PCSI – Lycée Brizeux Sébastien Gruat TD – Système thermodynamique
TD Système thermodynamique
Exercice 1 : Densité particulaire (144, 149)
1. Calculer le nombre de molécules par dans un gaz parfait à
sous une pression de atmosphère.
2. Calculer le volume occupé par une mole d’un gaz parfait à la
température de sous la pression atmosphérique normale. En déduire
l’ordre de grandeur de la distance moyenne entre molécules.
3. Calculer la masse d’air contenue dans l’amphi. On donne la masse
molaire moyenne de l’air .
Exercice 2 : Gaz réels (150, 155)
On considère les données isothermes suivantes à pour le dioxyde de
carbone gazeux (isothermes d’Andrews)
1. Représenter ces données dans un diagramme d’Armagat
.
Qu’en déduire sur le comportement du CO2 dans les conditions de
température et de pression ?
2. Pour quelle valeur de
la courbe extrapolée par une droite coupe
t’elle l’axe des ordonnées ? Commenter.
Exercice 3 : Deux récipients (147, 150)
Un récipient () de volume
, contient de l’air à sous une
pression
. Un autre récipient () de volume , contient
également de l’air à sous une pression . On réunit ()
et () par un tuyau de volume négligeable et on laisse l’équilibre se réaliser à
.
On modélise l’air par un gaz parfait de masse molaire .
Données : le « centimètre de mercure » est défini par la relation
.
Quelle est la pression finale de l’air dans les récipients ? Quelle est la masse
d’air qui a été transférée d’un récipient dans l’autre ?
Exercice 4 : Gaz de Joule []
Une mole de gaz de Joule obéit à l’équation d’état : , où est
le volume molaire du gaz.
1. Déterminer le coefficient de compressibilité isotherme en focntion
des variables indépendantes , , et .
2. Retrouver son expression dans le cas d’un gaz parfait. Exprimer
l’écart relatif
. Comparer les compressibilités d’un gaz de Joule
et d’un gaz parfait.
Exercice 5 : Bouteille de plongée (147, 148, 150)
Afin d’effectuer le remplissage d’une bouteille à parois indéformables, de
volume , on utilise un compresseur constitué d’un cylindre, de deux soupapes
et et d’un piston, mobile sans frottement entre les positions extrêmes et
. Lors de l’aller (phase d’aspiration) la soupape est ouverte alors que est
fermée ; on a alors admission de l’air atmosphérique dans le cylindre à la
pression . Lors du retour (phase de compression), l’air dans le cylindre est
comprimé, de la pression
à la pression ; la soupape S est fermée alors que
la soupape S’ s’ouvre dès que la pression dans le cylindre devient supérieure à
celle de la bouteille . Quand le piston est en , le volume limité par le piston
et la section est ; quand le piston est en , ce volume est égal à
.
Les transformations de l’air sont isothermes (les températures dans le cylindre
et dans la bouteille sont identiques, égales à la température
de l’atmosphère)
; les transformations sont quasi-statiques ; l’air est toujours considéré comme un
gaz parfait.