GENERALITES SUR LES TENDINOPATHIES
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I) LES TENDINITES D’INSERTION
Elles consistent en une atteinte lésionnelle très localisée du tendon à son insertion
osseuse. Elles concernent les tendons courts et peu larges. Cette pathologie, tout
d’abord de nature inflammatoire, peut passer rapidement à un stade de chronicité
compte tenu d une évolution rapide vers des remaniements fibreux. On en
rencontre de nombreux exemples en médecine générale : tendinite du tendon du
sus épineux, du tendon rotulien, du moyen fessier ou des adducteurs, la plus
célèbre étant l’ épicondylite qui atteint l’ insertion du 2ème radial au coude.
Les causes les plus fréquentes en sont les microtraumatismes répétés
professionnels ou sportifs.
La sémiologie clinique consiste en une douleur exquise au site même de
l’insertion tendineuse lors de tout mouvement actif ou contre résistance.
Dans l’épicondylite on peut voir parfois en regard de l’insertion tendineuse une
rougeur et un œdème.
L’évolution est capricieuse, sujette à rechutes et poussées épisodiques.
II) LES TENDINITES CORPOREALES
Peu fréquentes, ce sont des atteintes inflammatoires du corps du tendon
secondaires à des étirements brusques et répétés, pouvant aboutir à la formation
de nodules. Le chef de file en est la tendinite du tendon d’Achille.
L’évolution est sournoise avec douleurs en début de sollicitation qui
disparaissent ensuite progressivement avec le mouvement et récidivent suivant
le même mode.
III) LES TENDINITES DE JONCTION
Ce terme impropre caractérise les petites déchirures musculaires se situant à
l’union du tendon et du muscle.
L’étiologie en est la plupart du temps un petit traumatisme à type de
mouvement contrarié.
L’évolution est favorable neuf fois sur dix en l’espace de deux mois. Les
récidives peuvent se produire. Il s’agit en fait plus d’un petit claquage
musculaire et ces lésions devraient plutôt s’appeler ténomyosites que
tendinites.
IV)LES TENOSYNOVITES
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