n° 33 Septembre 2011 A PROPOS ... Centre Hospitalier St Jacques Direction Commune Saint-Céré / Gramat / Martel : l’amorce d’une culture commune C’est principalement la volonté d’améliorer la qualité des services rendus aux patients et aux résidents, qui préside à la mise en place progressive de cette direction commune. A l’image des communes, chaque établissement a forgé dans son histoire, un type de fonctionnement, et des modes d’organisation qui leurs sont propres. Comme le rappelle le directeur page 7 , les évolutions en cours supposent une grande capacité d’adaptation aux défis qui nous concernent tous. C’est pourquoi, à partir d’un audit interne de chaque établissement, nous travaillerons sur les projets d’établissements respectifs, en essayant d’adopter une stratégie de groupe et de partager au mieux nos ressources, en harmonisant aussi au mieux nos projets médicaux. La culture commune passe ainsi par la prise en compte des trois particularités culturelles de chaque établissement, aussi différentes qu’elles soient. Ce processus doit donc tabler sur l’interaction des acteurs, et enfin sur leur capacité à communiquer. Jean Marc SCHWOB Directeur Adjoint, Hopital Louis conte à Gramat Résidence les Consuls à Martel Sommaire Qualité 2 Directeur de la rédaction LE GOFF André Comité de rédaction RASSE Véronique, DENYS Laurence, GISCARD Christine, MOMBERTRAND Annie, PICOT Franck, DELABACCA Lysiane, BERGOUGNOUX Marie Hélène, MERLAUD Sophie Alcool et Grossesse 3 Informatique Développement Durable 4 Imprimerie Centre Hospitalier 46400 Saint-Céré 05 65 10 40 00 Tirage 280 exemplaires Associations 7 Point route Agenda Recette 8 Les (r)évolutions hospitalières Centre Hospitalier St Jacques de Saint-Céré - Journal n° 33 5-6 Page 1 A propos de QUALITE-Gestion des RISQUES BRACELET D’IDENTIFICATION La sécurité du patient est notre préoccupation. Depuis plus d’un an, le Centre Hospitalier a mené une réflexion sur la mise en place du bracelet d’identification du patient dans le souci de sécuriser les soins : nous en avons débattu en groupe Qualité, en comité Éthique et en Commission de Soins Infirmiers. Puis, lors de la certification V2010, il nous a été recommandé de mettre en place ces bracelets. La mise en application se fera vraisemblablement en Octobre, une note de service vous sera adressée à cet effet. Des affiches à l’attention des usagers seront apposées aux points d’entrée de l’établissement. IDENTITOVIGILANCE : Le rôle de chacun : Avant hospitalisation : Secrétariat médical / Entrées : demander au patient ou aux familles d’apporter des pièces d’identité officielles (carte d’identité, passeport, permis de conduire) A l’Admission (bureau des admissions/ Entrées aux urgences) : demander d’épeler le nom + prénom + date de naissance Vérifier par rapport à la pièce d’identité officielle Faire vérifier les étiquettes par le patient ou l’entourage Dans tous les services (à l’exception des consultations, du CPP et du SSIAD) : A l’arrivée du patient, le soignant : - vérifie l’identité du patient par une question ouverte du type « Vous pouvez me rappeler votre nom, prénom et votre date de naissance s’il vous plait ? » (La question fermée : « vous êtes bien Mr Durand ? » n’est pas efficace pour vérifier l’identité) - vérifie la concordance entre l’identité déclinée (par le patient ou l’entourage), et les étiquettes du dossier - appose le bracelet après accord du patient (car il a le droit de refuser) et lui explique son utilité. Avant tout acte médical ou infirmier (prélèvement, administration, transfusion, examen…): le soignant vérifie l’identité du patient : Question ouverte (si le patient peut répondre) + bracelet vérifié Pourriez vous SVP me rappeler votre nom ? Lors d’un transfert vers un autre service : Avant transfert, le brancardier demande au patient de bien vouloir décliner son identité puis il vérifie la concordance entre l’identité déclinée, le bracelet et le bon de transfert La demande d’identité fait partie intégrante de l’acte de soins. Elle est complétée par la vérification du bracelet pour plus de sécurité Le bracelet est une vérification supplémentaire mais ne remplace en aucune façon le contact et l’espace d’échange entre Soignants et Patients S. Merlaud, Qualité / Gestion des Risques Sophie MERLAUD, Qualité Gestion des risques Centre Hospitalier St Jacques