Monocotylédones, où ce cotylédon ne prend aussi aucun accrois

DU
COTYLÉDON DES GRAMINÉES. 2/jl
Monocotylédones,
où ce cotylédon ne prend aussi aucun accrois-
sement pendant la germination, et il conclut de cette compa-
raison que l'écusson des Graminées est précisément leur coty-
lédon.
Il signale en outre, àl'opposite du cotylédon, l'existence
d'un petit appendice qu'il regarde comme une feuille rudimen-
taire, comme le rudiment d'un second cotylédon, et qu'il appelle
lobule
: c'est Yinvolucrum de
Malpighi,
la
lacinula
carnosa de
Gajrlner,
Vépiblaste de Richard : « L'embryon est quelquefois
muni d'un lobule, rudiment de feuille qui se développe du côté
opposé au cotylédon sous la forme d'une lame charnue. La
petitesse du lobule est cause que peu de botanistes ont remar-
qué cet organe. Il
représente
imparfaitement une seconde
feuille
cotylédonaire. Il se montres avant la germination dans
le
Lolium,
YJEyilops,
le Blé,
l'Avoine.
(Pl. 59, fig. 1) » (1).
Quant
à la signification du cône qui recouvre la gemmule,
Mirbel
s'exprime ainsi dans son Examen de la
division
des vé-
gétaux en Endorhizes et Exorhizes, lu à l'Académie, le 8 oc-
tobre 1810 : « Sans doute, on
pourrait
considérer la gaîne qui
recouvre laplumuledes Graminées, comme une feuille primor-
diale.
J'avais
embrassé cette opinion daus mes premiers mémoires,
mais il est plus conforme à la théorie de ne voir, dans la gaine
dont il s'agit, qu'une portion dilatée du cotylédon, semblable à
celle
qui se développe en cône dans la plupart des Monocotylé-
dones à l'époque de la germination.
Ceci
rétablit complètement
l'analogie
entre
les graiues des Graminées et celles des
autres
plantes à une feuille séminale (2). »
Mais
le peu de fondement
de cette assimilation purement théorique, et qui est en contra-
diction
avec sa manière d'envisager le lobule, n'a pas
tardé
à
frapper Mirbel, car quelques années plus
tard,
dans ses Eléments
de
physiologie
végétale (1815), il l'abandonnait, implicitement, il
est vrai, pour revenir à son premier sentiment. Il y appelle en
effet
ce
cône « piléole ou feuille primordiale », tandis qu'il donne
le
nom de coléoptile à la gaine ascendante du cotylédon des
(1) Mirbel, Eléments de physiologie végétale, t. I, p. 65.
(2) Ann. du
Muséum,
t.
XUI,
p. 424, en note.
5E
série,
BOT.
T.
XV
(Cahier n° 4). *
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