Les liaisons sont aussi obligatoires dans :
- Les expressions figées : comment allez-vous ?
- Les groupes figés (dont les syntagmes sont indécomposables du point de vue morphologique) : un
sous-officier, les Champs-Élysées, mot à mot, petit à petit, etc.
1.2 La liaison facultative
Les liaisons sont facultatives :
- Entre deux formes verbales : je suis allé ;
- Entre un nom au pluriel et un adjectif : des enfants intéressants ;
- Entre un verbe et une préposition : je vais à Rome ;
- Entre une préposition et un déterminant : depuis un an ;
- Entre un adverbe polysyllabique et un adjectif : toujours utile.
1.3. La liaison interdite
Les liaisons sont interdites :
- Entre deux groupes rythmiques ;
- Entre un nom et un adjectif : un médecin anglais ;
- Entre un nom et un verbe : son médecin est arrivé ;
- Devant des unités à isoler (comme des monosyllabes ou des citations) ;
- Après la conjonction de coordination et : un chat et un chien ;
- Après les pronoms interrogatifs quand, comment, combien : quand est-il venu ? ;
- Avant les chiffres onze, cent et un ;
- Devant un H aspiré : en haut ;
1.3. Rôle phonologique de la liaison
Du point de vue phonologique, la liaison peut jouer un rôle :
- Distinctif : les/héros ≠ les[z]zéros ;
- Morphologique : ils s’aiment≠ils[z]aiment ;
1.4. Rôle phonostylistique de la liaison
D’un point de vue phonostylistique, la liaison peut avoir une fonction :
-Identificatrice : « la liaison est d’abord un indice de parlers conservateurs. Les ruraux en font plus
que les citadins et les vieux plus que les jeunes » (Léon, 2011, p. 244).