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VIE PROFESSIONNELLE
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Audrey Laur
Juriste spécialisée
dans le droit médical
et le droit international
[email protected]
Mots clés :
médecins ; relations
médecin-malade ;
syndrome
d’épuisement
professionnel
Échanges entre professionnels
Le syndrome d’épuisement professionnel ou burnout a fait l’objet de multiples définitions [1-5]. Celle de l’Organisation Mondiale de la Santé date de 2005 : le burnout est
« un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d'incapacité à aboutir à des
résultats concrets au travail » [6]. Il faut préciser que ce syndrome n’est pas synonyme
de stress ni de dépression. Si le stress est une des causes du burnout, la dépression,
elle, est une de ses conséquences. C’est une maladie liée au travail sans pour autant
être classée comme maladie du travail. Ce n’est pas non plus un phénomène épisodique. Il est progressif et nécessite une période de 5 ans pour bien s’implanter. Le burnout est donc un phénomène très spécifique, existant dans de nombreux pays et professions comme peut l’être la médecine. « Le burnout n'est pas qu'un problème
individuel mais aussi un mal être de notre société. C'est la personne qui craque mais
les sources du problème vont au-delà de la personne elle-même. En fait, c'est l'interaction entre l'individu et les structures qui l'entourent qui est en cause » [4].
Abstract: Doctors suffering of burnout. A literature review
Doctors play a prominent role in society when treating diseases and taking care of the population’s health. But
what about their own health especially when it is their profession which has an impact on it?
Nowadays, it is not unusual to talk about “burnout” among physicians. Given the alarming statistics in recent
years, health systems worldwide have been increasingly concerned about the origin of such a phenomenon
affecting health providers. Despite these efforts, this phenomenon continues to grow with devastating professional and privacy implications for doctors. The syndrome of “burnout” is therefore a disease of the working life
that needs to be addressed at its core.
Key words: Burnout, Professional; Physician-Patient Relations; Physicians
Les médecins atteints
du burnout
Une revue de la littérature
DOI : 10.1684/med.2014.1053
Un phénomène mondial
En raison de notre société et de son rythme de travail,
de plus en plus de médecins sont atteints du burnout.
Souvent ils ignorent son existence dans leur vie quotidienne. Ce phénomène s’accroît tellement que les
systèmes de santé de plusieurs pays ont demandé la
tenue de réunions, cellules psychologiques et centres
d’écoute pour résoudre le problème. En 2007, 43 %
des médecins en Europe étaient atteints de burnout
sévère [7] dont 46 % au Royaume-Uni, 40 % en région
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parisienne [8], 50 % en Italie et Bulgarie, et 45 % en
Pologne [7]. La Chine, le Malawi et les États-Unis sont
en tête avec respectivement 82 % [9], 72 % [10] et
50 % de médecins atteints [9].
Le Dr Galam a mis en évidence les principaux facteurs
qui amènent les médecins à exprimer un burnout.
Compte tenu de leur rôle d’assistance aux malades,
les médecins doivent maintenir une « image idéalisée
[d’eux-mêmes] dans des conditions de plus en plus
difficiles [...] On attend [d’eux qu’ils soient] en bonne
santé et qu’en cas de maladie, [ils la surmontent] sans
que cela soit perceptible aux yeux de [leurs] patients
et de la collectivité » [11]. Le médecin idéal est alors
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perçu comme quelqu’un qui se doit d’avoir un suivi médical,
des soins consciencieux et une écoute hors du commun. De
nombreux patients s’attendent à ce que ces tâches soient
dispensées comme une véritable dévotion, sans qu’aucune
attention ne soit portée à leur santé. Cette image, ce sont
les médecins eux-mêmes qui tentent aussi de l’imposer. Le
Dr Balint parle même de « fonction apostolique » [12] où les
médecins, surtout en début de carrière, valorisent leur travail
et la vocation dont ils sont investis. Cet idéalisme les conduit
ainsi à être hyperactifs, avec « le désir de plaire à tout le
monde [et d’avoir la] mentalité de sauveurs » [12].
Le dévouement des médecins est tel que lorsque la réalité
contredit leurs espérances (reconnaissance par les patients,
les pairs et le gouvernement), leur immense déception peut
les conduire à développer des symptômes d’épuisement professionnel plus ou moins sévères. L’idéal s’estompe pour
faire place au burnout, « maladie de l’âme en deuil de son
idéal » [1].