de Saint-Céré - Journal n° 33 Page 2 A propos des Associations L'Association "Qualité de Vie Des Personnes Âgées" remercie toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de la kermesse du 15 juin 2011 qui fut un réel succès. Grace à la présence de l’ensemble du personnel, des familles et des bénévoles, cette journée conviviale a pu allier l’utile à l’agréable. Rappelons que l’intégralité des bénéfices servira à proposer aux résidents diverses sorties tout au long de EOH l’année (restaurant, animations, sorties…) Rendez-vous l’année prochaine !!! La présidente, Sylvie Lafage L’animatrice, Marie-Hélène Bergougnoux La Semaine Bleue La semaine bleue , c’est la semaine nationale des retraités et personnes âgées. Elle a lieu cette année du 17 au 23 Octobre. Le thème est : «A tout âge : acteurs, proches et solidaires » A cette occasion, de nombreux événements et repas améliorés auront lieu en USLD et en EHPAD. Ainsi, le Mercredi 19, une vente sera organisée pour l’USLD toute la journée (confitures, gâteaux, objets divers…) . Venez nombreux. Les animatrices Centre Hospitalier St Jacques de Saint-Céré - Journal n° 33 Page 7 FLASH Bienvenue Au revoir Au 1er Juillet 2011 : Jean-Marc SCHWOB, Directeur Adjoint Gramat Martel Bernard SERVASIER, DIM et médecin USLD Au 4 Juillet 2011 : Olivier DELORME, IDE, (de nuit volant) Alexandre CHATELAIN, Directeur Adjoint Chargé de mission CNG Au 31/08/11: Céline DELORME, IDE en MEDECINE Evelyne GOUZOU, IDE SSR, retraite au 15/06/2011 Au 01/10/11: Noémie MAITRE, IDE URGENCES, dispo Audrey MARTIGNAC, IDE URGENCES, mutation Figeac Au 01/11/11: Maryline BOUFFIL, IDE SSR (dispo) Véronique POIGNET, IDE SERVICE MEDECINE démission Michel BOY, fin de contrat L’agenda Conseil de vie sociale EHPAD et USLD: le Jeudi 24 Novembre CTE : Mardi 25 Octobre CME : Mercredi 26 Octobre Directoire : Mardi 25 Octobre Conseil de Surveillance : Mercredi 26 Octobre Rencontre avec les familles des résidents : Mercredi 7 Décembre Semaine Bleue : du 17 au 23 Octobre La cuisine prépare Fonds d’artichaut et crevettes façon St-Jacques Dorade au cidre Flan de chou-fleur et potiron Camembert pont L’évêque Kouign-amann. un menu Breton le 28 Septembre prochain Cuisses de Poulet au CITRON Préparation : Préparer le mélange: Moutarde + Chapelure + Sel +Poivre +Herbe de Provence + Huile d’Olive + Ail mixé. Badigeonner avec un pinceau les cuisses de poulet avec ce mélange Ingrédients pour 6 personnes: 100g de chapelure 100g de moutarde 3 gousses d’ail 10cl d’huile d’olive 1 pincée d’herbes de Provence Sel et Poivre 20cl de vin blanc 80g de crème fraiche 50g de beurre 30g de farine 1 oignon 1 carotte 2 citrons Cuisson : Cuire au four à 160°C pendant 45 min puis 25 min à 100°C. Préparer la sauce : Émincer un oignon et les carottes et tomates en petits dés Faire revenir le tout avec du beurre Fariner (Singer) Déglacer au vin blanc Incorporer le fond de volaille préalablement dilué dans de l’eau Incorporer le citron coupé en rondelles Laisser mijoter à feu très doux (faire infuser le citron) Finir la sauce avec un peu de crème fraiche épaisse Rectifier l’assaisonnement Centre Hospitalier St Jacques de Saint-Céré - Journal n° 33 Lionel ASFAUX Page 8 ALCOOL ET GROSSESSE UNE REALITE PEU CONNUE, IGNOREE OU DENIEE DES PROFESSIONNELS Chaque jour en France naissent : -2 enfants porteurs de la forme sévère du Syndrome d’alcoolisation, soit 600 enfants par an -20 enfants fragilisés par l’alcool durant la grossesse avec des répercussions toute leur vie, soit 7000/an La majorité des femmes ignorent encore les véritables risques que la consommation d’alcool fait courir au bébé. Il n’y a pas de consommation anodine. Un « petit » apéro, un bon vin ou du champagne sont tout aussi nocif qu’une consommation de mauvaise bière. L’alcool est une petite molécule, l’éthanol, hydrophile et lipophile. Cela signifie que, dès l’absorption, elle franchit rapidement les différentes membranes cellulaires, donc le placenta. L’éthanol va se fixer en priorité sur les graisses. La principale réserve de lipides, donc de graisses, du fœtus est son cerveau. Quelque soit l’âge de la grossesse, le cerveau du fœtus est comme une éponge qui s’imbibe d’alcool. De plus l’alcool, au premier trimestre de la grossesse a un effet tératogène important. Il y a donc des risques de malformations. (Voir le tableau). Le