ue ue ue r En p a tiq En pr a t iq n pr a tiq E La rencontre clinique après l’ivresse : la place de l’entretien Clinical meeting after drunkenness: a possible discussion L. Rotheval*, A. Poillot**, D. Lefranc***, S. Pellissier-Platier*, P. Badila****, P. Menecier***** Mots-clés : Intoxication éthylique aiguë, Hôpital, Addictions, Entretien, Soins. Keywords: Acute alcohol intake, Hospital, Addictions, Discussion, Care. Les intoxications éthyliques aiguës (ivresses alcoolique du langage commun) ne sont pas rares à l’hôpital et il est évident qu’il ne suffit pas de les aborder sous les seuls angles somatiques et techniques. Les entretiens cliniques après l’ivresse ont leur place, dans le cadre d’une activité d’addictologie de liaison. D’une expérience acquise depuis plus de 10 ans lors d’entretiens psychologiques proposés au centre hospitalier de Mâcon, rarement spontanément sollicités, mais très souvent acceptés et investis par les patients, nous décrivons le cadre de ces rencontres et les points de repères théoriques qui ont pu servir de référence. Ainsi, l’espace proposé le temps d’une rencontre permet d’aborder la question de l’alcool et de sa place dans la vie du sujet, de l’entendre autrement que sous l’angle d’un symptôme. Acute ethylic intoxications (commonly known as drunkenness) exist in hospitals and dealing with them is not limited to only somatic and technical skills.Within the framework of liaison addictology activity, clinical interviews after drunkenness are not only recommended but possible. From an acquired experience of more than ten years through proposed psychological interviews, rarely spontaneously asked but very often willingly accepted by the patients, we describe the frame of such meetings and the theoretical reference points.Therefore, the proposed space for the time of a talk opens the way to handle the question of alcohol and how it affects the individual’s life and to hear it otherwise than just as a symptom. L’unité et le projet L’unité d’addictologie du centre hospitalier de Mâcon existe depuis 1995. Elle comporte une équipe de liaison et de soins en addictologie (ELSA) et fonctionne selon trois axes : une activité d’hospitalisation dans un service de court séjour médical, une activité ambulatoire (consultations externes) et une activité transversale, dite * Psychologue clinicienne, unité d’addictologie, hôpital des Chanaux ,71018 Mâcon Cedex. ** Psychologue clinicienne, programme ABORD, laboratoire “Santé, Individus, Société” (EA 4129), institut de psychologie, université Lyon-2, 5, avenue Pierre-MendèsFrance, 69676 Bron Cedex. *** Infirmière, unité d’addictologie, hôpital des Chanaux, 71018 Mâcon Cedex. ****Médecin, gériatrie, Hôtel-Dieu, 26, rue d’Harfleur, 71200 Le Creusot. ***** Praticien hospitalier, unité d’addictologie, hôpital des Chanaux, 71018 Mâcon Cedex. de liaison. L’équipe, devenue pluridisciplinaire au fil des années, intervient auprès de patients concernés par un problème de mésusage d’alcool et/ou d’autres substances psychoactives. Elle se compose actuellement de six personnes : un médecin, deux psychologues, une infirmière, une assistante sociale et une secrétaire. L’activité de liaison concerne l’approche de personnes en difficulté avec des substances psychoactives (l’alcool majoritairement), dans les services du centre hospitalier autres que l’unité d’hospitalisation en addictologie, et s’est intéressée dès sa création aux ivresses alcooliques à l’hôpital (1). Le protocole de rencontres systématiques des intoxications éthyliques aiguës a été mis en place en 1997 dans les unités de court séjour de l’hôpital, les services de médecine et de chirurgie, exceptées la maternité, la réanimation et la pédiatrie qui, parfois, nous sollicitent. La procédure s’appuie sur 27 l’édition quotidienne, par le laboratoire de biologie de l’hôpital, d’une liste des dosages d’alcoolémie non nuls réalisés dans les dernières 24 heures. Un des membres de l’équipe d’addictologie (psychologue, infirmière ou médecin) passe dans le service