Les grands moments de la définition de la métaP

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Concepts psychanalytiques et métapsychologiques
Programme
 La métapsychologie
 La pulsion : expressions, destin
 Le symptôme
 L’angoisse
 Inhibtions, symptome et angoisse et métapsychologie de FREUD
I)
La métapsychologie
=Terme cher a Freud. Pour lui, ce terme désigne l’ens de présentation des processus
psychiques dans leur aspect à la fois :
-
topique = différents lieux, instances de la psyché= inconscient préconscient
conscient, moi surmoi ça
Economique= quantité et circulation de l’énergie psychique
dynamique =jeu de forces de nature inconsciente œuvrant ds le psychisme.
La méta… va apporter plus de crédibilité à la psychanalyse. C’est aussi la partie théorique de
la psychanalyse. C’est le lieu ou ce qui a été acquis sur le plan clinique. Freud s’est basé sur
ses entretiens cliniques pour fonder ses théories.
Donc en gros :
Définition de métapsychologie (« mon enfant idéal, mon enfant problème, la sorcière ») de
Freud :
a) tentative d’élaboration de concepts principaux de la psychanalyse => tentative de
crédibilisation.
b) Apport d’une rigueur, d’une scientificité de la psychologie. (Freud à la base était un
neurologue.).
c) Partie théorique de la psychanalyse à partir des entretiens avec les patients
d) Fondation de toutes les acquisitions faites sur le plan clinique.
e) Naissance conjointe de la psychanalyse. (1897)
Freud s’opposait beaucoup aux psychologies classiques de la conscience donc il voulait
rendre scientifique ses découvertes sur l’inconscient. Il insistera donc beaucoup sur la
dimension épistémologique qui permettra une vigilance permanente contre le risque
d’objectivation de son domaine d’étude. Selon lui , la méta permet d’élever la psychanalyse
au statu de la psychologie des profondeurs.
La psychanalyse=
 procédé d’investigation des processus psychiques qui autrement sont à
peine accessibles. La métapsychologie va apporter une dimension
théorique de ces processus conscients (elle va donc s’organiser sur les
concepts théoriques freudiens= les topiques, dynamiques…)
 Méthode de traitement du trouble névrotique qui se fonde sur cette
investigation.
 renvoi a une série de conceptions psychologiques qui croissent
progressivement ens jusqu’à découvrir une nouvelle connaissance
psychologique , une nouvelle discipline scientifique=> rôle
métapsychologique
La méta va désigner la démarche freudienne dans sa dimension la plus théorique tout en
étant l’expression rigoureuse des fondements de la pratique. D’une part elle adhère à l’idéal
de la psychologie scientifique d’autre part ce qui est exclut de la psychologie.
La psychanalyse s’oppose à la psychiatrie à son époque car cette dernière était purement
descriptive et orientée vers le somatique d’où le traitement médicamenteux. La
psychanalyse échappe à la conscience et Freud s’est fondé sur le rêve ce qui a ouvert la voie
à la psychologie des profondeurs.
Dans la psychanalyse c’est le patient qui fait le trajet avec lui-même, cela va lui permettre de
renouer avec son histoire, ce qu’il a de plus intime pour lui permettre de renouer ses traces
inconscientes. Il faut donner l’occasion au sujet de faire ce trajet avec lui-même.
Il ne s’agit pas d’aider le sujet à se défaire de son pb mais à l’aider à le concevoir, l’élaborer,
l’accepter ? D’où la remise en question d’une simple médicamentation du patient qui ne
comprendrait pas alors son mal, n’arriverait pas à le métaphoriser.
Freud a donc redéfinit l’inconscient qui n’était vu qu’en tant que négation par les
philosophes.
La psychanalyse est incontournable dans de nombreux domaines= philosophie, sciences de
l’esprit, en lettres… Pour Freud => dimension fondamentale de la psychanalyse= recherche,
science des profondeurs. La référence des profondeurs désigne la représentation
épistémologique des processus de l’inconscient.
Quand le sujet prend un médicament, le TTT induit une dimension supplémentaire dans sa
manière de s’exprimer. Ceci peut désinhiber ou produire l’effet inverse mais en tout cas, ça
complexifie la tâche. Il ne s’agit pas d’abandonner la médicamentation mais il faut en être
conscient.
Le shamanisme permet la prise de substances non dans un rapport toxicomaniaque mais
dans un cadre précis à un moment donné. (cf Levi Strauss et Origines et fonction de la
culture de …)
Visée de la psychanalyse :
-
Eclairer la vie psychique normale
Eclairer la vie psychique pathologique
Psychologie des profondeurs/abyssale désigne le noyau théorique de la psychanalyse et c’est
pour cela qu’elle se confond avec la métaP.
Les grands moments de la définition de la métaP :
 1898 : Lettre à Fliess de Freud:
Définition de la métaP : psychologie qui aboutit à l’arrière- plan du conscient.

