BUGUE LE LEBUGUE BUGUE BUGUE LE BUGUE LE Salle Eugène Le Roy Réservation : Maison de la Presse Le Bugue 05 53 07 22 83 SAMEDI EN EXCLUSIVITÉ AU BUGUE 16 JANVIER 17H20 Salle Eugène Le Roy 18h30 16 h 30 18h30 18h00 SAMEDI SAMEDI 14 MARS 29 NOVEMBRE 18H30 Entrée : 15 € 17H20 18H20 Salle Eugène Le Roy Réservation : Maison de la Presse Le Bugue 05 53 07 22 83 Salle Eugène Le Roy Salle Eugène Le Roy Réservation : Maison de la Presse Réservation : Maison de la laPresse Presse Réservation : Maison Le Bugue 05 53de07de 22la83 Réservation : Maison Presse LeLe Bugue 05 22 83Roy Bugue 0553 53 07 22 83 Salle Eugène Le ENTRÉE : 16 Le Bugue 05 53 07€22 83 Gaetano DONIZETTI ROBERTO DEVEREUX En 1598 à Londres, la reine Elisabeth I aime le noble Roberto Devereux, comte d’Essex. Elle se retrouve partagée entre devoir et sentiments quand elle doit condamner l’objet de son affection pour trahison envers le royaume… Le dernier épisode de la trilogie des Tudor de Donizetti est un chef d’œuvre du bel canto. Il est revisité par David McVicar dans une nouvelle production faste inspirée de l’univers théâtral jacobéen, typique des heures de gloire de la tragédie londonienne. Sondra Radvanovsky relève le défi d’incarner la reine Elisabeth dans ses dernières années et dont le puissant ego est déchiré par le destin de l’homme qu’elle aime mais qui ne pourra jamais l’aimer en retour. Chef d’orchestre Maurizio Benini Roberto Devereux Matthew Polenzani Elisabeth Sara Sondra Radvanovsy Elīna GaranČa Duke of Nottingham Mariusz Kwiecien Date : 16 avril 2016 Heure : 18h30 Opéra en 3 actes de Giacomo Puccini Durée : 2h40 ROBERTO DEVEREUX Première mondiale : Teatro San Carlo, Naples, 1837. Roberto Devereux présenté pour la première fois deux ans après Marie Stuart et Lucia di Lammermoor, montre Donizetti à la hauteur de ses pouvoirs musicaux et dramatiques. L'histoire de l'opéra a été inspirée par un événement historique : l'exécution pour trahison de Robert Devereux, le favori de la reine Elizabeth I, mais, comme dans beaucoup d'œuvres de l'époque, l'histoire est utilisée simplement comme un tremplin à partir duquel l'imagination lyrique peut monter en flèche. Roberto Devereux reflète la structure réussie de l’opéra précédent de Donizetti, Lucia di Lammermoor : un premier acte qui énonce les questions en jeu et présente le langage musical, un second acte façonné comme un seul arc dramatique; et trois scènes plus courtes intenses pour l'acte final. Nombreux sont les commentateurs qui trouvent à Roberto Devereux une intensité dramatique et musicale rarement atteinte par le compositeur, certains la rattachant aux circonstances personnelles dramatiques qui ont entouré la composition de l'ouvrage. D'autres, plus critiques, ont décrit Roberto Devereux comme « un Lucia sans airs ». De fait, la musique de cet opéra apparaît étroitement liée à l'action dramatique, d'une manière qui semble renouer avec celle que Donizetti avait précocement expérimentée dans Anna Bolena (1830). Lieu de l’action L'opéra se déroule à Londres, au Palais de Westminster et dans la Tour. Les faits historiques placent l'action entre 1599 et 1601 (l'année de la mort de Devereux). Musique Le don de Donizetti pour la mélodie et de la compréhension de la voix humaine jailli dans Roberto Devereux, mais la performance va au-delà, révélant les possibilités dramatiques inhérentes au meilleur de la tradition du bel canto. Un exemple remarquable est le trio final de l'Acte II pour Devereux, Nottingham, et Elizabeth, qui contient une gamme d'émotions et d’états psychologiques dans une structure musicale cohérente ou l’expression des sentiments de l'amant anxieux, du mari et ami trahi, et de la femme dédaignée explose. Le final de l'opéra appartient entièrement à Elizabeth, dans une variante de la scène de la folie classique comme un voyage intérieur et une crise spirituelle. Un clin d'œil à la couleur locale se trouve dans l'ouverture, qui (de façon anachronique) reprend le "God Save the Queen". ROBERTO DEVEREUX AU MET Soprano Sondra Radvanovsky relève l'extraordinaire défi de chanter les trois opéras de Donizetti sur les reines Tudor (Anna Bolena, Marie Stuart et Elisabeth 1er) au cours d'une seule saison, un exploit rare rendu célèbre par la chanteuse Beverly Sills et jamais réalisé sur une scène de New York depuis. Dans cet opéra culminant de la trilogie, elle joue la reine Elizabeth I, contrainte de signer l'arrêt de mort du noble qu'elle aime, Robert Devereux. Le ténor Matthew Polenzani est Devereux, la mezzo-soprano Elīna Garanča et le baryton Mariusz Kwiecien complètent ce quatuor principal bel canto, menée par le spécialiste Maurizio Benini Donizetti. Comme avec la précédente Anna Bolena et Marie Stuart, la production est de Sir David McVicar, qui est, avec cette mise en scène, un exploit énormément ambitieux. La production est un don du Sybil B. Harrington Endowment Fund La présentation cette saison au MET des trois