
Oui  à la colère, non à la violence!
Oui  à la colère, non à la violence!Oui  à la colère, non à la violence!
Oui  à la colère, non à la violence! 
  
 
 
Nous avons appris à tort que colère et violence étaient synonymes. Or la 
colère est un sentiment : elle nous avertit que quelque chose cloche. Il faut faire 
la  différence  entre  le  sentiment  et  l’action :  le  sentiment  n’est  ni  bien,  ni  mal, 
mais l’action  peut être constructive ou destructive.  Quand nous sommes fâchés, 
ce  sont  nos  paroles  ou  nos  gestes  qui  font  le  tort  soit  à  nous-mêmes  soit  aux 
autres. 
Avec nos enfants, nous essayons d’être si patients, qu’à un moment donné 
nous  explosons.  Nous  avons  peur  que  notre  colère  nuise  à  notre  enfant;  aussi 
nous la retenons le plus longtemps possible. Et quand nous avons fait une crise, 
nous nous  sentons coupables.  Mais  se  jurer  de  ne  plus  se  choquer  est tout aussi 
illusoire qu’inutile. La colère fait partie de notre vie. Il vaut mieux apprendre à 
la  maîtriser  plutôt  que  de  s’imaginer  l’éliminer  de  notre  vie.  Chaque  personne 
doit  apprendre  à  exprimer  son  agressivité  et  ses  émotions  fortes  de  façon 
constructive. 
Un jour ou l’autre, nos enfants nous mettront en colère! Nous avons le droit 
d’exprimer  ce  que  nous  ressentons  dans  la  mesure  où  nous  n’attaquons  pas  la 
personnalité, l’intégrité physique ou l’estime de soi de nos enfants. Nous sommes 
Nous sommes Nous sommes 
Nous sommes 
des modèles pour nos enfants
des modèles pour nos enfantsdes modèles pour nos enfants
des modèles pour nos enfants, voici quelques suggestions pour vous aider à bien 
gérer cette émotion : 
♥ Prenez  conscience  de  ce  qui  déclenche  votre  colère  et  préparez-vous  à 
l’avance des stratégies d’action. 
♥ Reconnaissez  que  la  colère  est  une  émotion  secondaire.  D’abord,  vous 
vous sentez frustré, déçu, menacé, apeuré, pas compris ou ignoré. 
♥ Apprenez à reconnaître les signes physiques d’une explosion imminente. 
Agissez  alors  pour  ne  pas  perdre  le  contrôle :  respirez  profondément, 
comptez jusqu’à dix, allez prendre l’air. 
 
  
 
Violence physique
Violence physiqueViolence physique
Violence physique 
  
 
  Il est totalement déconseillé de frapper un enfant. Régler un conflit par la 
violence  physique, terrorise l’enfant. C’est la loi du  plus fort, c’est le faire  obéir 
par  la  crainte  sans  lui  expliquer  ce  que  vous  ressentez.  C’est  lui  donner  un 
modèle  de  violence  pour  régler  ses  conflits  avec  ses  amis.  C’est  un  manque  de 
respect  envers  sa  personne  et  on  peut  le  blesser  physiquement.  La  violence 
physique laisse aussi des séquelles psychologiques.