En effet, les médecins sont soumis à de nombreuses
contraintes et exigences. Exigences médicales et déontologiques (formation professionnelle continue, respect des règles déontologiques et des bonnes pratiques) ; contraintes
administratives, judiciaires (responsabilités civile et pénale)
et économiques (frais professionnels, emprunts, retard de
paiement de la CARMF, cotisation ordinale, URSSAF) ; pénibilité du travail (visites longues et complexes, gardes) ; rapport avec les pairs (confrères et autres professions médicales). Le Dr Galam fait remarquer que le travail est si dense
que les médecins n’ont pas un moment à eux. « Ils peuvent
être amenés à passer d’un patient à un autre sans avoir le
temps de faire autre chose (même pas pipi) et [d’être obligés]
d’être disponible[s] à différents niveaux » [11].
Les critiques concernant la densité du travail se focalisent
surtout sur les interruptions continues au travail pour gérer
une autre tâche (urgences, appels téléphoniques), les longues heures de travail empiétant sur la vie privée, et la paperasse administrative. Selon une enquête française, 84 %
des médecins interrogés considèrent faire du travail administratif supplémentaire (96,4 % dans la prise en charge sociale ; 53,6 % dans la prise en charge du patient ; 64,3 % en
information médicale ; 58,3 % dans la coordination des
soins ; 56 % dans la gestion du dossier du patient, de feuilles
de soins, fourniture de matériels, feuilles de paie et d’imposition [13]). Ces statistiques sont similaires à celles mesurées
par une récente étude américaine. Le surplus de travail administratif est un des 3 facteurs critiqués (les deux autres
sont les patients difficiles et le nombre accru d’heures de
travail) [14].
Cette vie professionnelle est si dense qu’elle finit par envahir
la sphère privée des médecins. Ces derniers prennent de
moins en moins de congés, diminuent leurs activités extraprofessionnelles, entrent souvent en conflit avec la famille au
point que certains divorcent. Le taux de divorce et de séparation est d’ailleurs supérieur à la moyenne nationale [14]. Les
médecins atteints de burnout tendent à avoir aussi un comportement agressif avec leurs amis voire une attitude négative et
de silence les conduisant à un isolement progressif.
Ignorant souvent le mal qui les ronge, les médecins continuent leur hyperactivité et vivent ainsi dans un déni de la
maladie. Ceci peut être dû à la peur des préjugés des
confrères et patients. Parce qu’ils se sentent incompris de
leur entourage privé, ils peuvent également avoir peur de leur
révéler le mal qui les submerge pour ne pas paraître pour fou
ou faible. « Par indifférence ou mépris de sa souffrance, [le
médecin] se met en danger. Dédaignant les signaux
d’alarme, niant la fatigue et la pénibilité de sa pratique, il
refuse l’accablement, il s’interdit toute plainte. Ne s’avouant
ni vaincu, ni malade, muet et sourd à lui-même, il ne demande ni aide, ni soins. Pudeur, obstination, culpabilité, il ne
peut et ne veut pas trahir son image » [15].
Les conséquences du burnout
sur la santé du médecin
et sur la médecine
Les médecins victimes du burnout sont amenés à développer des symptômes physiques et psychologiques graves
pour leur santé. Parmi les symptômes physiques, des études
européennes ont montré que 25 % des médecins étaient
atteints de troubles de santé mentale (40 % de maladies psychiatriques). En 2002, la CARMF a enregistré un bond de
12 % des arrêts de travail d’une durée supérieure à 3 mois
[16] : 56,2 % de troubles musculo-squelettiques, 21,3 % de
troubles digestifs, 20,6 % de troubles neurologiques, 17 %
de problèmes cardiovasculaires et 8 % de cancers.
Des symptômes psychologiques apparaissent en parallèle.
