CHAPITRE 1. LA CONSTRUCTION DE L’ENSEMBLE DES NOMBRES ENTIERS RELATIFS Z2
2. On peut ainsi définir les nombres négatifs mais aussi REdéfinir les nombres positifs. Il faudra bien entendu
s’assurer de la compatibilité des deux définitions qui existent d’un nombre entier naturel. En d’autres termes, il faura
s’assurer que Nest bien inclus dans Zet qu’un entier naturel a bien mêmes propriétés que s’il est considéré comme entier
relatif positif.
3. Le nombre 2a été défini par le couple (3,1) mais aurait tout aussi bien pu l’être par le couple (7,5) ou (2,0) .
Tous ces couples sont équivalents par arpport au nombre qu’ils définissent. On dira qu’ils appartiennent à la même classe
d’équivalence dont le représentant le plus significatif est (2,0) puisqu’il permet de faire apparaître directement le nombre
2.
1.1.2 Relation d’équivalence - Classe d’équivalence.
On a déjà rencontré, dans le chapitre précédent la notion de relation d’ordre, et vu le rôle capital qu’elle joue dans la
construction de N.Rappelons qu’une relation d’ordre est une relation réflexive, antisymétrique et transitive.
Quelles propriétés deux "choses" équivalentes possèdent-elles ?
1. D’abord, on dit que deux choses sont équivalentes, sous-entendant ainsi que l’ordre n’intervient pas ; d’où la
symétrie.
2. Toute chose est équivalente à elle-même, d’où la réflexivité.
3. Si aest équivalent à blui-même équivalent à c, alors aest équivalent à c. D’où la transitivité.
Voici donc pourquoi, dans le but de répondre au concept naturel d’équivalence, les mathématiciens ont décidé de
donner la définition suivante d’une relation d’équivalence :
Relation d’équialence
Définition 1.1. Soit Eun ensemble quelconque. Une relation définie entre deux éléments de Eest une relation
d’équivalence si et seulement si elle est réflexive, symétrique et transitive. C’est à dire si :
1. ∀x∈E, xRxqui se lit xest en relation avec x.;c’est la réflexivité
2. ∀(x;y)∈E
2
, xRy⇒yRx; c’est la symétrie
3. ∀(x;y;z)∈E
3
,xRy
yRz⇒xRz;c’est la transitivité.
Example 1.Un exemple non mathématique : la relation : "être de la même famille que" est une relation d’équivalence.
1. Pierre est de la même famille que Pierre.
2. Si Pierre est de la même famille que Paul, alors, Paul est de la même famille que Pierre.
3. Si Pierre est de la même famille que Paul
Et Paul est de la même famille que Jean Alors, Pierre est de la même famille que Jean.
Example 2.Un autre exemple immédiat est l’égalité dans N.
Classe d’équivalence
Définition 1.2. Etant donnée une relation d’équivalence R,on appelle classe d’équivalence dont un représentant est
xl’ensemble des éléments de Equi sont en relation avec x.
Ce qui s’écrira :
·
x={y∈E:xRy}
Dans la relation d’équivalence définie dans l’exemple ci-dessus, les classes d’équivalences sont les familles.