tion par l`acétone, au typage des isolements ultérieurs à l`aide des

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Wkly Epidem Rec No 39 - lsi October 1982
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The method of approach used in the study—individual and con­
tinuing contact with parents—appears to have been effective. During
the two-year period the acceptability of the immunization programme
and the participation o f people and community leaders increased
considerably, as measured by the coverage achieved by the baste
immunization programme, the responses o f the parents and the
degree o f public popularity and appreciation which was expressed.
The success of the EPI programme, interpreted in terms of the
number of hilly immunized children, depends not only on effective
EPI programme management but also on appropriate approaches to
the public, and the parents’ understanding and recognition of the
relevant diseases. In this respect, the use o f the postal service as a
channel for public communication and health education to enhance
the urban EPI programme is very promising.
Relevé ipidém. hetxt : N° 39 - Ier octobre 1982
-
La méthode d’approche utilisée dans l’étude, à savoir le contact
individuel et permanent avec les parents, semble avoir été efficace.
Pendant les deux années de l’étude, l’acceptabilité du programme de
vaccination et la participation de la population et de ses dirigeants ont
considérablement progressé, si l’on en juge par le taux de couverture
atteint par le programme de vaccination de base, les réactions des
parents et le degré de popularité et de satisfaction qui s’est manifesté.
Le succès du PEV, envisagé du point de vue du nombre d’enfants
complètement vaccinés, dépend non seulement d’une bonne gestion
du programme mais également d’une approche appropriée du public,
ainsi que de la connaissance que les parents ont des maladies visées et
de l’importance qu’ils leur accordent A cet égard, l’utilisation du
service postal comme moyen de communication avec le pubhc et
d’éducation sanitaire en vue de renforcer le PEV en milieu urbain
ouvre des perspectives très intéressantes.
(Based on/D’après: Strengthening o f Basic Im m unization in Urban Communities 1980-1981; a report from the Department o f
Communicable Disease Control, Ministry o f Public Health, Thailand/un rapport du Service de la lutte contre les maladies transmissibles
du Ministère de la Santé publique, Thaïlande.)
DENGUE FEVER SURVEILLANCE
1982 dengue virus type 2 has been
isolated from three persons out of IS presenting with dengue-like
illness. T wo of the three confirmed cases had probably contracted the
disease in the coastal town of Malindi; the third one became ill while
working in Mogadishu, Somalia and was investigated following his
return to Nairobi on 24 May 1982. There has been no evidence of
clinical dengue-like illness m these regions, but the number of cases
diagnosed as «clinical malaria» in coastal hospitals showed an
increase in 1982 and it is felt that some of these cases could be den­
gue.
K e n y a . — Since the end of March
Aedes aegypti, including domestic and peridomestic forms which
feed readily on humans in and around houses, is abundant in coastal
Somalia and Kenya, and is the most likely vector o f dengue in tins
region. Water is commonly stored in open containers, providing
breeding sites for A. aegypti. Other potential vectors are also present in
the rural areas and a better definition o f the transmission cycle is
needed.
The three cases mentioned above were the first laboratory con­
firmed cases of dengue fever m East Africa. The viruses were isolated
from acute phase sera inoculated into one-day-old mice, LLC MK2
and vero cell cultures. Mice developed signs o f illness, and both cell
lines developed slight cytopathic changes. Indirect immunofluores­
cence on acetone fixed infected LLC MK2 cells using arbovirus group­
ing fluids were positive for Group B (flaviviruses). Using dengue
type-specific hybridoma-denved monoclonal antibodies, fluores­
cence was seen only with monoclonal antibody agamst dengue type 2.
After the initial isolate was identified, subsequent isolates were typed
by testing with the dengue monoclonal antibodies directly after ace­
tone fixation.
INFLUENZA SURVEILLANCE
(13 September 1982). —*1 An influenza virus, pre­
liminarily characterized as A/Bangkok/1/79 (H3N2)-hke, was iso­
lated from an 11-year-old child who fell ill with influenza when
returning from a one week holiday in Australia. This was the first
influenza virus isolated this winter.
N ew Z e a la n d
1See No 37, p. 288
ACUTE HAEMORRHAGIC CONJUNCTIVITIS
The outbreak of acute haemorrhagic conjunctivitis which swept
over large parts of the world in 19811 is still spreading in the South
Pacific. Recent reports indicate that cases continued to occur in Ton­
ga2in June (45 cases), July (65 cases) and during the first three weeks of
August 1982 (25 cases). An outbreak of acute haemorrhagic conjunc­
tivitis was also occurring in French Polynesia in July 1982. Vanuatu
reported an outbreak which began in Mid-May 1982 and was fading
out in August after a peak with 141 cases reported in the week 19-25
J une. As o f 10 August 1982,525 cases had been reported. The majority
of the 207 patients who were further investigated fell into the agegroup 15-44 years. Four o f five conjunctival swabs investigated were
negative and the fifth showed secondary bacterial infection.
