
Quelles collaborations entre le secteur de la santé
mental et celui des assuétudes ?
Intégration ? Articulation ? Collaboration ? : Quelles sont les clés d’une
collaboration efficiente ?
Vendredi 14 novembre 2014
Accréditation demandée
CONTENU ET OBJECTIF
Le 26 avril 2010, les ministres compétents ont approuvé les guides bilatéraux « vers la mise en place
de meilleurs soins de santé mentale par la réalisation de circuits et de réseaux de soins ».
Aujourd’hui, 19 réseaux et circuits de soins spécialisés en santé mentale sont actifs, disséminés dans
les 3 régions de Belgique.
Le travail en réseau, la création d’équipes mobiles,… ont modifié conséquemment le paysage de soins
et ont replacé le patient de façon centrale. Le patient est désormais un partenaire dans son traitement ;
il participe à la concertation ou en est même le principal acteur. Son environnement physique et
social est également pris en compte dans l’équation.
Après plus de 3 ans de fonctionnement, ces réseaux et circuits de soins ont démontré leur plus-value
en affichant davantage de ressources, en assurant une meilleure continuité des soins... Toutefois,
quelle est la place de de la personne avec une problématique de consommation dans cette réforme des
soins en santé mentale ? En pratique, il n’y a aucune exclusion liée à la pathologie mentale du patient
mais qu’en est-il sur le terrain ?
La préparation de cette journée de réflexion a montré qu’il existe certaines disparités dans les réseaux
quant à la question des usagers de drogues. Quand certains montrent une pratique collaborative
innovante et récurrente, d’autres réseaux ou services spécialisés en assuétudes se sentent
insuffisamment armés pour partager de façon exhaustive leurs ressources respectives.
Cette journée de réflexion aura donc pour vocation de faire la lumière sur les possibilités qu’offre le
travail en réseau tel que développé dans le cadre de la réforme des soins en santé mentale, illustré par
des exemples de bonnes pratiques.
Cette journée se veut également participative en proposant aux participants la possibilité de poser
l’ensemble de leurs questions à un panel d’experts issus tant du secteur de la santé mentale que de
celui des assuétudes. Une grande partie de l’après-midi sera donc consacrée aux questions se
rapportant à la réforme et au secteur spécialisé en assuétudes. Pour préparer au mieux ce moment de