d’hospitalisation du patient concerné (s’il a été hospitalisé) afin de lui proposer un entretien clinique. Sont exclus de ce protocole, les motifs d’hospitalisation pour tentative de suicide qui génèrent systématiquement la rencontre avec un médecin psychiatre, afin d’éviter le cumul rapproché de plusieurs entretiens d’évaluation (2). Parfois, un entretien n’est pas opportun au vue des circonstances et du contexte d’hospitalisation (par exemple lors de troubles somatiques ou psychiques majeurs telles la confusion, la somnolence, la nécessité d’examens médicaux, etc.) ou en fonction de l’évaluation du médecin, de l’équipe soignante du service accueillant le patient (dont l’équipe d’addictologie respecte les raisons). Par ailleurs, toute personne accueillie à l’hôpital n’a pas d’alcoolémie mesurée à son entrée et seules les mesures existantes, indiquées par un médecin, sont utilisées. À long terme, nous aimerions nous passer de ces dosages et être appelés d’emblée par les équipes des services, pour un repérage clinique systématisé. Malgré plus de dix ans de collaboration, cette évolution, très inégale selon les services, n’en est qu’à ses balbutiements. Nous avons eu l’idée de proposer ce temps de rencontre relationnel, lorsque nous avons fait le constat que la parole avait peu de place pour le sujet hospitalisé pour une intoxication éthylique aiguë (3, 4). Pour le mettre sur pieds, nous nous sommes appuyés sur le fait qu’on proposait un entretien psychiatrique aux sujets hospitalisés pour une intoxication médicamenteuse volontaire (5). L’idée était donc de proposer un entretien et permettre un échange à ces patients et, le plus souvent, d’évaluer leur rapport à l’alcool (et aux autres substances psychoactives) au-delà de l’ivresse présente. Le but : tenter de donner un sens à une hospitalisation, au cours de laquelle on objective une alcoolémie positive, sachant que l’entretien peut toujours être refusé. Les objectifs auprès du patient : informer, favoriser l’accès aux soins, accompagner, orienter (on leur remet des plaquettes avec des adresses), reprendre contact après une rupture dans les soins en alcoologie. L’information auprès du patient commence par l’annonce du dosage de l’alcoolémie et de son résultat (si cela n’a pas déjà été Le Courrier des addictions (10) ­– n ° 4 – octobre-novembre-décembre 2008 ue ue ue r En p a tiq q p i r n t a E q i n pr a t E fait). Cela nous permet de verbaliser et de nommer la présence de l’alcool, d’échanger dans un moment particulier et d’évaluer la relation du sujet à l’alcool dans la mesure du possible. Parfois, cette intervention, même brève, amène le patient à s’interroger sur sa consommation et ses conséquences possibles, cela nous permet de proposer d’éventuelles modifications du comportement, ou une orientation vers d’autres structures de soins. Les objectifs auprès de l’entourage : accueillir, informer, accompagner, orienter… En effet, la souffrance familiale émerge au moment de l’hospitalisation et se manifeste par des prises de contact pas toujours faciles à gérer, notamment dans le souci de maintenir un espace de confiance et de confidentialité avec la personne concernée. Les personnes sont reçues par un membre de l’équipe (médecin ou psychologue), avec lequel elles peuvent aborder leur détresse. Autre objectif important : accompagner les équipes soignantes des différents services de l’hôpital dans l’approche de ces patients en difficulté, les aider à les “repérer”, à percevoir leur souffrance et valoriser les compétences et ressources de chacun (en complément des offres de formations continues institutionnelles en addictologie). Nous avons ainsi mené un travail particulier d’aide à ce repérage avec l’équipe de l’unité d’observation de moins de 24 heures du service des urgences, par le passage quotidien d’un membre de l’équipe d’addictologie. Ce protocole permet de rencontrer des personnes en difficulté avec l’alcool qui ne sont pas hospitalisées dans une unité spécifique, mais qui peuvent l’être pour une