zoutalemeut, l`écusson en bas, désigne couséquemmeut cet

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COTYLÉDON DES G R A M I N É E S .
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zoutalemeut, l'écusson en bas, désigne couséquemmeut cet
écusson sous le nom d'hypoblaste. Cet hypoblasle n'est pas
autre chose pour lui qu'un renflement latéral de la radicule.
« N'est-il pas raisonnable, dit-il, de regarder l'hypoblaste des
embryons macropodes comme un renflement ou une expansion particulière de la radicule? (1). » Et plus loin : « Puisque
tous les effets évolutifs de la germination se manifestent
au-dessus de l'hypoblaste, sans que son volume et sa forme
en paraissent changés, il est évident qu'on ne peut le rapporter qu'au gros corps radiculaire auquel j ' a i donné le môme
nom dans les embryons macropodes. Il est donc convenable de
le regarder aussi comme la radicule, ou, du moins, comme une
expansion extraordinaire de l'extrémité de celle-ci ; dès lors il
constitue la base ou la partie la plus inférieure de. l'embryon
des Graminées. Cette dernière position, que sa comparaison avec
les autres hypoblastes lui assigne avec certitude, repousse suffisamment le nom de cotylédon qu'on lui a donné (2). » Richard
se fait d'ailleurs une idée très-inexacte de l'opinion de Gartner.
« Gsertner, dit-il, a eu raison de regarder l'hypoblaste comme
un organe particulier, en le désignant sous le nom impropre do
vitellus ; mais il s'est trompé lorsqu'il l'a pris pour un corps distinct de l'embryon. Jussieu et ses sectateurs me paraissent s'être
plus écartés de la vérité en faisant de ce corps le cotylédon des
Graminées. » (P. Zi75.) Gsertner, nous venons de le voir, savait
fort bien que l'écusson est en continuité de tissu avec le corps
de l'embryon, et s'il lui accordait une certaine indépendance
par rapport, à l'embryon, c'est une opinion qu'il étendait au
même titre à tous les autres cotylédons.
Le petit appendice vu par Malpighi et Gsertner à l'opposite de
l'écusson du Blé et de l'Avoine* a été étudié avec soin par L . Cl.
Richard, et très-bien représenté par lui dans ses belles figures.
11 le nomme épiblaste, et le décrit dans plusieurs autres genres.
« Je dois parler, dit-il, d'une partie externe et accessoire du
(1) L . C l . Kicliard, Analyse
1813, t. X V I I , p. 455).
(2) Ibid., p. 473.
botanique des embryons
endorhizes
(Ann, du
Mus.,
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