Puisque x → Log x est bijective, il existe un nombre x, et un seul, vérifiant l’équation :
Log x = 1 ; il a une importance considérable en analyse ; on le désigne par la lettre e et
2, →
718281…. Est le début de sa représentation décimale.
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Alors f est une bijection si seulement si elle est strictement monotone sur I.
(Attention, la condition de continuité est importante !)
Continuité de la fonction réciproque
Théorème
Soit f : I →J, une fonction continue et bijective. (Pardon pour la tautologie…)
Alors la fonction réciproque f – 1 : J → I est aussi continue.
La continuité de la bijection réciproque est donc automatique. On appliquera ce
résultat à des fonctions usuelles.
La fonction x → ln x est strictement croissante et continue sur ]0, + ∞[, à valeurs dans
IR, elle est donc bijective d’après ce qui précède, et sa bijection réciproque s’appelle
exponentielle et se note x → exp x.
La fonction ainsi obtenue est définie sur IR tout entier et strictement croissante. Elle
admet donc des limites quand x → + ∞ et quand x → – ∞.
Changement de notations. _ Pour n dans ZZ, on a en utilisant successivement
(a) la définition de exp,
(b) le fait qu’il existe un nombre > 0 et un seul, noté e, tel que ln e = 1,
(c) ln x n = n ln x, ce pour, x > 0 et n ∈ ZZ,