L’enchaînement consonantique et la liaison
21.11.2016
L’enchaînement consonantique
Lorsqu’un mot se termine par une consonne et que le mot suivant commence par une voyelle, la consonne
change de syllabe.
Exemple : Il a froid [i la fRwa]
La liaison
Le passage d’une voyelle à une autre se fait par l’intermédiaire d’une consonne latente qui se réalise seulement
dans certaines conditions. Il y a des liaisons avec [z], [t], [n], [p], [R], [g] (liaison rare).
Les liaisons peuvent être obligatoires, facultatives ou interdites. La liaison dépend du registre utilisé par la
personne qui parle. Plus le registre est familier, moins le locuteur fait de liaison. La liaison est la survivance de
quelques enchaînements de consonnes finales. Aujourd’hui, ces consonnes finales sont muettes dans les mots
isolés, mais on prononce encore cette consonne, si le mot qui suit commence par une voyelle.
Les consonnes de liaison sont les suivantes :
s, les amis
x, deux amis
z, chez elle
t, un petit homme
d, un grand homme
Les liaisons sont obligatoires après :
• les déterminants suivants : les, aux, des, ces, mes, tes, ses, nos, vos, leurs, quelques, plusieurs, certains, (de)
nombreux, quels, un, deux, trois, six, dix, aucun, mon, ton, son, tout ;
• les prépositions suivantes : en, dans, chez, sans, sous ;
• les adverbes suivants: très, moins, mieux, plus, bien, trop ;
• les pronoms personnels sujets et compléments : nous, vous, ils, elles, on, les ;
• les verbes suivis d’un pronom personnel sujet, quand il y a inversion du sujet : sont-ils… ? est-elle… ? Dans les
cas où il n’y a pas de consonne, on ajoute un «t» épenthétique : A-t-on… , a-t-il…?