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décit en œstrogène dans les cellules 
épithéliales du vagin entraîne très rapi-
dement une perte de mucus. La trans-
sudation, c’est-à-dire la lubrication 
des parois du vagin à travers les cellules 
épithéliales, tarit. Lorsque la production 
d’œstrogène baisse, l’irrigation sanguine 
du vagin diminue elle aussi, et le vagin 
perd de son élasticité, devient sensible 
et sec. En outre, la muqueuse vaginale 
s’amincit. Ces phénomènes provoquent 
une « sécheresse vaginale » qui peut se 
traduire par une sensation de brûlure, 
des démangeaisons, des lésions de l’épi-
thélium, une inammation, des rapports 
sexuels douloureux et l’apparition de 
plaies ou de crevasses. Ces symptômes 
peuvent fortement réduire la qualité de 
vie des femmes touchées.
En plus d’abaisser les sécrétions vagi-
nales, la baisse du taux d’œstrogène 
s’accompagne d’une diminution de la 
production d’acide lactique dans la 
paroi vaginale.
Tout ceci est responsable d’une aug-
mentation du pH au-dessus de 4,5 et 
d’une perturbation de la ore vaginale 
naturelle constituée de lactobacilles, ce 
qui, à son tour, expose à une disposition 
accrue aux vaginites bactériennes ou 
aux infections à Candida Albicans.
Symptômes typiques
- Brûlures
- Démangeaisons
- Douleurs pendant les rapports sexuels
- Sensation de forte sécheresse vaginale
- Inammations