DU COTYLÉDON DES G R A M I N É E S . 239 zoutalemeut, l'écusson en bas, désigne couséquemmeut cet écusson sous le nom d'hypoblaste. Cet hypoblasle n'est pas autre chose pour lui qu'un renflement latéral de la radicule. « N'est-il pas raisonnable, dit-il, de regarder l'hypoblaste des embryons macropodes comme un renflement ou une expansion particulière de la radicule? (1). » Et plus loin : « Puisque tous les effets évolutifs de la germination se manifestent au-dessus de l'hypoblaste, sans que son volume et sa forme en paraissent changés, il est évident qu'on ne peut le rapporter qu'au gros corps radiculaire auquel j ' a i donné le môme nom dans les embryons macropodes. Il est donc convenable de le regarder aussi comme la radicule, ou, du moins, comme une expansion extraordinaire de l'extrémité de celle-ci ; dès lors il constitue la base ou la partie la plus inférieure de. l'embryon des Graminées. Cette dernière position, que sa comparaison avec les autres hypoblastes lui assigne avec certitude, repousse suffisamment le nom de cotylédon qu'on lui a donné (2). » Richard se fait d'ailleurs une idée très-inexacte de l'opinion de Gartner. « Gsertner, dit-il, a eu raison de regarder l'hypoblaste comme un organe particulier, en le désignant sous le nom impropre do vitellus ; mais il s'est trompé lorsqu'il l'a pris pour un corps distinct de l'embryon. Jussieu et ses sectateurs me paraissent s'être plus écartés de la vérité en faisant de ce corps le cotylédon des Graminées. » (P. Zi75.) Gsertner, nous venons de le voir, savait fort bien que l'écusson est en continuité de tissu avec le corps de l'embryon, et s'il lui accordait une certaine indépendance par rapport, à l'embryon, c'est une opinion qu'il étendait au même titre à tous les autres cotylédons. Le petit appendice vu par Malpighi et Gsertner à l'opposite de l'écusson du Blé et de l'Avoine* a été étudié avec soin par L . Cl. Richard, et très-bien représenté par lui dans ses belles figures. 11 le nomme épiblaste, et le décrit dans plusieurs autres genres. « Je dois parler, dit-il, d'une partie externe et accessoire du (1) L . C l . Kicliard, Analyse 1813, t. X V I I , p. 455). (2) Ibid., p. 473. botanique des embryons endorhizes (Ann, du Mus.,