‘ SeeNo. 14,p. 111.
2 See No 3, p 22
SURVEILLANCE DE LA DENGUE
1982, le virus de la dengue
de type 2 a été isolé chez trois malades sur quinze qui souffraient d’une
affection évoquant la dengue. Deux des trois cas confirmés avaient
probablement contracté la maladie dans la ville côtière de Malindi, le
troisième est tombé malade alors qu’il travaillait à Mogadiscio, en
Somalie, et a été examiné après son retour à Nairobi le 24 mai 1982.
Rien ne montre l’existence d'une maladie évoquant cliniquement la
dengue dans ces régions, mais le nombre de cas diagnostiqués comme
«paludisme clinique» dans les hôpitaux des régions côtières a aug­
menté en 1982, et on pense que certains de ces cas pourraient être des
cas de dengue.
Aedes aegypti, qui comprend des formes domestiques et péridomestiques se nourrissant facilement sur l’homme à l’intérieur et aux
abords des habitations, est abondant dans les régions côtières de
Somalie et du Kenya, et est le vecteur le plus probable de la dengue
dans cette région. L’eau est fréquemment stockée dans des réservoirs
ouverts, ce qui constitue des sites de reproduction pour A. aegypti. 11
existe d’autres vecteurs potentiels dans les zones rurales, et il est
nécessaire de mieux définir le cycle de transmission dans cette
région.
Les trois cas mentionnés ci-dessus ont été les premiers cas de den­
gue confirmés au laboratoire en Afrique orientale. Les virus ont été
isolés à partir de sérums de stade aigu inoculés à des souris âgées d’un
jour et à des cultures cellulaires vero et LLC MK2. Les souris ont
présenté des signes de maladie, et on a observé dans les deux lignées
cellulaires de lég-res modifications cytopathologiques. L’épreuve
d’immunofluorescence indirecte pratiquée sur des cellules LLC MK2
infectées était positive pour les virus du groupe B (Flavivirus) lors^
qu’on utilisait des liquides de groupage des arbovirus. En utilisant des
anticorps monoclonaux spécifiques des types de dengue, produits par
des hybridomes, on n’observait de fluorescence qu'avec l’anticorps
monoclonal dirigé contre le virus de la dengue de type 2. Après iden­
tification de l’isolement initial, on a procédé directement, après fixa­
tion par l’acétone, au typage des isolements ultérieurs à l’aide des
anticorps monoclonaux de la dengue.
K e n y a . —Depuis la fin du mois de mars
SURVEILLANCE DE LA GRIPPE
(13 septembre 1982). —1 Un virus grippal,
caractérisé à titre préliminaire comme étant analogue à A/Bang­
kok/1/79 (H3N2), a été isolé à partir d’un enfant de 11 ans qui est
tombé malade avec la grippe au retour d’un congé d’une semaine en
Australie. C’était le premier virus de la grippe isolé cet hiver.
N o u v e l l e -Z é l a n d e
1VoirN0 37, p. 288.
CONJONCTIVITE HÉMORRAGIQUE AIGUË
L’épidémie de conjonctivite hémorragique aiguë qui s’était abattue
sur de vastes régions du monde en 19811continue à s’étendre dans le
Pacifique Sud. Des rapports récents indiquent que des cas ont conti­
nué à se produire à Tonga2 en juin (45 cas), en juillet (65 cas) et
pendant les trois premières semaines d’août 1982 (25 cas). On a éga­
lement enregistré une flambée de conjonctivite hémorragique aiguë en
Polynésie française en juillet 1982. Vanuatu a notifié une poussée qui
avait débuté à la mi-mai 1982 et s’atténuait en août après avoir culminéavec 141 cas signalés pendant la semaine du 19au25juin. Au 10
août 1982, 525 cas avaient été notifiés. La plupart des 207 malades
ayant été examinés appartenaient au groupe d’âge 15-44 ans. Les
résultats étaient négatifs pour quatre des cinq prélèvements conjonc­
tivaux examinés, tandis que le cinquième accusait une infection bac­
térienne secondaire.
1Voir N° 14, p. 111,
1 Voir N° 3. p 22.
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