C’EST DONC SURTOUT LA DOULEUR QUE VOUS TRAITEZ DANS
L’ARTHROSE ?
Oui, évidemment, c’est le premier souci du médecin, car c’est la première
demande du patient atteint de rhumatismes.
Mais si la mésothérapie obtient en général rapidement la maîtrise des douleurs,
petites ou grandes, récentes ou anciennes, de l’arthrose, elle voit plus loin et
prétend apporter beaucoup plus.
En effet, certaines écoles de mésothérapie ont proposé depuis une quinzaine
d’années une prise en charge de phénomène arthrosique lui-même, et non pas
seulement de la douleur.
FAIRE DE LA MÉSOTHÉRAPIE EN CAS DE RHUMATISMES, EST-CE
CONTRADICTOIRE LORSQU’ON PREND UN TRAITEMENT CLASSIQUE ?
Non, bien sûr. C’est un problème de voie d’administration du produit. Si le fait de
déposer localement, sous la peau, une fois tous les mois ou tous les deux mois, les
mêmes produits que ceux employés par la bouche, suffit à soulager, pourquoi
continuer à prendre d’autres traitements par la bouche, souvent mal supportés
et onéreux ?
Il est vrai que, parfois, en début de traitement ou en cas de crise ou de poussée
d’arthrose, les deux traitements sont utiles et collaborent pour une meilleure
efficacité.
Mais nous soutenons que la mésothérapie peut, à elle seule, dans la plupart des
cas, suffire à prendre en charge cette pathologie, et évite des effets
secondaires fréquents, avec les anti-inflammatoires par exemple.
QUAND ON NE SUPPORTE PAS LES ANTI-INFLAMMATOIRES, PEUT ON
EN FAIRE EN MÉSOTHÉRAPIE ?
En général non, ce n’est pas prudent. Car on a vu des ulcères se réveiller avec des
micro doses pratiquées sur la colonne vertébrale.
Mais, - et c’est la pratique de la mésothérapie - bien d’autres produits peuvent
être employés contre douleurs, inflammation et arthrose en mésothérapie :
décontracturants musculaires, sédatifs nerveux à très petites doses,
anesthésiques locaux, et d’autres produits comme la calcitonine à laquelle on
reconnaît un effet antalgique incontestable aujourd’hui.