risque est grand car la femme ne se sait pas forcément encore enceinte. La cuite unique, la soirée barbecue bien arrosée, le binge drinking des jeunes filles (se saouler le plus vite possible) sont extrêmement dangereux. Mais la consommation quotidienne d’un verre de bon vin, s’il « protège les artères » selon le « bon » sens populaire fait également courir des risques à l’enfant. Dans sa forme grave, le Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (SAF) associe -un retard de croissance (avec des risque de mort in utero) -des malformations (visage, cœur, reins, yeux, squelette…) -et surtout une atteinte cérébrale avec des troubles cognitifs (perception, langage, compréhension, réflexion…) et des troubles comportementaux. Le plus souvent cependant, les troubles sont moins sévères. Mais l’atteinte cérébrale se traduit néanmoins par des troubles de deux ordres .Les premiers sont cognitifs, sources d’échecs scolaires et limitant l’accès à l’emploi. Les seconds sont des troubles du comportement et des aptitudes sociales dues à des difficultés à interpréter les relations de causes à effets, une impulsivité excessive… source d’une exclusion sociale. Les difficultés s’exprimant souvent plusieurs années après la naissance, elles sont rarement corrélées avec l’alcoolisation de la maman durant sa grossesse. Un dépistage permettrait une prise en charge précoce de ces enfants avec des résultats permettant de maintenir l’enfant dans un parcours scolaire ordinaire. Il n’y a pas de petite dose sans risque. Ce n’est pas la dépendance qui induit ces pathologies mais le produit alcool. Le danger est majeur les premiers mois, lorsque la femme ne se sait pas encore enceinte. L’alcool n’est pas seulement un problème de pauvreté et de marginalisation. 87% des femmes ayant consommé de l’alcool pendant la grossesse ont un niveau d’études supérieures. Il n’est jamais trop tard pour s’arrêter de consommer de l’alcool pendant la grossesse. La reprise de la croissance et du développement cérébral du fœtus est évidente à l’échographie. UN MEDICAMENT AYANT LES MEMES EFFETS SECONDAIRES SERAIT DEPUIS LONGTEMPS RETIRE DU MARCHE Les Sages-femmes du Centre de Périnatalité Centre Hospitalier St Jacques de Saint-Céré - Journal n° 33 Page 3 A propos d’Informatique Le parc informatique a été remplacé à 70% En début année notre parc informatique comptait 77 PC et portables dont beaucoup avaient été achetés en 2003 et 2004. Un marché public a été publié afin de s’équiper en nouveau matériel : 55 PC ont été remplacés Les 2 serveurs qui dataient de 2007 ont été remplacés : la durée de vie préconisée de ces machines est de 5 ans maximum, de plus en vue du changement de version d’Osiris en Octobre il était devenu obligatoire d’en changer car la puissance et les configurations n’étaient plus compatibles Renouvellement du matériel d’interconnexion (Switchs) qui datait de 2003/2004 afin d’améliorer la rapidité de connexion Coût total de cette opération : 89 447 euros TTC Nouveaux Logiciels Nous venons d’acquérir pour le TIM et le DIM un outil d'analyse et de suivi d'activité pour améliorer la vision budgétaire de l’établissement et se préparer à la nouvelle gouvernance : Il s’agit du logiciel PMSI PILOT Au 1er janvier 2012, Planiciel sera remplacé par MEDIANE PLAN, c’est un module qui est intégré à Médiane et qui sera directement lié à la paie. Cela évitera la double saisie qui est faite aujourd’hui dans Planiciel et dans Médiane paie. La nouvelle version d’OSIRIS sera en place le 20 Octobre, les référents seront formés par un intervenant extérieur le 19 octobre et des formations auront lieu en interne avec le service informatique et les référents Rappelons que le site internet du Centre Hospitalier est régulièrement mis à jour: n’hésitez pas à le consulter : www.ch-stcere.fr Sandrine SIMON / Guillaume TEULET Informatique A propos de Développement Durable Chaque année, les dépenses énergétiques de l’établissement (électricité et fuel) représentent plus de 150 000 € ! Pourtant de simples gestes de bon sens, à la portée de chacun, permettraient de réduire les consommations et donc les dépenses d’énergie. Ainsi, lorsque vous aérez une pièce, fermez d’abord le robinet du radiateur et ouvrez ensuite en grand les fenêtres pendant 2 à 3 minutes plutôt que de les laisser entrebâillées pendant 15 minutes