tendinopathies en mesotherapie - Société Française de Mésothérapie

PLAN
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DEFINITION
GENERALITES SUR LES TENDINOPATHIES
1) Tendinites d’insertion
2) Tendinites corporéales
3) Tendinites de jonction
4) Ténosynovites
- sténosantes
- exsudatives
PLACE DE LA MESOTHERAPIE DANS LE TRAITEMENT DE LA DOULEUR
DES TENDINOPATHIES
1) Produits utilises
2) Mélanges
3) Techniques d’injection
4) Incidents en mésothérapie
QUELQUES CAS CLINIQUES
1) L’épaule
2) Le coude
3) Le poignet
4) La hanche
5) Le genou
6) Le pied
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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DEFINITION
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La mésothérapie est une technique de traitement loco-régionale consistant en l’ injection
intradermique ou le plus souvent sous-cutanée superficielle, de produits allopathiques, généralement
utilisés en association, et administrés en un nombre limité de séances.
La définition énoncée par le Dr.PISTOR, fondateur de la mésothérapie reste plus que jamais
d’actualité : « Injecter peu, rarement et au bon endroit. », ce qui signifie qu’en pratique courante la
quantité injectée varie entre 0,1 et 0,5 ml par site d’injection et que le nombre de séance requis varie
généralement entre trois et six…dans la plupart des cas il est rarement nécessaire de devoir répéter
le traitement à court terme.
Injecter au bon endroit, voilà bien l’élément le plus important de cette définition ; il s’agit en fait
d’injecter au siège même de la lésion ce qui s’avère particulièrement efficace dans le traitement des
pathologies abarticulaires et notamment des tendinopathies.
Au cours de mon exercice médical en cabinet de médecine générale, j’ai été amenée à utiliser la
mésothérapie dans ces indications avec des résultats rapides sur la douleur, souvent dès la première
séance.
L’exposé de quelques cas cliniques tirés de mon fichier viendra illustrer mon propos.
En conclusion de cette courte étude, la mésothérapie est une thérapeutique très efficace dans le
traitement de la douleur des tendinopathies et par le suivi médical régulier qu’elle impose dans le
déroulement des séances, permet une prise en charge globale du patient douloureux.
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GENERALITES SUR LES TENDINOPATHIES
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I) LES TENDINITES D’INSERTION
Elles consistent en une atteinte lésionnelle très localisée du tendon à son insertion
osseuse. Elles concernent les tendons courts et peu larges. Cette pathologie, tout
d’abord de nature inflammatoire, peut passer rapidement à un stade de chronicité
compte tenu d une évolution rapide vers des remaniements fibreux. On en
rencontre de nombreux exemples en médecine générale : tendinite du tendon du
sus épineux, du tendon rotulien, du moyen fessier ou des adducteurs, la plus
célèbre étant l’ épicondylite qui atteint l’ insertion du 2ème radial au coude.
Les causes les plus fréquentes en sont les microtraumatismes répétés
professionnels ou sportifs.
La sémiologie clinique consiste en une douleur exquise au site même de
l’insertion tendineuse lors de tout mouvement actif ou contre résistance.
Dans l’épicondylite on peut voir parfois en regard de l’insertion tendineuse une
rougeur et un œdème.
L’évolution est capricieuse, sujette à rechutes et poussées épisodiques.
II) LES TENDINITES CORPOREALES
Peu fréquentes, ce sont des atteintes inflammatoires du corps du tendon
secondaires à des étirements brusques et répétés, pouvant aboutir à la formation
de nodules. Le chef de file en est la tendinite du tendon d’Achille.
L’évolution est sournoise avec douleurs en début de sollicitation qui
disparaissent ensuite progressivement avec le mouvement et récidivent suivant
le même mode.
III) LES TENDINITES DE JONCTION
Ce terme impropre caractérise les petites déchirures musculaires se situant à
l’union du tendon et du muscle.
L’étiologie en est la plupart du temps un petit traumatisme à type de
mouvement contrarié.
L’évolution est favorable neuf fois sur dix en l’espace de deux mois. Les
récidives peuvent se produire. Il s’agit en fait plus d’un petit claquage
musculaire et ces lésions devraient plutôt s’appeler ténomyosites que
tendinites.
IV)LES TENOSYNOVITES
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On peut en distinguer deux types :
a)Les ténosynovites sténosantes
Secondaires à un épaississement inflammatoire et oedémateux de la gaine du
tendon. Le chef de file en est la ténosynovite de De Quervain par atteinte
inflammatoire des tendons du court extenseur et du long abducteur du pouce
.Cette affection survient habituellement lors de microtraumatismes répétés du
poignet en torsion. L’évolution comporte des phases de rémission alternant
avec des poussées de durée plus ou moins longue.
b)Les ténosynovites exsudatives
Ce sont des ténosynovites caractérisées par un décollement des feuillets de la
gaine synoviale secondaire à un épanchement liquidien avec dépôt de fibrine.
Fréquemment rencontrées au niveau des tendons extenseurs du poignet avec à
l’examen un empâtement local et une perception de craquements douloureux
lors des mouvements actifs ou passifs (ténosynovite crépitante).
Son origine est essentiellement micro traumatique, son évolution est bénigne
et connaît généralement une résolution spontanée en quelques semaines.
Quelque soit la localisation de l’atteinte tendino musculaire, le diagnostic clinique
s’appuie sur une TRIADE CARACTERISTIQUE :
1) Douleur à la contraction contre résistance,
2) Douleur à l’étirement passif,
3) Palpation d’une zone douloureuse localisée,
Au niveau de la structure en cause.
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PLACE DE LA MESOTHERAPIE DANS LE TRAITEMENT DE LA DOULEUR DES
TENDINOPATHIES .
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Les douleurs des tendinopathies répondent bien en règle générale au traitement par mésothérapie.
Celle-ci peut être utilisée seule en première intention, ou s’intégrer dans un schéma thérapeutique
plus large associant : massages, cryothérapie, physiothérapie….etc.
PRODUITS UTILISES :
1) Anti-inflammatoires non stéroïdiens :
Le mieux toléré et le plus pratique est le Piroxicam, en ampoules de 1ml.
2) Myorelaxants :
Essentiellement le Thiocolchicoside, souvent en association avec le Piroxicam lorsqu’il existe
des contractures réflexes douloureuses (notamment dans la pathologie abarticulaire de
l’épaule).
3) Calcitonine :
Calcitonine de saumon à 50 ou 100 UI. Très bien tolérée quand elle est utilisée sur de petites
surfaces (1 à 5 cm2), son effet antalgique est très intéressant dans les formes rebelles.
4) Anesthésiques :
Lidocaïne à 1% (Mésocaïne) ,ou Procaïne à 2% .
MELANGES UTILISES :
1) Douleurs nociceptives modérées et moyennes simples :
Mésocaïne 1% : 5 ml
Piroxicam : 1 ml
2) Douleurs nociceptives avec contracture musculaire :
Mésocaïne 1% : 2,5 ml
Piroxicam : 1 ml
Thiocolchicoside : 2 ml
3) Douleurs mixtes fortes et / ou rebelles :
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