Le pouvoir économique des villes
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Guillaume Chabot et Stéphane Coudé / HEC Montréal
Guillaume Chabot et Stéphane Coudé / HEC Montréal
Le pouvoir économique des villes
Le pouvoir économique des villes
Grenoble - École de management - Vendredi 10 mars / salle A 304
par Christiane Peyronnard
Mise en ligne : mardi 14 mars 2017
i Clio-Conférences i Comptes Rendus i Festival de Géopolitique de Grenoble 2017
Le pouvoir économique des villes
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L’introduction méthodologique met l’accent les concepts (pouvoir d’achat des villes, dépenses
courantes, capex-dépenses d’investissement), villes centralisées / décentralisées, les méthodes
statistiques utilisées et le croisement d’études de cas multiples. Une approche qui souhaite
s’intéresser à la position des acteurs et utilise des données quantitatives et qualitatives
Trois hypothèses pour cette recherche :
1. La décentralisation a un effet positif sur la croissance économique du pays
2. La décentralisation s’accompagne d’un risque accru de corruption
3. La décentralisation est positive pour le niveau de vie des urbains
carte du monde
1. Les dépenses courantes d’une ville sont peu significatives sur la croissance économique, les
dépenses d’investissements dans des villes décentralisées aurait un effet plutôt négatif sur la
croissance.
Pourquoi ? Multiplication des niveaux de décision ? Risque de métropolisation aux dépens de
certains territoires ? En situation économique dégradée les Etats soutiennent-ils plus les
investissements ? Que se passerait-il si les Etats n’intervenaient pas ? Dans les états fortement
décentralisés on note une forte présence du soutien à l’innovation.
Il est donc important pour les communes de porter attention aux investissements utiles à
l’économie.
Intérêt pour les entreprises d’avoir des relations avec les états surtout si la situation économique
est difficile (moins rentable mais plus sûr, plus de soutien à l’exportation).
2. Plus de décentralisation semble favoriser la corruption, il y a donc nécessité pour les communes
de se doter de mécanismes de contrôle et de régulation.
En fait plus de décentralisation c’est souvent plus de transparence des marchés publics et donc
plus de chance de percevoir la corruption qui est aussi un risque pour les entreprises.
3. La décentralisation, d’après les enquêtes menées semble être synonyme de meilleure qualité de
vie mais les données n’existent pas pour toutes les villes étudiées.
Plus de décentralisation, c’est plus d’investissements dans l’environnement de vie des habitants
(parcs, transports en commun), pensés dans le plus long terme avec une plus grande participation
citoyenne et donc une meilleure réponse aux besoins des habitants.
En conclusion les deux conférenciers évoquent lesl imites de leur recherche (données annuelles,
indice de perception, indice de qualité de vie mal définis et controversés.
Ils soulignent un paradoxe : la décentralisation freine la croissance mais améliore la qualité de vie.
En réponse à notre collègue Déborah, ils proposent comme exemple intéressant : Shanghaï ou
Amsterdam.
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