16 septembre 2001
C=
1 0 1
5x1 +2
5x2
0−5−2x1 +x2
0 0 −2x1 +x2 +x3
0 0 −13
5x1 +9
5x2 +x4
0 0 −7
5x1 −4
5x2 +x5
On en d´eduit rg M= 2 et rg A= rg Cdonc dim F= 2 et −→
x∈Fsi et
seulement si :
rg(C)=2
Soit :
−2x1 +x2 +x3 = 0 (1)
−13
5x1 +9
5x2 +x4 = 0 (2)
−7
5x1 −4
5x2 +x5 = 0 (3)
En se rappelant que πi(−→
x) = xi, il vient par exemple :
−2x1+x2= (−2π1+π2)(−→
x)
Ce qui conduit `a introduire les trois formes lin´eaires :
φ1 = −2π1+π2(4)
φ2=−13π1+ 9π2+ 5π4(5)
φ3=−7π1−4π2+ 5π5(6)
Ces formes lin´eaires sont non nulles, notons Hil’hyperplan Ker φi, on a
prouv´e que :
F=H1∩H2∩H3
Notons () la base canonique de R3.
On a donc r´ealis´e l’espace Fcomme intersection d’hyperplans ou, si l’on
pr´ef`ere, comme noyau de l’application lin´eaire :
u:E→R3−→
x7→ (φ1(−→
x), φ2(−→
x), φ3(−→
x))
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dont la matrice, relativement au couple de bases (e),() est :
N=
−2 1 0 0 0
−13 9 0 5 0
−7−4005
On constate, via les relations (4), (5), (6), que les lignes de Nsont constitu´ees
des coordonn´ees des formes φidans (e∗), ou, ce qui revient au meme, que la
matrice tMest la matrice du syst`eme (φ1, φ2, φ3) dans (e∗). Il d´ecoule, de
tout cela, que :
rg u= rg(φ1, φ2, φ3)
or Ker u=Fdonc rg u= 3 et donc que le syst`eme des formes lin´eaires
(φ1, φ2, φ3) est libre.
Exercice 2.Dans l’exemple pr´ec´edent, prouvez qu’un l’hyperplan Hd’´equa-
tion φcontient Fsi et seulement si φest combinaison lin´eaire de (φ1, φ2, φ3).
Quelle situation g´eom´etrique cela rappelle-t-il ? La g´en´eralisation de tout cela
est propos´ee dans ce qui suit.
2.1 Sous espace comme intersection d’hyperplans
Proposition 2 (Calcul de la dimension par contraintes lin´eaires).
Soit (φ1, φ2,...,φn)un syst`eme de forme lin´eaires sur Ede dimension finie
ou non et u∈ L(E, Kn)d´efini par :
x7→ (φ1(x), φ2(x),...,φn(x))
alors : rg(φ1, φ2,...,φn) = rg uOn en d´eduit que, si Eest de dimension
finie :
dim
n
\
i=1
Ker φi= dim(E)−rg(φ1, φ2,...,φn)
On peut interpr´eter informellement ce fait en disant que la dimension d’un
sous espace d´efini par des contraintes (´equations) lin´eaires est ´egal `a la di-
mension de E(nombre de param`etres dont d´epend un vecteur de E) moins
"nombre de contraintes"ind´ependantes (cf l’id´ee de variance)
D´emonstration. On limite la preuve `a la dimension finie. Soit p= dim(E)
et munissons Ed’une base (−→
e1,...,−→
ep). Soit (e∗)=(π1,...,πp) la base des
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