ou plus ! Lorsque vous quittez une pièce, pensez à éteindre la lumière car pour information, 3 pièces éclairées inutilement pendant plusieurs heures consomment autant d’électricité qu’un réfrigérateur ! Merci pour la planète, Patrick BRUNO, Ingénieur Page 4 Centre Hospitalier St Jacques de Saint-Céré - Journal n° 33 Les (r)évolutions hospitalières Entre le tourbillon de l’information médiatique internationale et nationale, et le quotidien des hospitaliers, il est parfois difficile de comprendre ou de saisir les évolutions fortes qui nous concernent depuis quelques années. Parmi tout le secteur public des services, c’est le secteur hospitalier et médico-social qui a su s’adapter le plus tôt. De l’autonomie de gestion de plus en plus affirmée, à l’adaptation à la médecine moderne, d’un cloisonnement presque féodal à la coopération élargie avec le secteur privé, l’hôpital public, tel un caméléon, poursuit sa transformation. Celle-ci souvent imposée, explique de nombreuses postures défensives dans le paysage hospitalier, inhérentes aux corporatismes. Le centre hospitalier Saint-Jacques a largement contribué à ces évolutions, en particulier par la perte de la chirurgie et de la maternité. Il le vit encore avec le projet de la Fédération Départementale des Urgences, et plus largement, avec le projet régional d’aménagement de la permanence des soins. Le sens des dernières évolutions en cours, sont à chercher autour de deux faits majeurs : la démographie médicale, et la loi HPST (Hôpital, patient, santé et territoire) de juillet 2009. Pour répondre aux nombreux départs en retraite des médecins, en particulier spécialistes, les pouvoirs publics essaient de sécuriser au mieux le parcours du patient. C’est pourquoi, l’Agence Régionale de Santé de Midi-Pyrénées, promeut des équipes territoriales (1 territoire de santé = 1 département), sur les disciplines les plus touchées par cette démographie en berne. Cela signifie que l’Agence Régionale de Santé acceptera de publier que certains postes dans ces disciplines en difficultés, sur le centre hospitalier de référence, par exemple, le centre hospitalier de Cahors pour le Lot. La gériatrie n’est pas concernée par cette organisation, mais les urgentistes le sont. A l’identique, certaines disciplines, ne pourront plus être maintenues à Cahors. Les patients devront alors faire beaucoup plus de kilomètres pour trouver les médecins compétents, vers Montauban ou Toulouse. Qu’on le veuille ou non, la pression démographique et l’évolution des modes de vie (les professionnels ne veulent plus exercer seuls ou dans des équipes isolés), rendent ce mouvement inéluctable. Quant au mode de financement, à travers la T2A, le temps où la culture hospitalière voulait qu’on donne les moyens avant de parler activité est révolu. Le tableau des effectifs est aussi obsolète, en même temps d’un profond bouleversement de la gouvernance voulu par la loi HPST. Désormais, il appartient à chaque hôpital de s’engager résolument dans une démarche au minimum de maintien, voire de gain de parts de marché, dans son niveau de soins. Pour le centre hospitalier Saint-Jacques, le niveau de soins de proximité, c’est désormais la notion de bassin de santé, correspondant au nord du Lot. Page 5 Centre Hospitalier St Jacques de Saint-Céré - Journal n° 33 Ainsi, les questions à se poser avant même d’envisager la création d’un nouveau poste : 1 – Pour répondre à quel besoin ? 2 – Avons-nous la source de financement ? 3 – Comment cette création participera à la contribution à l’amélioration du parcours du patient, et aux résultats financiers ou médico-sociaux de l’établissement ? Si le but poursuivi reste le bon soin au plus près du patient, en toute sécurité, il est possible de résumer aussi, ce principe de gestion suivant le schéma suivant : A titre d’illustration, les moyens en train d’être dégagés sur l’année 2011, vont permettre d’envisager le renfort d’un praticien hospitalier en médecine, et de donner du temps infirmier. Ce renfort devrait permettre aussi de développer l’activité de cardiologie avec le Docteur DIDIER. Une fois la publication obtenue (désormais, l’Agence Régionale de Santé prévoit une seule publication annuelle au printemps), il restera à trouver un médecin. André LE GOFF, Directeur Page 6 Centre Hospitalier St Jacques de Saint-Céré - Journal n° 33