Terminale S. – Lycée Desfontaines – Melle Devoir maison n°5 - correction Exercice 1 (Extrait de France juin 2007): On considère l’équation : (E) : z 3−(4+i)z 2+(13+4i)z−13i=0 où z est un nombre complexe. 1. Démontrons que le nombre complexe i est solution de cette équation : i 3−(4+i)×i 2+(13+4i)×i−13i=-i+4+i+13i−4−13i=0 donc i est solution de (E) . 2. Déterminons les nombres réels a, b et c tels que, pour tout nombre complexe z, on ait : z 3−(4+i)z 2+(13+4i)z−13i = (z−i)( az 2+bz+c ) (z−i)( az 2+bz+c ) = az 3 +bz 2 +cz−aiz 2 −biz−ci = az 3 +(b−ia)z 2 +(c−bi)z−ci a=1 a=1 b−i=-4−i b−ai=-4−i ñ donc z 3−(4+i)z 2+(13+4i)z−13i = (z−i)( az 2+bz+c ) ñ 13−bi=13+4i c−bi=13+4i c=13 -ci=-13i a=1 a=1 b=-4 ñ ñ b=-4 b=-4 c=13 c=13 Ainsi, z 3−(4+i)z 2+(13+4i)z−13i=(z−i)(z 2−4z+13) 3. Déduisons-en les solutions de l’équation (E) : Dans Ê, z 3−(4+i)z 2+(13+4i)z−13i=0 ñ(z−i)( z 2 −4z+13 ) =0 ñ z−i=0 ou z 2−4z+13=0 Résolvons dans Ê l’équation du second degré : z 2−4z+13=0 Le discriminant est ∆=(-4)2−4×1×13=16−52=-36 =(6i)2<0. 4+ 36 i 4+6i Donc l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1= = =2+3i et z2= z1 = 2−3i. 2 2 Ainsi les solutions dans Ê de l’équation (E) sont i;2+3i;2−3i . Exercice 2 (Nouvelle Calédonie, mars 2005) y 4 Le plan est rapporté au repère orthonormal (O,Åi ,Åj ). Soit f la fonction définie sur ]-1;+õ[ par f(x)=x 2−2,2x+2,2ln(x+1) 3 2 1. courbe représentative de f. voir ci-contre 2. Conjectures La fonction f semble croissante sur ]-1;+õ[ L’équation f(x)=0 semble avoir 0 pour unique solution sur ]-1;+õ[ 1 -1 0 -1 -2 -3 3. On se propose maintenant d’étudier la fonction f. 4. a. Etudions le sens de variation de f. DM5 – Correction -4 Page 1 sur 2 1 2 3 x La fonction f est dérivable sur ]-1;+õ[ comme somme de fonctions dérivables sur ]-1;+õ[. 2,2 (2x−2,2)(x+1)+2,2 2x 2−0,2x 2x(x−0,1) ┐x>-1, f ′(x)=2x−2,2+ = = = x+1 x+1 x+1 x+1 ┐x>-1, x+1>0 donc f ′(x) est du signe de son numérateur. x 0 0,1 −1 +∞ 2x 0 + + 0 + x−0,1 0 + + + x+1 + 0 0 + f ’(x) f ′(x)>0 ssi x☻]-1;0[∟]0,1;+õ[ Donc f ′(0)=f ′(0,1)=0 f ′(x)<0 ssi x☻]0;0,1[ On déduit que f est strictement croissante sur ]-1;0] et sur [0,1;+õ[ et strictement décroissante sur [0;0,1]. b. Limites de f en -1 et en +õ lim ln(x+1)= lim lnX=-õ x↔ - 1 x> - 1 X↔0 X>0 De plus lim x 2−2,2x=3,2 donc lim f(x)=-õ x↔-1 x↔-1 x>-1 A l’infini, la limite d’un polynôme est celle de son terme de plus haut degré donc lim x 2 −2,2x= lim x 2 =+õ x↔ + õ x↔ + õ De plus lim ln(x+1)= lim lnX=+õ donc lim f(x)=+õ x↔+ õ X↔+ õ d’où le tableau des variations de f : x −1 + signe de f ′(x) x↔+ õ 0 0 0 − 0,1 0 +∞ + +õ f -õ f(0,1) c. Déduisons-en le nombre de solutions de l’équations f(x)=0 D’après le tableau de variations, l’équation f(x)=0 admet 0 pour unique solution sur ]-1;0,1] f est dérivable donc continue sur ]-1;+õ[ donc sur [0,1;+õ[. f est strictement croissante sur [0,1;+õ[, f(0,1)<0 et lim f(x)=+õ x↔+ õ donc 0☻ f(0,1); lim f donc d’après un corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, on +õ déduit que l’équation f(x)=0 admet une unique solution α sur ]0,1;+õ[ En résumé l’équation f(x)=0 admet exactement deux solutions sur ]-1;+õ[ : 0 et α☻[0,1;+õ[ d. Confirmation ou infirmation des conjectures Les conjectures émises à la question 1. étaient donc fausses puisque f n’est pas croissante sur ]-1;+õ[ et que l’équation f(x)=0 n’admet pas une unique solution sur ]-1;+õ[ 5. On veut représenter, sur l’écran d’une calculatrice, la courbe représentative de f sur l’intervalle [-0,1;0,2]. a. Proposition de valeurs extrêmes de l’ordonnée y On peut choisir par exemple, Ymin =-10-3 et Ymax =10-3 car f(0,1)>-10-3 et f(0)<10-3 b. A l’aide de la calculatrice, déterminons une valeur approchée par défaut à 10-2 près de la plus grande solution α de f(x)=0. D’après la calculatrice, on trouve f(0,15)<0 et f(0,16)>0, donc un encadrement de α à 10-2 près est 0,15<α<0,16 d’où une valeur approchée par défaut à 10-2 près de α est 0,15. DM5 – Correction Page 2 sur 2