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Abderrezak Makri commente la rencontre MSP-FFS
“Allez voir le vrai pouvoir et revenez avec de
nouvelles propositions”
“Allez rencontrer le vrai pouvoir et revenez-nous avec de nouvelles propositions.” C’est ce qu’a suggéré
Abderrezak Makri, président du Mouvement de la société de la paix (MSP), hier, en commentant la rencontre
MSP-FFS, tenue dans le cadre des consultations pour la tenue de la conférence nationale du consensus voulue
par le FFS.
S’exprimant lors de la rencontre régionale des élus locaux du parti dans la région du Centre, organisée au siège
du parti, le président du MSP a fait savoir que la rencontre avec la délégation du FFS n’a pas apporté de
nouvelles propositions qui motiveraient son parti à adhérer à cette “conférence nationale du consensus”. “Lors
de cette rencontre qui a duré plus de trois heures, le FFS a abordé uniquement la question du danger qui guette
l’Algérie de l'extérieur, sans évoquer le grand danger que constitue la crise économique et sociopolitique que
traverse le pays. Nous avons répondu aux responsables du FFS que le danger ne viendra pas de l’étranger, mais
du ras-le-bol de la société. Pour nous, tant que le front social est marginalisé, il y a péril en la demeure”, a
expliqué M. Makri. Ce dernier a indiqué encore que la rencontre avec le FFS a été une occasion d’évoquer, d’une
part, le grand parcours du leader Hocine Aït Ahmed et sa vision politique, et de l’autre, le parcours du défunt
Mahfoud Nahnah, ainsi que les multiples négociations visant à trouver une issue à la crise politique algérienne
qu’ont menées les anciens leaders politiques depuis Krim Belkacem jusqu’à aujourd’hui et qui, selon lui, se sont
toutes soldées par un échec. “Nous ne commettrons aucun acte qui pourrait disperser l’opposition. Notre
objectif est de faire pression sur le pouvoir qui commence d’ailleurs à se fragiliser”, estime Makri qui enchaîne
en évoquant le phénomène de la corruption qui gangrène l’Algérie. Poursuivant sur sa lancée, le patron du MSP
a annoncé que son parti allait lancer une enquête parlementaire avec d’autres partis politiques sur la gestion de
la publicité par l’Anep. “Nous allons savoir à qui appartiennent ces journaux qui ne se vendent pas et qui
bénéficient de la publicité au détriment des journaux à fort tirage”, a-t-il conclu.
K. F.