Irritabilité, fatigue, sentiment dépressif, désintérêt grandissant pour le travail allant jusqu’au cynisme, signe de dépersonnalisation sont autant de signaux de burnout. Au Brésil,
24 % des médecins sont victimes d’épuisement professionnel et 43 % de leurs symptômes sont d’ordre psychologique
[10]. Pour combattre ce mal, certains médecins – 8 à 12 %
en Suède [10] – ont recours à l’automédication, l’alcool, le
tabagisme ou prise de drogues [14]. Selon une étude du
Dr Cathébras, 30 % des médecins français prendraient des
médicaments (antidouleurs, antidépresseurs, antihypertenseurs, benzodiazépines). Ils sont 17 % au Brésil à avoir
recours aux antidépresseurs. Quant au suicide, 13 % des
médecins ont franchi ce cap comparé au taux de 6 % de la
population française [17].
Le burnout n’a pas de conséquences que sur le médecin.
La profession elle-même est visée. De plus en plus de
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médecins soit changent définitivement de métier, soit exercent en temps partiel, soit partagent le métier médical avec
une autre profession. Selon un sondage de 2008 de l’association (française) nationale des médiateurs (ANM) [18], 18 %
se disent insatisfaits de leur profession. En Nouvelle-Zélande,
57 % sont mécontents de leur métier et envisagent de quitter la médecine [19].
Le burnout touche sans discrimination hommes comme femmes, jeunes comme moins jeunes. Si 67 % des jeunes internes australiens sont victimes d’épuisement professionnel, ce
sont surtout les tranches 36-45 ans et 46-55 ans qui sont les
plus affectées avec une moyenne de 30 % [14]. L’épuisement
professionnel touche aussi bien ceux exerçant en libéral
comme à l’hôpital, seul ou en groupe. Aux États-Unis, la proportion d’hommes (52 %) et de femmes (50 %) est pratiquement
identique. Le Royaume-Uni se classe en seconde position avec
46 % des femmes atteintes de burnout [20]. Il faut toutefois
faire remarquer que certaines spécialités médicales sont plus
enclines au burnout que d’autres. Selon une étude Medscape
(2013), 53 % des urgentistes sont en burnout suivis par 43 %
de gynécologues, anesthésistes et chirurgiens [14].
Les effets du burnout
sur la relation médecin-patient
Le burnout a également des conséquences sur la relation
médecin/patient. Il faut rappeler qu’au fil des années, les patients sont devenus plus exigeants. Selon une étude européenne, 10 à 20 % des patients entretiennent des relations
difficiles avec leur médecin [21]. Ceci peut se manifester à
travers leur mécontentement de ne pas se voir prescrire les
certificats ou médicaments voulus, d’attendre trop longtemps. S’ajoutent les abus réguliers à vouloir passer tout de
suite, ou entre deux consultations, d’obtenir des soins par
téléphone ou se voir prescrire des certificats ou ordonnances
sans consultation ni paiement, le nomadisme médical, les
plaintes au Conseil de l’Ordre...
Il est donc évident que les médecins sont soumis à des difficultés relationnelles avec leurs patients qui n’existaient que
très rarement 40 ans auparavant. Parce qu’ils sont plus exigeants sur leur santé, les patients vont jusqu’à désacraliser
la parole médicale voire déconsidérer la profession. Ce premier rapport avec la patientèle tant recherché à l’origine par
les jeunes médecins se retrouve bafoué dans leur pratique
quotidienne. Selon un sondage de l’ANM [18], 31 % des
Français font des recherches sur Internet avant ou après la
consultation chez le médecin pour s’assurer de ses dires. Et
24 % ont contesté le diagnostic médical.
Au regard de ces comportements de patients et autres éléments susmentionnés, le médecin démotivé finit par devenir
cynique et à déshumaniser le patient par un langage distant.
Le patient devient non plus un être humain à soigner, mais
la maladie elle-même qu’il faut tenter au mieux de guérir.
33 % des médecins ont avoué s’être déshumanisés de leurs
patients et 44,5 % avaient des relations très négatives avec
eux [13]. Il est vrai que certains patients ne gratifient pas les
médecins pour leurs efforts. Pour eux, soigner est un dû et
ne nécessite aucun remerciement.
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Le problème est qu’un tel manque de reconnaissance amène
progressivement certains médecins à se détacher de leur
dévotion médicale. Ainsi, les demandes des patients risquent
d’être traitées moins vite et avec un contact froid. Toujours
selon le sondage de l’ANM, 30 % des patients se plaignaient
du temps que le médecin leur accordait durant la consultation. 23 % des plaintes étaient dues au manque d’écoute et
d’accueil, 18 % pour manque d’humanité, de dévouement et
de disponibilité [18].