1904 : Psychopathologie de la vie quotidienne :
Psychologie de l’inconscient – extension de la psychologie stricto sensu qu’il appelle arrièreplan du conscient.
Définitions :
1. Méta = ce qu’il y a au-delà. Ainsi donc la métaP désigne ce qu’il y a à côté du csct
et au-delà de la psychologie.
Freud tente d’introduire un type de rationalité, de mettre en évidence une
réponse scientifique à la question de l’inconscient dont le statut n’était que
métaphysique (philo inconscient = négation du conscient).
2. La métaP est la fonction de fondation théorique de la psychanalyse. Il s’agit de
la clarification et de l’approfondissement des hypothèses théoriques qui sont au
fondement de la psychanalyse :
 Sans la métaP, la psychanalyse comme analyse resterait « en l’air ».
3. Mode de représentation de l’appareil psychique
4. (aussi) mode de conception des processus psychiques:
elle a une ambition explicative et pas seulement descriptive. la phénoménologie
est purement descriptive contrairement à la métaP qui explique.
5. Mode de spéculer, fantasmer d’où l’assimilation à la « sorcière » que l’on appelle
à la rescousse à chaque fois que surgit une énigme dans la pratique.
La métaP prend ce risque maîtrisé de pousser la pensée au-delà de ce qui est strictement
acquis par l’observation clinique.
Ainsi donc :
La métaP désigne le type de rationalité alternative à la psychologie et à la métaphysique
destinée à dégager les hypothèses théoriques d’une psychologie de l’inconscient.
Le cheminement de Freud était de matérialiser, de conceptualiser te plus de définir quelque
choses innommable présent en chacun : dégager une hypothèse théorique de l’inconscient
de façon à avoir une « représentation de l’appareil psychique sous-tendu par une conception
des processus psychiques (topique éco et dynamique). »
Nb : la métaP n’est pas un édifice fermé, ce ni une doctrine ni une discipline close sur ellemême mais infiniment liée à la variabilité de chacun. La visée est de laisser « la porte et la
fenêtre ouvertes ». C’est un travail permanent.
Le point de départ :
C’est une fiction : l’appareil psychique. Il s’agit d’esquisser de manière figurée par le concept
d’appareil psychique une vision du psychisme comme une sorte d’architecture vivante.
En aucun cas, cette notion d’appareil psychique ne saurait correspondre à une théorie de
localisation cérébrale. C’est à saisir à l’intérieur de l’ensemble de la métaP. Cette notion
d’appareil psychique a valeur de modèle, de « fiction » susceptible de suggérer au moins 2
caractères primordiaux que Freud attribut au psychisme :
II)
Capacité de transmettre aussi bien de maintenir constante une certaine quantité
d’énergie interne psychique. (économique)
Différenciation en système (topique / dynamique)
Concept de la pulsion
Un autre concept fondamental : centre de gravité de la psychologie freudienne :
« La doctrine pulsionnelle est pour ainsi dire notre mythologie. » il s’agit là d’un concept de
base qui a permis à Freud d’expliquer et de rendre compte des différentes formes de notre
rapport à l’objet et de trouver la satisfaction (l’éternelle quête désirante).
Il convient donc de parler des pulsions. Quand Freud parle de LA pulsion il s’agit là de
caractéristiques communes à toutes les pulsions.
« Ce concept apparait comme un concept limite entre le psychique et le somatique comme
le représentant psychique des excitations de l’intérieur du corps et parvenant au psychisme
comme une mesure de l’exigence de travail qui est imposé au psychique par suite de sa
liaison au corporel. »
Pulsion : excitation qui vient de l’intérieur du corps. Il y a aussi le but, l’objet et la poussée.
C’est une charge énergétique qui a sa source dans une excitation corporelle – état de
tension à supprimer. C’est là le but de la pulsion : supprimer la tension.
La pulsion est variable puisqu’elle est singulière, dépend de la relation à l’objet de chacun.
-
Source : lieu de la pulsion
-
But : supprimer l’état de tension
Objet : ce par quoi se satisfait la tension – moyen par lequel la pulsion cherche à
atteindre son but
Poussée : la quantité, la force de travail que la pulsion représente = charge
énergétique.
Pulsion, terme équivalent « Trieb Instinkt» l’accent est moins mis sur le but et l’objet que
sur la poussée.
En français, le mot instinct à les même implications que Instinkt. Ainsi il s’agit là d’un cpt
animal. L’animal ne vit que par instinct = la pulsion est donc liée à l’instinct.
(L’instinct chez l’homme est déficient et ceci est dû à sa naissance prématurée qui le rend
dépendant de l’autre pour sa survie et l’oblige à passer par la demande.)
Trieb :
Apparait dans les textes de Freud en 1905. Origine : notion énergétique dans la distinction
faite très tôt entre 2 types d’excitation auquel l’organisme est soumis et qu’il doit décharger
conformément au principe de constance ; il y aurait donc des excitations externes et des
sources internes apportant d’une façon constante un afflux d’excitations auquel l’organisme
ne peut échapper et qui est le ressort du fonctionnement de l’appareil psychique.
Phénoménologie : Husserl.
Psychologie qui était expérimentale. Elle a commencé à mettre en exergue l’importance de
la dimension du vécu chez l’humain ; ainsi elle décrit le vécu, et ce qui est donné à
comprendre du cpt lié à ce dernier. Psycha et phénoménologie sont les sources de la théorie
clinique.
C’est la description de la sexualité qui amène Freud a parler de pulsion. Quand il parle de
sexualité infantile il parle d’erogénéité du corps et pas de genitalité , ce sont des pulsions
partielles= stade annal, stade oral… Il va commencer par parler de perversion (polymorphe
chez le bébé car il n’a pas encore accès à la sexualité) qui est le résultat d’une disposition
polymorphe de la sexualité infantile. Donc selon freud, cette disposition sexuelle
polymorphe définit toute sexualité infantile dans la mesure où cette dernière est soumise au
jeu des pulsions partielles. De ce point de vue la on pourrait s’interroger sur la sexualité
adulte. Cette dernière apparait comme la persistance ou la réapparition d’une composante
partielle de la sexualité infantile. Plus tard Freud considérera la perversion comme une
régression à une fixation antérieure de la libido. Ce n’est qu’à partir de 1915 que Freud va
proposer une description structurale de la perversion comme les névroses et psychose ≠
1905 ou il n’en fait qu’une description dans Les trois essais. Ce qui caractérise une perversion
c’est le déni de la castration donc du symbolique (et donc pas de la réalité). Contrairement
aux névrotiques, ils n’ignorent pas leur pathologie mais ils le nient. Le psychotique ignore la
castration symbolique (approche lacanienne). Le symbolique est remplacé par la suppléance.
Ainsi la pulsion sexuelle serait réductible à la génitalité, n’importe quel partie du corps peut
devenir zone érogène dans le mesure où une pulsion l’investit. La somme des pulsions
partielles constituent le fondement de la sexualité infantile. Ces pulsions partielles ne se
subordonnent a la génitalité qu’au terme d’une évolution complexe qui n’est pas réductible
à la maturation biol. Pour freud la pulsion sexuelle est une poussée dont la libido constitue
l’énergie. Libido= manifestation dynamique dans la vie psychique de la pulsion sexuelle
exclusivement. La pulsion est donc pr Freud, une poussée liée à une force qui « attaque
l’organisme de l’intérieur et le pousse à accomplir certaines actions susceptible de provoquer
une décharge d’excitation » Freud situe la pulsion comme étant Concept limite entre le
psychique et le somatique. C’est le terme de représentant qui permet de différencier la
pulsion de l’instinct.
Pour Freud la pulsion ne peut avoir accès a la vie psychique que si elle passe par 2
représentants :
-
-
L’affect : ce « quantum » d’affect correspond a la pulsion pour autant qu’elle s’est
détachée de la représentation et trouve une expression adéquat à sa qualité dans
des processus qui deviennent sensibles comme affect. Il n’est pas concerné par le
refoulement, il se déplace de représentation en représentation et c’est ce qui en fait
le caractère insaisissable. C’est l’idée lié à l’affect qui est refoulé (donc la
représentation)
La représentation proprement dite : Seul le représentant peut subir l’effet du
refoulement contrairement à l’affect
L’affect
Il n’y avait pas d’émotions pour Freud, l’affect est du côté du senti. Or le sentiment lui
s’éprouve. L’affect n’est pas considéré comme inconscient. En revanche, l’élément
représentant qui leur a été accolé dans la pulsion peut être refoulé. L’affect sert à désigner
ce qui venant de la sensibilité mais en mouvement de la dynamique psychique. Affect =
décharge donc= quantitative. Quand l’affect n’est plus accolé à la représentation = angoisse.
L’affect ne peut pas se situer du coté du langage ou du signifiant, il va au-delà des langues.
« L’affect c’est ce qui du corps, pâtit du signifiant ».
Définitions de la pulsion :
Freud a proposé plusieurs définitions de la pulsion. Sa théorie a toujours été dualiste.

Premier dualisme : pulsion sexuelle et pulsion d’auto-conservation
(nécessaire à la survie de chacun )ou du moi. En 1914, il a découvert dans son
cheminement, un concept important dans la psychanalytique : le narcissisme
ce qui va déplacer son regard et va lui fournir une clé supplémentaire pour
reconsidérer ces différentes pulsions (du moi et sexuel) . Les pulsions du moi
seront donc libidinalisées, érogénéisées…La préservation du moi n’est pas
seulement rapportée au besoin mais elles est a prendre en compte avec le
désir. Il va donc remplacé ce dualisme par un deuxième :

Pulsion du moi et pulsion d’objet : Il va quand même réaliser que ce
deuxième dualisme n’est pas tenable non plus et c’est la théorie du
narcissisme elle-même qui le lui montre car le moi est un véritable objet pour
le sujet. Moi et objet sont à mettre au même plan .

