Cortenema® Pr
Hydrocortisone
Glucocorticoïde
Aptalis Pharma Canada Inc.
Indications: Comme traitement d’appoint de maladies inflammatoires non spécifiques impliquant le rectum, le
côlon sygmoïde et le côlon gauche comme la colite ulcéreuse idiopathique, la proctite ulcéreuse, l’entérite régionale
(colite granulomateuse) affectant le côté gauche, la proctite, la proctocolite et la proctite à rayonnement.
Contre-indications: Les contre-indications d’ordre local à l’utilisation intrarectale de stéroïdes comprennent l’occlusion,
les abcès, la perforation, la péritonite, les anastomoses intestinales récentes, la présence de fistules importantes
ou d’espaces intercolumnaires importants des colonnes de Morgagni.
Les contre-indications absolues à l’usage des corticostéroïdes sont habituellement la tuberculose (active, latente
ou dont la guérison est non documentée), l’herpès oculaire et la psychose aiguë.
Les contre-indications relatives comprennent l’ulcère gastro-duodénal en évolution, la glomérulonéphrite aiguë,
la myasthénie grave, l’ostéoporose, la diverticulite, la thrombophlébite, les dérangements psychiques, la grossesse,
le diabète, l’hyperthyroïdisme, les maladies coronariennes aiguës, l’hypertension, la présence d’une réserve cardiaque
diminuée ou d’une infection locale ou systémique incluant les maladies virales, fongiques ou exanthémateuses.
Lorsque ces pathologies sont présentes, le lavement de rétention à l’hydrocortisone ne doit être utilisé que
si les bénéfices éventuels en justifient les risques.
En l’absence d’une amélioration clinique ou proctologique dans les 2 à 3 semaines suivant le début du traitement
avec le lavement de rétention à l’hydrocortisone, on doit interrompre l’administration du médicament.
Mises en garde: Aucune donnée fournie par le fabricant.
Précautions: Le lavement de rétention à l’hydrocortisone doit être administré avec prudence chez les patients
souffrant de colite ulcéreuse grave parce que ces patients sont prédisposés à une perforation intestinale. Dans les
stades avancés de la colite ulcéreuse chronique où l’on note une perte de muqueuse ainsi qu’un épaississement
et une fibrose des parois intestinales, le traitement aux stéroïdes pourrait théoriquement hâter le processus de
détérioration. Un tel effet n’a cependant jamais été observé dans la pratique courante.
Dans les cas graves comme la colite ulcéreuse aiguë et fulgurante où l’intervention chirurgicale est imminente et
en l’absence d’une amélioration clinique marquée, il serait risqué d’attendre plus que quelques jours pour l’obtention
d’une réponse satisfaisante au lavement de rétention à l’hydrocortisone.
Il est important de se rappeler que le traitement aux glucocorticoïdes, particulièrement lorsqu’administré de façon
prolongée, peut inhiber la sécrétion corticosurrénale et entraîner l’insuffisance surrénale. On doit donc interrompre
le traitement de façon graduelle. Si le patient est soumis à un stress inhabituel durant la thérapie et même jusqu’à
1 an après l’arrêt des stéroïdes, on doit administrer un traitement d’appoint adéquat et instaurer de nouveau l’administration
des stéroïdes, par voie i.v., ou en augmenter la dose, selon le cas.
Dans l’éventualité d’une intervention chirurgicale, ces mesures doivent être maintenues durant les périodes préet
postopératoires en gardant à l’esprit les effets nocifs éventuels des corticostéroïdes sur les anastomoses intestinales
récentes. La stéroïdothérapie peut altérer le pronostic postchirurgical en augmentant les risques d’infection.
Dans le cas où l’on soupçonne une infection, on doit administrer un antibiotique à une posologie plus élevée que
celle normalement recommandée.
Les précautions d’usage à l’emploi des corticostéroïdes doivent être observées durant le traitement avec le
lavement de rétention à l’hydrocortisone, notamment celles qui ont trait à l’arrêt de croissance chez les enfants lors
de l’administration prolongée.
On doit surveiller étroitement l’état des patients, car comme pour tous les médicaments, des réactions indésirables
peuvent se manifester dans de rares cas, selon les circonstances.
Si des réactions graves ou idiosyncrasiques se manifestent, on doit interrompre le traitement et amorcer un
traitement de soutien adéquat.
Grossesse: Si on doit utiliser le lavement de rétention à l’hydrocortisone chez des patientes enceintes, les enfants
de ces mères devront être étroitement surveillés après la naissance pour déceler tout signe d’insuffisance surrénale,
et le cas échéant, amorcer un traitement de soutien adéquat y compris l’administration de corticostéroïdes.
La thérapie aux corticostéroïdes peut causer l’hyperacidité ou l’ulcère peptique, aggraver le diabète sucré ou
déclencher l’apparition d’un diabète latent.
Lorsque le lavement de rétention à l’hydrocortisone est utilisé en présence de glaucome, on doit évaluer fréquemment
la pression intra-oculaire ainsi que l’état de la papille optique et du champ visuel.
Les patients doivent être avisés d’informer tout médecin subséquent de l’emploi préalable de corticostéroïdes.
Effets indésirables: Les réactions défavorables susceptibles de se manifester lors de l’emploi du lavement de
rétention à l’hydrocortisone sont les mêmes que celles signalées avec d’autres formes thérapeutiques d’hydrocortisone,
soit: faciès lunaire, bosse de bison, rétention hydrique, appétit excessif, gain pondéral, dépôts graisseux
anormaux, symptômes mentaux, hypertrichose, acné, ecchymoses striées, transpiration accrue, pigmentation,
peau écailleuse, perte de cheveux, thrombophlébite, diminution de la résistance aux infections, bilan azoté
négatif avec retard de cicatrisation des plaies et des os, troubles menstruels, neuropathie, ulcère peptique, diminution
de la tolérance au glucose, hypokaliémie, insuffisance surrénale, angéite nécrosante, hypertension, pancréatite
et augmentation de la pression intra-oculaire.
Chez les enfants, la croissance peut être supprimée. Une augmentation de la pression intracrânienne peut se
produire et entraîner des maux de tête, l’insomnie et la fatigue. L’emploi prolongé peut entraîner des cataractes
sous-capsulaires. L’utilisation à long terme de tout corticostéroïde provoque des effets cataboliques caractérisés
par un bilan protéique et calcique négatif. Ces effets cataboliques peuvent également entraîner l’ostéoporose,
l’apparition de fractures spontanées et la nécrose aseptique de la hanche et de l’humérus.
Lorsque l’hypokaliémie et les autres symptômes associés à un déséquilibre électrolytique requièrent l’administration
d’un supplément en potassium et d’une diète pauvre en sel ou dépourvue de sel, ces mesures peuvent être
instituées et sont compatibles avec le régime recommandé dans la colite ulcéreuse.