydeau, Labiche , Piemme,
Schwab, Tabori, Lagarce, Müller, Kleist…
Au cinéma, il tourne dans plusieurs courts-métrages et travaille
notamment avec les frères Dardenne dans Le silence de Lorna.
Marie Szersnovicz
Diplômée en 2005 de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs
de Strasbourg, Marie Szersnovicz se forme à la scénographie
et à la conception de costumes.
Au théâtre, elle collabore un temps avec le metteur en scene
suisse Eric Devanthery (L’inattendu, Discopigs). Installée à
Bruxelles depuis 2006, Marie Szersnovicz travaille avec les
metteurs et metteures en scène Noémie Carcaud (Au plus
près), Anne-Cecile Vandalem (Habit(u)ation), Stéphane Arcas
(L’argent), Sabine Durand (Le Banquet dans les bois), ainsi
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qu’avec Nalini Menamkat (1913).
Depuis 2008, elle a développé une complicité particulière avec Transquinquennal (Blind
Date 3, Coalition (avec Tristero) Capital Confiance (avec le groupe Toc), La Estupidez), avec
Tristero (Reset, Toestand) ainsi qu’avec Guy Dermul (Barakstad, It’s my life and I do what I
want avec la collaboration de Pierre Sartenaer, Skieven).
Harry Cole
Harry Cole Harry Cole a commencé à travailler comme régisseur en 1984.
Entre 1989 et 1997, il a travaillé en tant que créateur lumière à l’ancien KJT, aujourd’hui
Het Paleis. En 1997, il est devenu indépendant et a travaillé comme créateur lumière sur
de nombreuses productions en théâtre et en danse. Il a travaillé entre autres avec et pour
Jan Fabre, Alain Platel, Arne Sierens, le Théâtre Antigone, le KVS, le Young Heart Choeur de
Northampton aux USA, la Compagnie Lamaison à Toulouse, etc.
Au même moment, il décida de transmettre sa passion et ses connaissances à travers
diverses formations données en flandre.
Entre 2003 et 2010, il a été le directeur technique de Jan Fabre, ce qui lui a permis de
tourner dans le monde entier.
Depuis 2010, il est professeur au RITS à Bruxelles et travaille également sur de nombreuses
productions comme créateur lumière.
Photos des comédiens © Zeno Graton
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Informations pratiques
Dates et horaires
15 > 19.12.15
20h30 sauf mercredi 16.12 à 19h
Durée
1h30
Réservations
[email protected]
02 512 17 84
www.lestanneurs.be
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Dossier de presse et photos également disponibles sur
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théâtre les tanneurs
Contact presse
Juliette Mogenet [email protected]
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Théâtre Les Tanneurs
75 - 77 rue des Tanneurs
1000 Bruxelles
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