RECHERCHES SUR LA GERMINATION DES P A L M I E R S 233 nécessité par l'augmentation de volume. L'épiderme se cloisonne de même très activement. Je ne pense donc pas que cette assise sousépidermique serve àl'accroissemnet en volume du cotylédon. En effet, la figure 21 (I et II) montre que les faisceaux libéro-ligneux du cotylédon restent séparés de l'épiderme par un nom- F i g . 21 I. — Coupe transversale du cotylédon embryonnaire de YArchontophœnix Cunninbre constant d'assises de ghamiana. (Les f a i s c e l u x fx sont séparés de l'extérieur par 5 assises de cellules, y compris cellules. l'épiderme ep.) Ces observations s'appliquent aussi bien au Phœnix qu'à YArchontophœnix (Pl. II, fig. 1 et 2). La croissance en longueur du cotylédon, très marquée dans YArchontophœnix, est due uniquement à l'allongement et au cloisonnement transversal des éléments du cotylédon (Pl. III, fig 1 et 2). B. Radicule et gaine radiculaire. — Chez YArchontophœnix, dès que l'extrémité radiculaire de l'embryon a fait son apparition au dehors, elle se renfle, avons-nous dit, en un bourrelet len- Fig. 21 II. — Coupe transversale dans le cotylédon d'une germination d Archontophœnix ticulaire qui se produit Cunningkamiana. (Les faisceaux fx sont séparés de l'extérieur par 5 à 6 assises de cellules, y grâce à l'accroissement compris l'épiderme ep.) en volume des éléments du cotylédon situés tout autour de la radicule, et ne pre-