Pulsion de vie et pulsion de mort (introduit en 1920) au-delà du principe du
plaisir à partir des indices fournis par la répétition : Freud fait donc
l’hypothèse d’une pulsion de mort pouvant se déchainer et qui l’oppose aux
pulsions de vie et fait de ce dualisme le couple fondamental sur lequel repose
toute la théorie pulsionnelle. Pulsion de vie = du coté de la liaison, tout ce qui
est organisé et la pulsion de mort = déliaison. Et freud dit reconnaitre dans les
pulsions di vie ce qu’il auparavant désigné comme pulsions sexuelles.
Les destins de la pulsion : 4 (=4modes de défense employé contre les excès de la pulsion)


Le refoulement
La sublimation qui consiste à remplacer l’objet et le but sexuel de la pulsion
par un objet et un but non sexuel.= émotion esthétique
 Nasio : « Enseignement de sept concepts cruciaux de la psychanalyse » :
La pulsion n’arrive jamais à prendre la voie de la décharge direct et totale car le moi de
crainte d’être débordé lui oppose une action défensive. Dans ces cas la notion
pulsionnelle est déviée et prend donc la voie de la sublimation. Autrement dit, une
pulsion est sublimée lorsque sa force est détournée de sa finalité première pour se
mettre au service alors d’une autre finalité (morale, artistique…) La sublimation consiste
donc à remplacer l’objet et le but sexuel de la pulsion par un objet et un but non sexuel.
La force de l’activité pulsionnelle reste quand même constante car il n’y a jamais de
satisfaction définitive. Ex Sexualité infantile qui se transforme en soif de savoir mais la
pulsion sublimée ne perd jamais son origine sexuel. Le processus de sublimation ne
saurait se déployer sans le soutien néc des idéaux symboliques et des valeurs sociales de
l’époque. Ces idéaux intériorisés et inscrits dans le moi du créateur font partie de l’idéal
du moi
 Freud : Sublimation= plasticité, malléabilité de la force pulsionnelle. La sublimation
est la capacité d’échanger un but sexuel contre un autre qui n’est pas sexuel
 Jacques LACAN : La sublimation consiste à élever un objet à la dignité de la chose car
il y a une impossible satisfaction totale que surgit le désir et cette inscription de la
pulsion dans ce registre du désir qui l’élève à une dignité autre que celle du besoin.

III)
Le retournement sur la personne propre= le moi détache le flux pulsionnel de
l’extérieur et le retourne sur lui-même. Le retournement sur la personne
propre se laisse mieux saisir dès que l’on considère que le masochisme est
précisément un sadisme retourné sur le moi propre. L’obs analytique ne laisse
aucun doute sur ce point, le masochiste jouit lui aussi de la fureur dirigée sur
sa propre personne, l’exhibitionniste partage la jouissance de celui qui le
regarde se dénuder
Le symptôme
Le symptôme :



Point de vue médical= signe d’une lésion organique, entité morbide qui
viendrait faire objection à l’état de santé qui est considéré (par LERICHE)
comme le silence des organes.
Freud : Ce n’est pas le signe d’une maladie mais l’expression d’un conflit
inconscient. Selon lui la santé mentale n’implique pas l’abs de symptôme et la
disparition du symptôme n’est pas synonyme de guérison. Le symptôme =
donc une formation de l’inconscient (lapsus, mots d’esprit, actes manqués,
rêves…) => Freud a donc fait sortir le symptôme de sa conception
objectivante pour le relier à une conception qui prend en compte
l’inconscient singulier de chacun càd la dimension de sujet. Porteur de
satisfaction substitutive, c’est le substitut d’une satisfaction pulsionnelle qui
n’a pas eu lieu. Et ce qui va donc se passer c’est une formation du
compromis= quand la représentation du désir est inconciliable avec le moi,
exigences morales elle se voit refuser l’accès à la conscience= refoulé dans
l’inconscient = symptôme. => Fragilité du moi car si le symptôme témoigne
de la victoire du refoulement et par là même qui lui-même agit sur l’emprise
du surmoi. Ces deux là agissent contre les débordements du ça. « Le
symptôme est un corps étranger entretenant continuellement des
phénomènes d’excitation et de réaction dans le tissu où il s’est implanté ».
L’expérience clinique nous montre que le moi peut donner l’impression de
s’être adapté à un symptôme et il peut même aller jusqu’a jouir des
avantages de ses fantasmes qu’il considère comme bénéfice secondaire. Le
symptôme n’est jamais directement compréhensible car il est déguisé,
déplacé par rapport a son état initial et il peut être aussi variable dans sa
forme.
Il est donc le résultat d’une déformation opérée (freud l’appelle les processus primaire de
déplacement et de condensation). Freud s’est aperçu que le symptôme présentait un sens à
déchiffrer. Il remarque chez les hystériques une manifestation très intense sur des
évènements, phrases anodins, banals…qui sont liés à un évènement liés a un moment
important de la vie du sujet qui a laissé un affect douloureux et qui au moment du réveil de
l’inconscient va s’accrocher à une autre représentation anodine accompagnant la première=
le déplacement selon Freud. Voilà pourquoi le sujet pleure mais sans comprendre pourquoi.
La psychanalyse va permettre de rétablir la représentation initiale et de liquider l’affect
douloureux qui s’y rattachait. La conversion avec symptômes corporel a tel point que le
symptôme corporel qui donne l’illusion d’une maladie organique = à la place du
déplacement pfs. Le discours inconscient vient nous dire qqch fantasmatique et on pourrait
dire que le sujet jouit du fantasme mais souffre du symptôme. L’hystérie se défend de l’idée
incompatible… par l’oubli= l’hystérique souffre de réminiscence. La jouissance refusée par le
moi et les exigences morales, va se convertir dans le domaine corporel (cécité, toux,
paralysie…) et va se déplacer sur un objet extérieur et sur le psychisme lui-même dans la
névrose obsessionnelle.