complication liée à l’alcool (somatique, psychiatrique). Nous rencontrons également des consommateurs à risque, “abuseurs” occasionnels ou, beaucoup plus rarement, simples usagers (2). Le cadre de l’entretien à l’hôpital Il faut aller voir rapidement les patients dans les différents services, car la plupart ressortent très vite de l’hôpital (6), mais, auparavant, il faut rencontrer un membre de l’équipe soignante. Un temps préalable qui facilite déjà l’organisation matérielle de l’entretien, puisqu’à chaque fois se pose la question de la recherche d’un lieu ad hoc : salle de jour quand elle existe, bureau plus rarement, chambre du patient (mais souvent ce sont des chambres à deux lits et le respect de la confidentialité oblige à des amé- nagements, un placard ou une pièce qui sert d’entrepôt aux matelas !)… Bien sûr, nous savons que les interférences, comme des entrées intempestives des soignants dans les chambres, peuvent en bousculer le déroulement : elles font partie des aléas. Les conditions minimales pour mener à bien un entretien clinique ne sont, en effet, pas souvent réunies à l’hôpital, sans doute parce que les priorités sont “ailleurs” : dans la valorisation des soins d’une technicité de plus en plus “pointue” et non dans la prise en compte du psychisme. Il est essentiel, en fonction des disponibilités des soignants, d’assurer un retour de certains éléments de l’entretien à l’équipe du service, de laisser une trace écrite dans le dossier médical. Cela permet une meilleure cohésion de la prise en charge et l’accompagnement du patient. Poser et situer le cadre de l’entretien et de l’intervention permet un espace de parole (qui, pourquoi et comment assurer la confidentialité ?). La rupture de l’hospitalisation Quand tout cela est posé, la question de l’alcool est fréquemment abordée par le patient. Toutefois, ce n’est pas forcément le sujet essentiel. L’entretien, même s’il comporte des objectifs, ne consiste pas en un questionnaire avec attente de réponses, ni en un interrogatoire, et encore moins une “leçon de morale”. Il est davantage un échange pendant lequel une parole peut émerger, une réflexion peut s’amorcer sur l’hospitalisation en elle-même, puis sur la relation avec l’alcool. L’activité transversale à l’hôpital devient habituelle, mais ne va pas de soi : les services conservent des fonctionnements hiérarchisés avec chefs, responsables, cadres… Le médecin peut garder une certaine idée d’emprise ou de possession sur ses patients, décidant de ce qui est bon pour eux. Ainsi, notre passage systématique peut déranger et bousculer ses habitudes. Autres obstacles classiques : les tabous et représentations des soignants, leurs attitudes contre-transférentielles ou contre-attitudes. On constate fréquemment chez eux de l’ironie, la mise en avant de la notion de plaisir, de la complaisance, des attitudes permissives ou de rejet. Il faut dire que derrière l’image qu’il renvoie d’un sujet à l’existence souvent compliquée, les équipes soignantes ont beaucoup de mal à percevoir la souffrance. Côté patient, être à l’hôpital n’est pas anodin. On ne s’alcoolise pas et on n’y arrive encore moins par hasard. L’ivresse peut Le Courrier des addictions (10) ­– n ° 4 – octobre-novembre-décembre 2008 28 être entendue comme ivresse d’appel (2), tout comme l’alcoolémie basse peut signifier une reprise d’alcool, un sevrage tenté, l’occasion de reprendre contact avec les soins (7). Parfois, les personnes n’arrivent pas pour un motif d’ivresse aiguë, mais parce qu’elles ont fait un malaise (8), ont eu un accident sur la voie publique, une fracture, une chute, une baisse de l’état général, une crise comitiale… L’arrivée à l’hôpital se fait dans une situation de crise, et constitue une situation traumatique entraînant une position régressive. Ce moment d’hospitalisation est important, il laisse une trace dans la vie d’un sujet. C’est un moment privilégié, propice à l’offre de soins, que le sujet ne peut, parfois, entendre qu’à ce moment-là. Certains éléments ne pourront être abordés