MESOTHERAPIE ANTALGIQUE docteurdelucas@gmail.com
La mésothérapie est une technique d’injection superficielle locorégionale s’effectuant par voie dermique et de façon microdosée. Celle-ci a
été créée par un médecin français a u début des années 1950, le docteur PISTOR. Son passage dans la circulation sanguine est très faible
permettant alors le traitement de patients porteurs d’ulcère gastro-duodénal, diabète, polymédication et du sujet âgé notamment.
La mésothérapie se pratique en général en associant une technique superficielle (dermique superficielle) à 1 mm de profondeur à une
technique profonde (dermique profonde) à environ 4 mm de profondeur. Cela s’effectue sur les points douloureux retrouvés à l’examen et
sur la zone de douleur décrite par le patient.
Le matériel est d’usage unique, stérile. Les injections se font en fonction des allergies du patient. En règle général, on effectue en
mésothérapie un mélange de 2 à 3 produits par seringue. Il existe en mésothérapie antalgique une douzaine de produits possibles en
fonction de l’étiologie de la douleur et des symptômes présentés : la gêne peut être liée à un œdème, une contracture musculaire, une
inflammation séquellaire d’une entorse sur ligament… Les mélanges peuvent de plus être évolutifs en fonction de l’évolution des symptômes
du patient.
Le rythme théorique est pour une affection aiguë (moins de 3 mois) une séance toutes les semaines pendant 3 semaines. C’est après cette
3° séance que l’on commence évaluer l’efficacité de la technique. Pour les affections chroniques (de plus de 3 mois), une séance tous les 15
j est en général effectuée, également pour 3 séances. L’efficacité est également évaluée après la 3° séance.
Il convient d’éviter l’application de topiques sur les zones d’injections le jour de la séance et le bain le soir même. Les expositions solaires
prolongées sont à éviter également comme une épilation teinture ou ionisation pendant 24 heures. Enfin, in convient de ne pas porter des
vêtements trop serrés et/ ou sale sur la zone traitée. Les règles d’hygiène de base restent bien sûr indispensables.
Des douleurs au lieu d’injections sont possibles notamment pendant les deux premiers jours. Si tel est le cas, en général, on effectue une
séance suivante avec moins de dépôts de produits. Comme toute technique, on suivra la tolérance au procédé.
Il convient de suivre bien sûr l’état local cutané dans la mesure où il s’agit de légères effractions cutanées pouvant présenter de principe une
réaction d’infection secondaire.
Deux études nationales nommées ENATOME 1 et 2 montrent une très faible quantité d’incidents du fait de la pratique de la mésothérapie.
ENATOME 1 regroupe par exemple 2839 observations.
Réactions locales.
Les réactions locales (douleur, démangeaisons, induration) régressent au fil des séances ce qui laisse supposer l’existence d’un facteur
adaptatif.
Je soussigné atteste avoir été reçu(e) par le docteur DE LUCAS Frédéric à son cabinet.
Lors de ma consultation, le docteur DE LUCAS m’a informé(e) des risques inhérents à l’acte de mésothérapie antalgique envisagé.
J’accepte après un délai de réflexion l’intervention préconisée par le docteur DE LUCAS.
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