Comment à partir de l’approche de Freud, LACAN vat-il définir le
symptôme ?
Il prend d’abord appui sur la théorie freudienne en insistant, en démontrant que le
symptôme comme les autres formations de l’inconscient= msg à déchiffrer ; symptôme =
hiéroglyphe ; en tant que manifestation de l’inconscient, le symptôme est structuré par le
langage . L’axe est sur la dimension symbolique et parce que selon lui le symptôme est
structuré par le langage alors il doit se résoudre dans une analyse de langage. Il ira même
jusqu’à dire que dans la névrose le symptôme est une langue dont la parole doit être
délivrée et dans la psychose le sujet fabrique avec ses symptômes une autre langue. Il y a du
réel dans le symptome. Le réel = ce sur quoi on bute, c’est ce qui échappe ; prendre en
compte le réel c’est prendre en compte le corps mais aussi la jouissance et selon freud : l’au
delà du principe du plaisir. Il ne faut pas se précipiter à ôter le symptôme au sujet et se
lancer dans des actes de rééducation.
Le symptôme= effet symbolique dans le réel qui est qqch qui nous dépasse et il faut s’en
protéger car il est insoutenable. Cependant il peut nous envahir malgré tous les systèmes de
défense mis en œuvre. L’imaginaire et symbolique permet donc de se protéger contre le
réel. Le sujet n’est pas réductible au symptôme et à sa psychose. Le réel = l’impossible à
supporter. Ce qui nous signale sa présence= l’angoisse. C’est impossible l’idée de structure
pour l’humain ; Aucune théorie ne peut résoudre cet impossible qui est inscrit au cœur du
symptôme, il y a une part d’incurable à accepter dans le symptôme.
Par ex le travail de deuil : le sujet peut entreprendre le travail de deuil de l’évènement
traumatique
mais la trace elle, elle reste et le sujet fait avec. Le symptôme dit la vérité du sujet de
l’inconscient qui échappe au moi sous forme d’énigme, dans un mi-dire .
(Joel DOR explique l’écriture LACANIENNE)
Dans le symptôme, cette part du réel devient plus exacerbée, devient pathologique quand le
sujet est constamment envahit par l’angoisse.
Il y a une morsure du signifiant dans la chair= intrusion du langage dès la naissance,
jouissance perdue= trauma. Et donc le symptôme= marque dans le corps de ce trauma. Et
entre le corps et le langage= rapport marqué par l’impossible. Le symptome est une façon
singulière de renouer le symbolique donc le réel. Il y a dans le symptome, un sens à
déchiffrer, cette part de réel à prendre en compte, cette notion de jouissance à prendre en
compte. Même si le symptôme est présent, le sujet peut y tenir , donc vouloir à tout prix
supprimer le symptôme= sorte de mutilation si le sujet y tient surtout et s’il na rien trouver
d’autre pour se protéger. Cela nous permet d’identifier la manière dont le sujet se soutient
dans ce monde.
Au sens psychanalytique= freudien : Retour du refoulé, conflit psychanalytique. Dans le
psychotique= pas de symptôme car le refoulé est détruit, il est à construire comme un
symptôme (selon LACAN)
Le symptôme et son traitement : dans la pratique clinique
Le symptôme intéresse au clinicien que dans son rapport à la parole du sujet, la valeur de la
parole du sujet. Il est souvent perçu par le sujet comme une sorte de dysfonctionnement
énigmatique et c’est ce qui fait que ça ne va pas ; Ce qui va conduire à la recherche d’un
remède ou d’une adresse qui peut prendre la forme d’un appel au savoir de l’autre qui
apporterait enfin une délivrance. La rencontre avec un clinicien ou un thérapeute conduit
vers la supposition de ce que le symptôme veut dire et dès lors que le travail s’engage, le
patient va se mettre à la tâche de se laisser parler, de s’abandonner à la parole, se laisser
parler par son inconscient, voir de déchiffrer son symptôme en s’écoutant parler. Ce travail
va produire une mise à jour du message du symptôme.
Souvent malgré la justesse du déchiffrage, le symptome insiste=> autre versant du symtome
élucidé par freud face à cette persistance : la souffrance du symptôme comporte en même
temps une satisfaction. Cette satisfaction pulsionnelle du symptôme= concept de jouissance
dont parle LACAN. En entreprenant un travail sur lui-même, le patient se confronte à la
vérité de sa jouissance.
On aide donc le sujet à se rendre compte qu’à la base il y a une faille inhérente à l’humain.
C’est le trajet que le sujet va faire en lui-même qu’il va se rendre compte qu’il y avait cette
faille la. Ainsi, lorsqu’il effectué ce trajet, ça ne voudra pas dire qu’il sera débarrassé de sa
faille, de ses angoisses…mais qu’il l’accepte et de s’ouvrir au désir et se nouer à la pulsion de
vie plutôt qu’a la pulsion de mort. La maladie= le moindre des malheurs possibles. Le fait de
travailler une période difficile= occasion de renouer avec ce qu’on a de plus intime.

Le symptôme dans son actualité :
La connaissance du monde ça n’est pas le monde. On est dans une époque ou tout ce qui
rappel la division, le manque, l’impossible, on ne veut pas savoir. On veut tout maitriser sans
perdre de temps car c’est plus rentable. La nouvelle langue médicale= entité clinique
objectivables et évaluables des troubles ce qui normalement est impossible car il est
impossible de classer les sciences humaines.
Ex : la dépression où la psychanalise en donne une descritpion rigoureuse
Dépression= « trouble total commun qui se présente sous la forme d’humeur dépressive,
perte d’intérêt ou de plaisir, sentiment de culpabilité et mésestime de soi, perturbation du
sommeil et de l’appétit, baisse d’énergie, faiblesse de concentration, ces pbs peuvent devenir
chroniques et récurrents et conduire à une détérioration de la capacité à prendre ses
responsabilités dans le quotidien au pire elle peut conduire au suicide. »

Roland.S , dans le dictionnaire de psychanalyse= « modification profonde de
l’humeur dans le sens de la tristesse et de la souffrance morale corrélative
d’un désinvestissement de toute activité. » Le concept de dépression est
repris donc très rigoureusement où il désigne le concept de dépression dans
la mélancolie, la position maniaco-depressive….
Roland va dire que la dépression aujourd’hui est devenue la dépression est la nouvelle
maladie à la mode. La moindre perturbation de l’humeur, moindre faille= nous sommes tout
de suite « dépressifs ». Existence tout de même des accidents dépressifs (deuils, sentiment
d’abandon…)

Pierre FEDIDAT : « Les bienfaits de la dépression ; Eloges de la
psychothérapie » : il montre dans son livre qu’à quel point au nom de
l’objectivité, de l’efficacité et de la normalisation de l’individu, la subjectivité
de la vie psychique est mise de coté=> mais si la dépression peut etre tenue
pour une crise survenant dans une vie, elle assure aussi une protection
douloureuse certes mais protection. La dépression) maladie de l’humain qui
ne nécessite pas d’être objectivée mais traitée psychiquement. Il établit une
différence entre la dépressivité (=capacité dépressive inhérente à la vie
psychique au sens où elle assure protection et équilibre) et l’état déprimé qui
représente une sorte d’identification à la mort voire un mort.