qu’à cette occasion de l’hospitalisation, du fait de la contenance et de l’étayage proposé. L’ivresse ne passe pas inaperçue à l’hôpital : on la prend en compte, on sait, on a vu, et on n’y est pas indifférent. Et même si elle est banalisée par le sujet, l’idée est de reprendre ce qui se passe dans un contexte de vie, dans un parcours dont l’ivresse fait partie et ne survient pas à n’importe quel moment. Nommer ce qui se passe est indispensable à une reconstruction possible. L’hospitalisation en elle-même fait effraction et rupture dans le parcours de vie, dans l’histoire. L’entretien proposé tente de mettre du sens, des mots, de créer un lien. C’est l’occasion de “recoller les morceaux”, de tenter d’organiser et d’instaurer une confiance, restaurer le sujet. Nier la souffrance présentée, l’ignorer, et donc ne pas en parler, apparaîtrait à l’opposé comme d’une grande violence dans un lieu de soins comme l’hôpital. L e déni est une défense à respecter Le déni du patient est souvent considéré comme un obstacle et mis en avant. Pourtant, il ne fait pas barrage à la rencontre. Les patients sont loin de tout nier en bloc et finalement assez peu l’alcool. En revanche, nous repérons davantage le déni des difficultés et des conséquences de l’alcoolisation. Nous rencontrerions peut-être davantage ce problème si nous étions plus intrusifs, en cherchant des aveux, une réalité, une “vérité”... Mais, on peut parler d’autre chose que de l’alcool, surtout lors d’un premier contact, et ne pas s’enfermer dans l’at- ue ue ue r En p a tiq En pr a t iq n pr a tiq E tente d’une réponse. Nous considérons que le déni est une défense à respecter, qui fait partie du fonctionnement psychique, autour duquel on peut avoir des échanges, en quelque sorte, “en périphérie”. Chaque entretien est variable dans son contenu selon le patient : chacun est à un stade différent dans son parcours, évolue à son rythme, en fonction de son souhait, de ses capacités et de sa problématique. Dans ce souci d’aller au devant de la rencontre et de permettre à l’autre une expression de sa souffrance, quel espace est laissé au patient pour le refus ? En effet, dans quelle mesure, même s’il est précisé que l’entretien n’est qu’une proposition, l’acceptation de ce dernier n’est-elle pas parfois liée à la faiblesse somatique et psychique dans laquelle il se trouve, plus qu’à un réel désir d’être écouté (9) ? Quand le patient parle peu, c’est peut-être le seul moyen qu’il a d’exprimer un refus qu’il n’a pas pu rendre explicite. Cela ne remet absolument pas en cause cette première prise de contact et la présentation de ce que l’on peut offrir : c’est l’occasion de demander au patient s’il souhaite ce type de travail (sachant que l’équipe d’addictologie a la possibilité de repasser dans le cadre de la liaison) et qu’il n’est pas engagé pour autant dans une démarche. Quand les échanges sont très limités, voire impossibles, il y a au moins ce contact et cette proposition d’un temps de parole et d’écoute : ce qui n’est pas rien. Malgré tous ces aléas, de nombreux patients s’emparent de la possibilité d’un espace de parole et trouvent là l’occasion de parler librement de leur rapport à l’alcool. Ils font part souvent de leur soulagement, d’un apaisement après l’entretien, et remercient leur interlocuteur, même après un simple échange d’information : “C’est la première fois que je peux en parler”, “pourquoi on ne m’en a jamais parlé ?”