Cette dépréciation dans la relation médecin/patient est à double tranchant. Elle se détériore des deux côtés, chacun étant
réceptif à l’attitude de l’autre. Et chacun sort perdant dans la
bonne prise en charge et administration des soins. Le patient
risque ainsi de recevoir des soins de moins en moins chaleureux et attentionnés. Quant au médecin, stressé face aux
exigences de répondre à plusieurs demandes à la fois, en
pleine fatigue chronique, problèmes physiques et psychologiques, il peut en arriver à commettre des erreurs allant d’une
mauvaise prescription à une faute médicale. Dans les deux
situations, c’est le patient qui reste victime même si, à certains égards, il a pu être un facteur déclencheur direct ou
indirect. Le cercle vicieux perdure avec les poursuites judiciaires intentées contre les médecins qui leur créeront encore plus de stress, de dévalorisation et déshumanisation.
La relation médecin/patient peut aussi prendre des tournures
plus dramatiques par le biais d’attaques verbales et physiques et conduire même à la mort de médecins dans l’exercice de leur fonction. En France, sur les vingt dernières années, une quarantaine de médecins ont trouvé la mort par
agression de patients [16]. Une telle insécurité a poussé de
nombreux médecins à quitter leur cabinet professionnel sans
se faire remplacer, voire même à quitter définitivement la
profession médicale.
Au final, un tel phénomène conduit à une mauvaise gestion
de la santé, tant vis-à-vis du médecin et du patient, que de
la répartition territoriale des professionnels de santé, et de
l’avenir de la médecine. Par conséquent, le burnout ne doit
pas être mésestimé par les pouvoirs publics. Étant un problème de société, l’épuisement professionnel ne doit plus
être un sujet tabou. Notre société est déjà malade de son
mode de vie. Il ne faut donc pas y rajouter les médecins qui
le sont du fait de leur métier. Le syndrome d’épuisement
professionnel n’est pas incurable. Il nécessite une prise de
conscience, un travail sur soi et un changement radical de
vie. Il nécessite également un soutien de la part d’agents
extérieurs comme le sont les patients qui se doivent de revaloriser la profession médicale. Ou à défaut de ne pas la
déconsidérer.
Conclusion
Maladie de notre société, le burnout est avant tout un problème de santé publique. L’attention ne doit pas être toujours tournée vers les patients. Les médecins sont également à prendre en compte. Désenchantés, dévalorisés voire
incompris, les médecins victimes de burnout se consument
physiquement et psychologiquement dans un engrenage
dont ils ne voient pas l’issue.
VIE PROFESSIONNELLE
Échanges entre professionnels
La bonne gestion du système de santé passe donc par
des médecins motivés, dévoués à la cause – sans pour
autant s’y perdre – et valorisés. Et non par des médecins
souffrant en silence du mal de leur travail quotidien. Car,
la santé des patients tient aussi à celle des médecins. Le
problème est avant tout collectif. C’est donc par un travail
collectif que le burnout peut être combattu. Les efforts
entrepris au niveau national et international restent
insuffisants puisque ce mal augmente un peu plus chaque
année et touche de plus en plus de professions. La médecine reste un métier idéalisé, et les professionnels de
santé méritent eux-mêmes aide et respect dans et pour
l’exercice de leur métier.
Liens d’intérêts : l’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt
en rapport avec l’article.
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 05/06/2017.
Références :
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interactions. Psicothema. 2012;24:263-70.
Les médecins atteints du burnout. Une revue de la littérature
h Les médecins sont au devant de la scène pour traiter des maladies et s’occuper, autant qu’ils le peuvent, de la santé de
la population. Mais qu’en est-il de leur santé, notamment lorsque c’est leur propre métier qui a une incidence sur celle-ci ?
h De nos jours, il n’est pas rare de parler de burnout chez les médecins. Face à des statistiques alarmantes depuis ces
dernières années, les systèmes de santé de plusieurs pays s’interrogent de plus en plus sur l’origine d’un tel phénomène
qui touche les différents corps de métier de la santé. Malgré cela, le phénomène continue à prendre de l’ampleur avec des
conséquences dévastatrices sur la vie privée et professionnelle des médecins. Le syndrome de burnout est donc une
maladie du monde du travail qu’il est nécessaire de traiter dans son essence même.
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