Ce qui renvoi au concept de Mélanie KLEIN et sa position dépressive en tant
qu’étape nécessaire et structurante chez l’enfant (il a besoin de passer par
des moments de chagrin, de frustration…)
La dépression= dimension existentielle, tragique de l’existence de moins en moins supportée
dans la modernité. Les formes du symptôme puisent dans le discours dominant pour exister
donc dépendent des cadres conceptuels d’une époque…La guérison n’est pas définit de la
même façon en psychanalytique qu’en médecine : médecine= éradication et psychanalyse=
apprendre à vivre avec et trouver un autre mode de « lutte » que celui de mortifiant
qu’utilise le malade.
 Qu’en est t-il de cette hyperactivité ?
Fait partie du nouveau répertoire des tbles : tble anxieux généralisé, phobies scolaire… Ces
tbles appartiennent au syndrome TADA= tbles déficit de l’attention et hyperactivité. Pour le
bien de ces enf hyperactifs, il faut donc normaliser ces sujets, le mvt de ces enf. Ce
syondrome était supposé représenter des séquelles comportementales d’enf atteints
d’encéphalites infectueuse.
 1937 : BRADLEY : Associe tbles de l’attention, hyperactivité et labilité émotionnelle
dont il suppose l’origine dans une lésion cérébrale. Cette supposition qui prend appui
sur les effets d’un traitement par amphétamine. Depuis, les recherches foisonnent
pour démontrer la pertinence de ce syndrome. Aucune étude n’a jamais réussi à
donner de repères stables tant au niveau du diagnostic que les modalités du
traitement. Ce syndrome repose sur une clinque de la description donc réductrice et
l’évaluation se fait à partir d’un questionnaire fondé sur des critères d’adaptation
sociale => « agit souvent comme s’il était sur un ressort …».
Visée de la nouvelle santé mentale est donc de normaliser
La psychanalyse prend en compte la singularité, à relier le symptôme à la souffrance de
l’enfant contrairement à ces méthodes. La civilisation => influence sur la forme de la
souffrance.
Le symptôme n’est pas réductible à un trouble mais à ce qu’il y a de plus singulier et se
retrouve dans la parole du sujet.
IV)
L’angoisse
Utilisé pour qualifier divers états d’âme. Angoisse= ce qui nous déloge de nous même et
nous révèle à nous même à la fois. Elle est inhérente à l’humain. La où elle est gênante voire
pathologique c’est lorsqu’elle est toujours la… C’est un affect, inommable, passe par le corps
(tble de la respiration, estomac noué…). L’angoisse selon son étymologie= resserrement,
exercer une sorte de pression, compression de la cage thoracique : « c’est au mauvais quart
d’h à passer qui a la vertu redoutable de placer le sujet dans un temps hors-monde. Il y a
dans l’angoisse cette impression que cette intimité indésirable avec soi-même
accompagnée d’un envahissement par qques puissances étrangères ne va jamais prendre
fin. Le sujet se ressent comme le siège d’un processus qu’il ne maîtrise pas, qu’il subit, et
auquel impuissant il assiste et dans le meilleur des cas, quand l’accès d’angoisse ne va pas
jusqu’à la syncope et à la dépersonnalisation ».
Pourquoi le corps est-il si impliqué dans cette expérience de l’angoisse ? Qu’est ce qui est si
déplaisant dans l’angoisse ?
 Selon Freud l’énigme de l’angoisse réside dans son indétermination, abs de l’objet.
Car on ne sait pas de quoi on a peur. Angoisse= à l’origine des tbles névrotiques.
Dans une lettre à Philis= comment est née l’angoisse. Dans cette lettre freud évoque la
manière dont il impute l’angoisse des névrosés à la sexualité. Freud dira « L’angoisse
découle d’une transformation de tensions accumulées pouvant être de nature physique ou
psychique ».
C’est une conversion de l’angoisse qui produit l’hystérie et c’est ce qu’il a appelé la névrose
d’angoisse mais il distingue l’hystérie de la névrose d’angoisse. Ce qu’ils ont en commun :
dans les deux cas de figures, conversion MAIS dans l’hystérie c’est une excitation psychique
qui emprunte une fausse voie exclusivement dans le somatique tandis que dans la névrose
d’angoisse, c’est une tension physique qui ne peut pas passer dans le psychique et reste
alors sur une voie physique. Ce qui caractérise névrose d’angoisse= abs ou insuffisance de
l’élaboration psychique de l’excitation sexuelle. Dans le cas de l’hystérie Freud préconise le
traitement par la parole= catharsis et sinon pour la névrose d’angoisse une plus grande
liberté sexuelle.
Dans toute l’œuvre de Freud : deux gdes périodes :
 1893-1920= découverte de la psychanalyse et de ses concepts où l’angoisse est un
affect lié à une décharge libidinale, c’est le refoulement qui crée l’angoisse
 1920-1939 : période dans laquelle Freud va revoir en profondeur sa théorie. Il va
introduire une nouvelle approche. Ce n’est plus le refoulement qui crée l’angoisse,
l’angoisse n’est plus issue d’une frustration sexuelle, l’angoisse a une fonction de
signal=> fonction protectrice : c’est pour informer le moi d’un danger qui le menace
pour qu’il puisse mobiliser ses défenses. Cette approche prend ses sources dans le
second modèle de l’appareil psychique= dans la deuxième topique : moi, ça, surmoi.
Le moi est la et le ça lui est prêt à faire effraction et quand il y a une menace,
l’angoisse va signaler qu’il y aura une effraction.
Il va aussi développer un aspect fondamental= origine infantile de l’angoisse
 Après 1895 : Ce sont les mécanismes psychiques qui vont retenir son attention=>
envisager l’angoisse d’un point de vue métapsychologique . Angoisse ne sera plus
signe physique des tbles sexuels mais du au refoulement comme cause des névroses
comme principe nécessaire au developpement du psychisme. Dans l’interprétation
des rêves, il s’intéresse au cauchemar et au rêve d’angoisse qu’il définit comme une
réalisation de désir dissimulé. Il s’intéresse sur à la phobie du petit Hans = la phobie
du cheval=défense contre l’angoisse de castration.
 1905 : Angoisse infantile ou Freud écrit : « L’angoisse cz les enf n’est à l’origine pas
autre chose qu’un sentiment d’abs de la pers aimée c’est aussi pk il s’approche de tt
étranger avec peur, ils st angoissés dans l’obscurité car on n’y voit pas la personne
aimée et cet angoisse ne s’apaise que lorsqu’ils peuvent tenir sa main. » Il va relier
ensuite cette angoisse à celle des névrosés => Il écrit « et l’adulte devenu névrosé par
le fait d’une libido non satisfaite se comportera dans ses angoisses comme un enfant.
Il commence à avoir peur dès qu’il est laissé seul c àd sans une personne sur l’amour
de qui il croit pouvoir monter et pour se défaire de ses angoisses, il aura recours aux
désirs les plus puérils. » Dans une note ajoutée dans l’interprétation des rêves, Freud
fait de la naissance, le prototype de l’affect d’angoisse.
 Ranck reprendra cette idée dans le traumatisme de la naissance. Selon ce dernier,
en fonction de l’intensité du traumatisme et donc de la quantité d’angoisse apparue
lors de cette situation, découlera l’évolution du sujet vers la normalité ou le
pathologique.
 Dans cet essai de 1917 Freud va approfondir sa théorie de l’angoisse et introduire
les prémices de sa deuxième théorie grâce à une nouvelle conception de l’appareil
psychique avec une nvelle de la théorie du moi, des pulsions… Il tente de
comprendre l’angoisse en séparant deux choses :
-
L’angoisse devant un danger réel : il s’agit d’un danger extérieur constituant pour le
sujet un danger réel qui s’oppose à l’angoisse devant la pulsion=> il va faire la
distinction entre l’angoisse, la peur et l’effroi. Le terme de peur suppose un objet
défini , peur de qqch de connu alors que le terme d’angoisse désigne un état
caractérisé par l’attente du danger et la préparation à celui-ci même s’il est inconnu.
Le terme d’effroi désigne l’état qui survient quand on est surpris par une situation
menaçante ou dangereuse. La différence entre l’effroi et l’angoisse ? Cette différence
réside que dans l ‘effroi= non préparation au danger, surprise tandis que dans
l’angoisse, il y a qqch qui protège contre l’effroi. Et c’est à partir de ce cheminement,
nvelle conception de l’angoisse avec « Inhibitions, symptôme et angoisse » => d’où
concept du signal=> mécanismes de défense qui assurent une protection, contrôle de
l’angoisse
La fonction de l’angoisse= signal pour le moi
-
L’angoisse névrotique :
Dans Les Trois Essais de la Théorie Sexuelle, le passage Angoisse Infantile où Freud dit
« L’angoisse chez les enfants n’est à l’origine pas autre chose qu’un sentiment d’absence de
la personne aimée, c’est aussi pourquoi il s’approche de tout étranger avec peur. Il est
angoissé dans l’obscurité car on n’y voit pas la personne aimée et cette angoisse ne s’apaise
que quand il peut tenir sa main. »
Il relie cette angoisse infantile à celle des névrosés. « Et l’adulte devenu névrosé par le fait