opéras des trois reines Tudor de Donizetti (Anna Bolena, Marie Stuart et Elisabeth 1er) est rendue possible grâce à une généreuse subvention de Daisy Soros, en mémoire de Paul Soros et de Beverly Sills. Créateur : Gaetano Donizetti Gaetano Donizetti (1797-1848) est un compositeur prolifique qui a composé environ 75 opéras ainsi que de la musique orchestrale, de la musique de chambre et de la musique religieuse au cours d’une carrière abrégée par la maladie mentale et une mort prématurée. Héritier de Rossini, rival de Bellini, précurseur de Verdi, Donizetti fait partie avec eux des principaux compositeurs italiens du XIXe siècle. Il marque la naissance de la musique romantique italienne illustrée par son opéra : Lucia di Lammermoor, chef-d'œuvre du belcanto dont le succès « ne s'est jamais démenti ». La plupart de ses œuvres ont disparu de la scène publique après sa mort, mais au cours des cinquante dernières années, l'intérêt pour son énorme opus a considérablement augmenté auprès des critiques et du public. Le librettiste napolitain Salvadore Cammarano (1801-1852) a travaillé avec Donizetti sur un certain nombre d'opéras, dont Lucia di Lammermoor, et a également collaboré avec Verdi. Synopsis Acte I La scène se passe à Londres en 1601. Dans le palais de Westminster, Sara, duchesse de Nottingham, pleure son amour pour Roberto Devereux. La reine Elisabeth l'informe qu'elle a décidé d'écouter le mari de Sara, Nottingham, et de recevoir Roberto qui revient d'Irlande, accusé de trahison. Elisabeth est disposée à lui pardonner à condition qu'il l'aime toujours. Lord Cecil fait pression sur la reine pour qu'elle signe l'arrêt de mort de Roberto, mais elle n'est pas convaincue de sa félonie. Elisabeth révèle à Roberto qu'elle est prête à lui accorder son pardon, mais la froideur de ce dernier lorsqu'elle lui parle de leurs amours passées ne fait que confirmer ses soupçons. Lorsque Roberto nie en aimer une autre, Elisabeth est persuadée qu'il l'a trompée et décide qu'il doit mourir. Le duc de Nottingham arrive pour accueillir Roberto, mal à l'aise quand il le prend dans ses bras. Nottingham est inquiet pour son ami, mais il est aussi préoccupé par son épouse, qu'il a trouvée en train de pleurer alors qu'elle brodait une écharpe bleue. Convoqué à la réunion du Conseil qui décidera du sort de Roberto, Nottingham lui assure qu'il fera tout son possible pour le défendre. Dans les appartements de Nottingham, Sara songe au danger que court Roberto. Il apparaît soudainement et lui reproche d'avoir épousé Nottingham pendant qu'il se trouvait en Irlande. Elle dit avoir obéi aux ordres d'Elisabeth. Elle rappelle également à Roberto qu'il porte la bague de la reine. Il l'arrache et l'assure de son amour. Sara l'implore de s'enfuir et lui donne l'écharpe bleue en gage de son affection. Acte II La cour attend de connaître le sort de Roberto. Cecil annonce que le Conseil a pris sa décision : il est condamné à mort. Sir Gualtiero Raleigh déclare que Roberto a été arrêté. Il ajoute qu'on a découvert en le fouillant qu'il dissimulait une écharpe bleue, qu'Elisabeth examine avec colère. Roberto est introduit et elle laisse exploser sa rage en lui montrant l'écharpe. Roberto et Nottingham sont tous les deux stupéfaits. La surprise de Nottingham se transforme rapidement en jalousie. Une fois encore, Elisabeth exige de connaître le nom de sa rivale, mais Roberto refuse de le révéler. Elle confirme la sentence. Acte III Sara reçoit une lettre de Roberto. Il lui demande de porter la bague à Elisabeth dans l'espoir d'obtenir sa grâce. Alors qu'elle s'apprête à le faire, Nottingham apparaît. Il lit la lettre et ordonne à Sara de ne pas sortir. Dans sa cellule de la Tour de Londres, Roberto espère qu'il pourra innocenter Sara avant sa mort. Lorsque Raleigh entre pour l'emmener à l'échafaud, il comprend qu'il ne lui reste plus qu'à prier pour elle. Dans le palais de Westminster, la reine s'étonne que Sara ne soit pas là pour la consoler. En dépit de tout, elle souhaite que Roberto soit sauvé et elle espère qu'il lui enverra la bague. Mais c'est en fait Cecil qui vient la prévenir qu'on amène Roberto à l'échafaud. Sara accourt pour lui remettre la bague et avoue être sa rivale. La reine ordonne l'arrêt de l'exécution, mais il est trop tard. Un coup de canon annonce la mort de Roberto. Elisabeth s'emporte contre Nottingham et Sara, à qui elle reproche de ne pas avoir apporté la bague plus tôt. Nottingham réplique qu'il ne pensait qu'à se venger. Elisabeth les fait tous deux emprisonner. Hantée par la vision du spectre décapité de Roberto, elle n'a plus qu'une idée en tête : renoncer au trône. DIFFUSION : SALLE EUGÈNE LE ROY Allée Paul Jean Souriau 24260 LE BUGUE Réservation : Maison de la Presse – Le Bugue 05 53 07 22 83 ou : [email protected] Entrée : 15 € - Buffet : 5 € Prochaine diffusion au Bugue du Metropolitan Opera New York ELEKTRA Richard Strauss 30 AVRIL 2016 18h30