… Ce premier contact permet une ouverture sur l’après, après le temps d’hospitalisation… Certaines personnes reprendront contact six mois, un an plus tard, avec le souvenir souvent très précis de celui-ci. L’impression laissée par ce premier entretien n’est pas un critère d’une éventuelle “réussite” de l’échange ou d’un entretien “satisfaisant”. Les effets se font dans l’après-coup et le fait qu’il y ait peu d’échanges, peu d’expressions verbales de la part du patient n’est en rien un signe ou une indication d’un investissement ou d’un travail ultérieur souhaité et possible. Le patient entend l’offre qui lui est faite et peut s’en saisir plus tard. D’autres patients continueront leur cheminement ailleurs, soit avec d’autres interlocuteurs, soit seuls et ne donneront pas de nouvelles. Et il y a ceux qui reviennent régulièrement en suivi (dans le cadre des consultations ambulatoires), ou lors d’hospitalisations répétées. Il y a enfin ceux, croisés par hasard dans un couloir, un jour où ils rendent visite à un proche à l’hôpital, et qui disent comme ils vont bien et comme leur quotidien a changé. La place du psychologue Quant à la place du psychologue, l’activité transversale et le fait d’aller au devant de la demande du patient ne va pas de soi (10). Nous ne sommes plus dans la référence classique du psychologue qui attend qu’on vienne à lui dans son bureau et qu’une demande lui soit formulée, mais nous allons à la rencontre de l’autre. C’est “l’avance de la parole” dont parlent A. Rigaud et G. Ostermann, c’est-à-dire la proposition d’une rencontre, d’une offre de parole et d’écoute où la personne est entendue comme sujet (11). Le psychologue peut accueillir la souffrance, écouter la détresse du patient hospitalisé et la contenir. Il peut entendre les conflits psychiques internes qui animent le sujet et percevoir le recours à l’alcool autrement que comme une “tare”, un “vice” dont il faudrait le débarrasser. L’espace proposé permet un discours en tant que sujet, porteur d’une histoire et tente de restaurer et reconstruire le puzzle souvent éparpillé. Une des fonctions du psychologue consiste à contenir les éprouvés pénibles, douloureux, innommables parfois, que ressent le patient. La fonction contenante (en référence à la théorie de Bion sur la fonction alpha) [12] va permettre au sujet de passer de la perception des émotions, des éprouvés “bruts” à celui de la représentation et de la symbolisation de cette souffrance. Et les différents contacts lors d’une hospitalisation avec l’équipe soignante dans son ensemble peuvent être une première pierre dans la construction future d’une démarche de soins et dans la reconstruction de soi. Perspectives Ce travail reflète une activité clinique quotidienne en cours depuis plus de dix ans. Les entretiens brefs décrits peuvent renvoyer aux références décrites (11), comme 29 aux interventions brèves et aux thérapies cognitivo-comportementales. Cette procédure, même dans ses autres développements (2, 7, 13), est un travail clinique, qui n’a jusqu’alors pas intégré de mesure des résultats obtenus : c’est un développement futur envisagé (13). Comme celui d’aborder un jour, éventuellement par un écrit (14), les patients qui ne sont pas hospitalin sés. Références bibliographiques 1. Menecier P, Menecier-Ossia L, Piroth L, Naouri C, Vialle A, Simonin C. Place du dosage de l’alcoolémie dans une activité d’alcoologie hospitalière. Alcoologie 1998;20(3):239-44. 2. 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L’alcoolémie mesurée à l’entrée de l’hôpital : un marqueur de risque de mésusage d’alcool, même à faible taux. Courrier des addictions 2008;10(1):13-6. 8. Menecier P, Girard A, Bernard B et al. L’intoxication éthylique aiguë après 75 ans : une situation clinique loin de l’anecdote à l’hôpital. Psychologie et neuropsychiatrie du vieillissement 2008;6(2): 129-35. 9. Poussin G. La pratique de l’entretien clinique. Toulouse, Privat, 1992. 10. Guillo F. Parler d’alcool à des patients qui ne demandent rien. Rev Med Suisse 2005;1:1712-6. 11. Osterman G, Rigaud A. Comment faire l’avance de la parole auprès du patient alcoolodépendant. J Psychiat privée 2001;15:21-4. 12. Bion WR. Aux sources de l’expérience (traduction française). Paris : PUF, 1979. 13. Menecier P, Girard A, Badila P et al. L’intoxication éthylique aiguë à l’hôpital : un enjeu clinique. Rev Med Int (à paraître). 14. Batel P, Pessione F, Bouvier AM, Rueff B. Prompting alcoholics to be referred to an alcohol clinic: the effectiveness of a simple letter. Addiction 1995;90:811-4. Le Courrier des addictions (10) ­– n ° 4 – octobre-novembre-décembre 2008