d’un’ libido non satisfaite se comportera dans ses angoisses comme un enfant, il commence
à avoir peur dès qu’il est laissé seul, c’est-à-dire sans une personne sur l’amour de qui il croit
pouvoir compter et pour se défaire de ses angoisses, il aura recours aux mesures les plus
puériles. »
Dans une note ajoutée à L’Interprétation des Rêves, Freud fait de la naissance le prototype
de l’affect d’angoisse.
(Rank) En fonction de l’intensité du traumatisme et donc de la quantité d’angoisse apparue
lors de cette situation découlera l’évolution du sujet vers la normalité et le pathologique.
Freud nuance cette idée dans L’Angoisse, essai de 1917, où il approfondit sa première
théorie de l’angoisse en introduisant les prémices de sa deuxième théorie grâce à une
nouvelle conception de l’appareil psychique et une nouvelle élaboration de la théorie du
moi. Il tente de comprendre l’angoisse en séparant l’angoisse devant un danger réel de
l’angoisse névrotique. Le danger réel s’oppose à l’angoisse devant la pulsion.
L’angoisse
Mot galvaudé – utilisé pour décrire divers états d’âme
Elle nous déloge et nous révèle à nous même. Elle est inhérente à l’humain. Là où elle
devient gênante c’est dans sa continuité, la durée de sa présence.
L’angoisse se traduit d’abord par des phénomènes de corps non sans générer un sentiment
d’inquiétude lié (Paul Laurent ASSOUN, Leçon Psychanalytique sur l’angoisse). C’est un
affect.
C’est un sentiment de pression, de suffocation :
« C’est un mauvais quart d’heure à passer qui a la vertus redoutable de placer le sujet dans
un temps hors monde. Il y a dans l’angoisse, cette impression que cette intimité indésirable
avec soi-même accompagnée d’un envahissement par quelques puissances étrangères ne va
jamais prendre fin. C’est que le sujet se ressent comme le siège d’un processus qu’il ne
maîtrise pas, qu’il subit, et auquel, impuissant il assiste et dans le meilleur des cas, quand
l’accès d’angoisse ne va pas jusqu’à la syncope et à la dépersonnalisation. »
Paul-Laurent ASSOUN.
Freud donc, classe l’endroit dans le registre du ressenti : état d’affect : ensemble de
sensations. L’énigme de l’angoisse, selon lui, réside dans son indétermination, il n’y a pas
d’objet (Lacan parle d’objet cause du désir.) et c’est la différence avec la peur.
Dans ces origines, Freud repère l’angoisse comme étant à l’origine des tb névrotiques.
Lettre à Fliess : Comment naît l’angoisse :
Freud évoque la manière dont il impute l’angoisse des névrosés à la sexualité. Dans cette
même lettre il avance à ce moment que : « l’angoisse découle d’une transformation de
tensions accumulées et ces tensions pouvant être de nature physique ou psychique. C’est une
conversion de l’angoisse qui produit l’hystérie et ce qu’il appelle la névrose d’angoisse.
Cependant il distingue l’hystérie de la névrose d’angoisse leur reconnaissant un liant : dans
les deux cas de figure il se produit une sorte de conversion mais dans l’hystérie, c’est une
excitation psychique qui emprunte une fausse voie exclusivement dans le somatique tandis
que dans la névrose d’angoisse, c’est une tension physique qui ne peut pas passer dans le
psychique et reste alors sur une vois physique. »
Ce qui caractérise la névrose d’angoisse c’est l’absence ou l’insuffisance d’élaboration
physique de l’excitation sexuelle.
Freud voit l’élaboration de l’angoisse soit dans une dvt insuffisant de la réalité psychique soit
dans une tentative de répression de celle-ci. L’affaire d’angoisse se caractérise dans ce cas
par une excitation inadéquatement gérée. C’est le débordement d’une jouissance qui fait
angoisse.
1926 : évolution de la théorie sur l’angoisse de Freud.
2 grandes périodes de créations chez Freud :
- 1893- 1920 Découverte et dvt des concepts de la psychanalyse.
 1920 : Texte fondamental : Au-delà du principe de plaisir
- 1920 1939 : Révision en profondeur de sa théorie – Introduction de nouveaux
concepts.
Dans ces premiers écrits, l’angoisse est le rstat d’une décharge libidinale. C’est le
refoulement qui crée l’angoisse, ensuite, il en dira l’inverse.
Dans sa 2ème théorie (Inhibitions, symptômes et angoisses) l’angoisse n’est plus le fruit d’une
frustration sexuelle mais elle a une fonction de signal : fonction protectrice pour prévenir le
moi d’un danger qui le menace pour qu’il puisse mobiliser ses défenses. Cette nouvelle
approche trouve ses références dans le second modèle de l’appareil psychique ça, moi,
surmoi.
Reprenons ces instances : Le moi est là pour essayer de garder tout en ordre et le ça est prêt
à faire effraction à l’ordre instauré. Quand il y a cette menace du ça, l’angoisse prévient le
moi.
Freud va aussi faire appel à l’origine infantile de l’angoisse.
Après 1895, ce sont les mécanismes psychiques qui retiennent son attention ce qui le
conduit à envisager l’angoisse d’un point de vue métapsychologique. L’angoisse n’est plus un
tb physique des tb sexuels mais su refoulement comme cause des névroses et surtout
comme principe nécessaire au dvt du psychisme.
Jusqu’à l’interprétation des rêves Freud continuera à partager les présupposés de Fliess et
sera amené à aborder la question de l’angoisse dans plusieurs textes et ce d’une autre
manière. Il s’intéresse alors au cauchemar et aux rêves d’angoisse qu’il définit comme une
réalisation de désir dissimulé. Il s’y intéresse à travers la phobie du petit Hanz en insistant
sur le fait que la phobie du cheval est vraiment secondaire : une défense contre l’angoisse de
castration.
Nb : infantile = part d’enfance que chacun porte avec lui.
« L’angoisse chez les enfants, n’est à l’origine pas autre chose qu’un sentiment d’abs de la
personne aimée, c’est aussi pourquoi ils s’approchent de tout étranger avec peur. Ils sont
angoissés dans l’obscurité car on n’y voit pas la personne aimée et cette angoisse ne s’apaise
que lorsqu’ils peuvent tenir sa main. » Il relie donc cette angoisse infantile à celle des
névrosés « et l’adulte devenu névrosé, par le fait d’une libido non satisfaite se comportera
dans ses angoisses comme un enfant. Il commence à avoir peur dès qu’il est laissé seul c’està-dire, sans une personne sur l’amour de qui il croit pouvoir compter, et pour se défaire de
ses angoisses, il aura recours aux mesures les plus puériles. »
Dans une note ajoutée à l’interprétation des rêves, Freud fait de la naissance, le prototype de
l’affect d’angoisse. C’est cette idée qui est reprise par Otto RANK dans le Traumatisme de la
naissance. Selon cet auteur, en fonction de l’intensité du traumatisme et donc de la quantité
d’angoisses apparues lors de cette situation, découlera l’évolution du sujet vers la normalité
ou la pathologique. Freud y apportera une nuance dans son essai de 1917, en
approfondissant sa première théorie de l’angoisse et en introduisant les prémices de la
seconde avec un nouvelle élaboration de la théorie du moi, des pulsions etc.
Dans cet essai, Freud tente de séparer l’angoisse du danger de l’angoisse névrotique. Il s’agit
d’un danger extérieur qui constitue pour le sujet une menace réelle qui s’oppose à l’angoisse
devant la pulsion. Ceci permettra à Freud de faire la distinction entre 3 choses :
-
L’angoisse : attente du danger et la préparation celui-ci même s’il est inconnu
La peur : un objet défini, connu dont on a peur.
L’effroi : état qui survient quand on est surpris par une situation menaçante ou
dangereuse.
Différence entre angoisse et effroi : non préparation au danger dans l’effroi alors qu’il y a
protection contre l’effroi dans l’angoisse.
 Nouvelle conception de l’angoisse inhibitions, symptômes et angoisses. Avec signal
d’angoisse.
Signal : mécanisme de défense contre angoisse – contrôle de l’angoisse.
 Renouvellement complet de la théorie en faisant du refoulement, non plus l’origine
mais la conséquence de l’angoisse. C’est l’angoisse qui est la cause du refoulement.
La fonction de l’angoisse est d’être un signal pour le moi de la nécessité d’opérer le
refoulement et c’est ainsi que se forme le symptôme. Il est donc le produit du refoulement.
 Jacques LACAN= objet cause du désir
L’entretien clinique orienté par la psychanalyse et l’anthropologie
 Clinique médicale : observation dont objectif = regrouper les symptômes en
syndrome. Il s’agit d’observer des comportements et de les décrire, c’est une clinique
des effets qui vise à mettre de l’ordre dans les désordres mentaux. Elle ne fait que
classifier, elle ne va pas au-delà du phénomène, de la visibilité des signes
 Clinique psychologique : Affiner les approches inhérentes à la clinique médicale :
 Comportementale
 Celles qui s’appuient sur le modèle médicale
 Ce dispositif fait l’inventaire de la personnalité du sujet et sur l’apparence des
symptômes
I)
Clinique orientée par la psychanalyse :



