Broderies colorées à motifs floraux, robes, nappes, blouses.
Plus chères, porcelaines traditionnelles de Herend à motifs floraux également ; œufs peints.
Matriochkas (poupées gigognes) : vous trouverez, rue Vaci à Budapest, de nombreux magasins
de souvenirs qui vous proposeront, entre autres, ces poupées traditionnelles gigognes en bois
rouge, ainsi que d'autres à l'effigie de Lénine, Staline, Brejnev, Gorbatchev. On trouvera aussi
de nombreux jouets en bois, pas très chers, qui raviront les enfants.
Tout repas commence par une soupe (leves). Certaines sont si complètes qu’un dessert suffit
ensuite. Parmi ces soupes figure le fameux goulache ou gulyáshús, qui désignait à l’origine la
« viande du vacher ». Ce mets, à base d’oignon, de matière grasse, de viande de bœuf, de
paprika et de légumes, est considéré aujourd’hui comme la spécialité hongroise par excellence.
D’autres types de soupes existent, comme les très consistants fözelék à base de légumes
(courge, épinard, pomme de terre...) agrémentés d’un vagdalt, appelé plus communément fasirt
(petite boule de pain et de viande aillée et frite).
En été, les Hongrois consomment en entrée une soupe de fruits froide, en général aux griottes
(meggyleves).
Parmi les plats principaux, les Hongrois se délectent bien souvent de viandes et de légumes
panés (rántott en hongrois), hérités de l’Empire austro-hongrois. On consomme par ailleurs
beaucoup de plats en sauce, comme le pörkölt, le tokány ou le paprikás. Une des excellentes
spécialités est le chou farci de viande de porc et de riz, servi avec de la crème aigre. Un petit
accompagnement de salade (saláták) est parfois proposé avec les plats. Il ne s’agit toutefois pas
d’une salade verte telle qu’on la connaît mais de chou ou de concombre marinés dans du
vinaigre.
En guise de dessert, d’excellentes crêpes (palacsinta), fourrées aux pommes, au pavot, aux
noix, aux châtaignes, à la confiture, sont souvent proposées. Elles peuvent être servies en
entrée si leur garniture est salée.
Les nombreux salons de thé offrent tous de succulentes pâtisseries : le beigli (spécialité de
pavot ou de noix que l’on trouve essentiellement à la période de Noël) ; la dobos torta
(superposition de six fonds de tarte, fourrés de crème au beurre chocolaté, le tout recouvert d’un
glaçage au caramel), le Gerbeaud (il doit son nom à son créateur et à la célèbre pâtisserie de la
place Vörösmarty) est un gâteau si facile, paraît-il, à préparer qu’on peut le faire chez soi ; le
krémes (prononcer « crémèche ») est un gâteau carré composé de crème à la vanille et entouré
de deux épaisseurs de pâte feuilletée ; le franciakrémes (même principe que le précédent avec
moitié de crème à la vanille, moitié de crème fouettée et la couche supérieure de pâte feuilletée
recouverte d’un glaçage au café ou au caramel) ; le flódni (gâteau hérité de la cuisine juive, sorte
de millefeuille à trois couches, une de pavot, une de noix, une de pommes, et parfois une
quatrième, pour la route, de confiture d’abricot) ; le rétes, qui est l’un des desserts hongrois les
plus connus : pâte très fine, fourrée au pavot (mákos), aux noix (diós), au túro ou aux griottes !