II)
Elle procède non pas de l’observation des comportements, mais de l’écoute
de ce que le sujet peut en dire, de son histoire, son intériorité. Approche qui
prend en compte la parole du sujet, parole qui est à prendre très au sérieux.
Dans cette visée, il ne s’agit pas de catégoriser le sujet mais de repérer la
particularité de la position subjective, la singularité du sujet, à ce qui le lie et
ce qui le différencie à la fois des autres, son organisation psychique.
Le symptôme n’est pas appréhendé comme un ensemble de signe mais est à
entendre comme un dire qui est à déchiffrer (dire porteur d’une énigme),
approche qui donne toute sa place à la parole. C’est une clinique du sujet qui
n’est pas fondée sur l’objectivité
Comment se déroule l’entretien et quels sont les opérateurs
fondamentaux ?

La pratique n’est jamais à confondre à la théorie, il s’agit là de mouvement
dialectique entre la pratique et la théorie

Le clinicien ne prend non pas appui sur un savoir fermé, un dogmatisme figé
mais sur un savoir qui est sans cesse remis à l’étude. Il n’a pas à donner au
sujet un savoir mais il a à l’aider à inventer son propre savoir en parlant sa
« propre langue »= sa subjectivité. Il n’y a que comme ça que pourra s’ouvre
le chemin de la parole, un travail de symbolisation.

Comment le sujet va-t-il symboliser, ou il va tenter de renouer avec son
histoire ? A travers des rencontres, des blessures infantiles…
 Ses motivations :
 Il ne peut y avoir de demande à voir un clinicien sans offre, l’offre d’une présence
 Avant de voir un clinicien, le sujet a une idée sur la fonction de psychologique (idée
marquée par représentation sociale, les émissions télévisées…). Et pour lui, cela veut
dire qu’il cherchera une réponse autre que celles qu’il a déjà eues. Donc la demande
prend appui sur qqch de déjà la même si cela part de l’imagination
 Il y a deux versants de l’offre :
1) L’offre sociale et l’offre culturelle : souffrance, symptôme dans un certains
contexte. Prendre en compte l’écart que le social donne au symptôme et la
manière dont le sujet s’en sait porteur
2) L’offre d’un particulier :
A travers l’engagement d’une rencontre clinique qui nécessite une éthique. La nécessité
d’une éthique veut dire qu’il n’est pas question de mettre le sujet au pas, d’un être
statistiquement ou socialement normal et adapté. Il s’agit pour le clinicien de soutenir une
offre qui soit en décalage avec les injonctions sociales. L’offre au sens clinique orienté par la
psycha, prend en compte le désir du sujet, sa singularité, ses mécanismes de défense et le
clinicien accepte à travers son offre de se faire le destinataire de la demande du sujet.
 La demande :
 La demande du sujet est très souvent paradoxale car elle est demande d’un
changement (allègement de la souffrance) et d’un « pas touche » aux
mécanismes de défense
 . Pour que cette demande décolle d’un aspect manifeste et se transforme en
appel, le clinicien doit se tenir à distance des pièges imaginaires qui sont : se
figer dans une position de toute puissance au niveau du savoir, à se supposer
savoir répondre, expliquer trop rapidement, interprétation magique,
tendance au forçage… tout cela ne mène qu’au ratage.
 Il est important de faire la différence entre la demande manifeste qui est du
coté du vouloir, du savoir, est à distinguer de la demande au sens clinique
qui elle est une construction à travers une rencontre. La demande au sens
clinique= celle à travers laquelle le sujet s’engage subjectivement en y
appliquant ce qu’il a de plus intériorisé, de plus intime :
-
La demande manifeste, celle qui se manifeste à travers la plainte est du côté de
l’extériorité. Cette demande (c’est a cause de mon mari, de mon voisin…)n’est pas à
satisfaire : on ne doit pas acquiescer, juger, donner son avis…tout n’étant pas
indifférent ; il ne faut pas boucher, colmater la faille que révèle le symptôme. Cette
faille est une grande occasion pour le sujet de travailler. Il s’agit donc au contraire de
laisser la possibilité au sujet de questionner cette faille en y impliquant son
infériorité, de l’aider par notre regard, par notre écoute, de décoller de la plainte.
Lorsque le sujet s’adresse au clinicien, quand il arrive à nommer les choses
(réparation immédiate), l’aide au décollement de la plainte en le renvoyant à son
histoire, en renouant avec cette histoire (important dans les traumatismes). Ceci a un
effet d’aération, permet de déloger le sujet d’une place de sujet. La demande est à
prendre en compte dans ce qui la sous-tend à travers différentes modulations. Il y a
plusieurs types de demande :
 Demande de savoir
 Demande d’amour qui va au-delà de l’objet, c’est le don qui importe plus que
l’objet. Cette demande renvoi à la demande mère-enfant
 Demande de reconnaissance de la singularité, de la particularité subjective
-
-
L’énonciation : Elle est du côté du signifiant (dimension symbolique) permettant au
sujet de faire un travail d’élaboration, d’historisation. L’énoncé est du côté de la
signification, celle qui pousse à la réparation.
Enoncé = du côté de la signification
3) La réponse
Elle consiste à ne pas boucher le questionnement du sujet à propose de son mal-être ou de
sa souffrance. Consiste à inviter le sujet à en dire plus, à accéder à son propre désir par le
truchement de la parole bien sur.
Il est important que le clinicien se laisse enseigner par le sujet, celui qui vient du parler.
A EVITER :
-
Le conseil à outrance car on se met dans la position de celui qui détient tout le savoir
Utilisation d’un savoir plaqué qui réduit les dires du sujet
Le clinicien n’a pas à s’identifier à un idéal de maîtrise, il n’a pas à prétendre qu’il
détient toute la vérité
L’entretien clinique = lieu où le sujet se sent comme un être parlant et responsable (de ce
qui lui arrive). Il est important de prendre en compte non pas le symptôme mais le rapport
que le sujet entretient avec son symptôme. Symptôme = valeur dans la parole du sujet,
signifiant. Le symptôme est a la croisé de l’infantile et de l’actuel, du singulier et du collectif,
comporte deux sortes de conflits : celui qui est conservé dans l’inconscient en tant que
signifiant et celui qui est actuel et qui va être l’occasion pour que l’autre se révèle ; va servir
à l’autre de langage. Ce qui dérange chez le symptôme, c’est le manque que le clinicien doit
accueillir car c’est à partir de là que peut s’éveiller un désir de savoir qui va lier patient et
clinicien. Ce désir de savoir fait penser à l’époque où l’enfant chercher à savoir qui il est luimême. Il est important de pousser le sujet à répondre à ses questions en passant par sa
fiction. Le savoir est à construire, à inventer.
Question à se poser : Comment faire pour ne pas s’identifier à ce savoir ? Il faut une mise
au travail du désir du clinicien :
-
Travail de contrôle : faire part du travail que l’on effectue avec le patient chez un
autre psychologue ; supervision est nécessaire donc … => cela passe donc par le
renoncement au tout savoir et à la maîtrise
Lors de l’entretien préliminaire on pose des questions. Cela permet au sujet de ramener les
éléments de son histoire, de retracer sa ligne de vie. Il doit être invité à se laisser dire.
Le patient découvre en lui des modes de jouissance, de souffrance. L’opérateur ici c’est le
transfert. Il renvoie le patient et le clinicien au refoulement.
III)

LE TRANSFERT
Freud utilise d’abord ce mot comme un « déplacement »
« Le rêve serait le substitut d’une scène infantile modifiée par le transfert dans un domaine
récent. » Une scène se déplace et revient ensuite dans le rêve sous forme nouvelle.

Mais finalement le transfert n’est pas particulier au rêve mais concerne d’autres
manifestations psychiques
Le transfert dans le travail thérapeutique est considéré comme un déplacement de mots
sous forme d’associations (toujours à l’insu du sujet). Le sujet en dit plus qu’il ne croyait dire.

Freud montre ensuite que le transfert n’est pas seulement un déplacement de mots
mais une répétition de mots (inconsciente). Cela concerne aussi bien le clinicien que
le patient.
Traite la question de la résistance. Le transfert est le lieu de conjonction de la répétition et
de la résistance (ce qui fait barrière au travail).
Le transfert est un lien d’amour mais amour et haine font partie de la même étoffe. Il est le
moteur dans le travail et dans la résistance. Il permet l’expression de l’inconscient.
Reflète la manière dont le sujet a été accueilli, ses relations dans l’enfance, ses rencontres,
ses traumatismes divers…
Le sujet va faire occuper une place, une position particulière (tantôt sévère, aimable,
rejetant) au clinicien. Le thérapeute est le support projectif de quelque chose d’inconscient.
C’est une façon de rejouer inconsciemment une modalité relationnelle particulière.
Rappel : il est très important de ne pas utiliser n’importe comment le pouvoir que le
transfert nous apporte. En tant que clinicien, on manie le transfert, il se travaille. Il est
nécessaire d’entreprendre un travail sur soi pour ne pas se penser suffisant à la tâche. On a
le pouvoir de détenir ce qui peut compléter le sujet. Il faut donc se décentrer de cela, se
défaire du fait que l’idée est adressée à lui en tant que personne.
Qu’il soit haït ou aimé, le clinicien est dans l’erreur s’il croit que c’est sur sa personne. Le
transfert met en actes la réalité de l’inconscient. Il renvoie patient et clinicien à leurs propres
défenses et refoulements.
L’entretien à visée thérapeutique
C’est un déroulement non linéaire. Il y a des effets d’éclairage rétroactifs. L’entretien est
marqué par des phases modifiant de manière rétroactive ce que le sujet avait construit
jusque-là. De la même façon, l’histoire du sujet n’est pas linéaire : il y a des surprises, des
secousses, des nouveaux événements, impliquant de nouveaux équilibres, des
remaniements. Tout nouvel élément vécu va remanier ce qui était jusqu’alors l’équilibre
subjectif. Autrement dit, à chaque épreuve, ce qu’on croyait être notre équilibre va être
secoué ; il faut alors trouver un nouvel équilibre.
Le rapport que le sujet entretient avec le symptôme est primordial dans les étapes de
l’entretien. Quand il parvient à impliquer sa subjectivité alors on a franchi une étape
(succède à « ça ne va pas »). Pour questionner le rapport, le sujet doit renouer avec son
histoire, avec les signifiants qui le déterminent.
Visée de l’entretien : la rectification subjective = quand le sujet parvient à une lecture de ce
qui sous-tend sa souffrance. Il va porter un regard autre sur son rapport à la souffrance, doit
accepter d’être manquant. Le manque dont il est porteur est inhérent à lui. C’est un
« manque d’être ».
La sortie thérapeutique : le sujet en parle généralement de lui-même. Ce qui le faisait
souffrir le fait maintenant sourire… Tout ce qui était obstacle devient lieu de créativité.
Quand il commence à se rendre compte de cela alors il commence à parler de la rupture.
C’est important d’en parler, de faire le travail du deuil du transfert.
La différence des cultures
Elle repose sur l’hétérogénéité croissante des classes sociales. La psychanalyse a travaillé sur
les fondements de la culture (mais pas de textes scientifiques chez Freud).
Obstacles liés aux différences culturelles :
Idées étudiants :

La langue : difficulté avec une langue différente, mais si on parle la même langue ça
peut aussi être un obstacle. Chacun a sa subjectivité et ses propres représentations. Il
y a également un problème de plénitude : quand deux hommes parlent, le
malentendu s’installe. Il n’y a pas de plénitude dans les mots.


La conception de la maladie : difficultés à s’accorder sur l’étiologie
La religion : rapport singulier à sa culture, à sa religion
Ajouts de la prof :




Les techniques et outils de diagnostic (rappel que les étalonnages sont faits
majoritairement sur les populations européennes et nord-américaines…).
Confusion entre ce qui relève d’éléments culturels et ce qui relève des processus
psychiques
Trouver le cadre de référence commun qui permet de situer l’offre et la demande
d’aide
Résistance à l’autre
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