Concepts psychanalytiques et métapsychologiques
Programme
La métapsychologie
La pulsion : expressions, destin
Le symptôme
L’angoisse
Inhibtions, symptome et angoisse et métapsychologie de FREUD
I) La métapsychologie
=Terme cher a Freud. Pour lui, ce terme désigne l’ens de présentation des processus
psychiques dans leur aspect à la fois :
- topique = différents lieux, instances de la psyché= inconscient préconscient
conscient, moi surmoi ça
- Economique= quantité et circulation de l’énergie psychique
- dynamique =jeu de forces de nature inconsciente œuvrant ds le psychisme.
La méta… va apporter plus de crédibilité à la psychanalyse. C’est aussi la partie théorique de
la psychanalyse. C’est le lieu ou ce qui a été acquis sur le plan clinique. Freud s’est basé sur
ses entretiens cliniques pour fonder ses théories.
Donc en gros :
Définition de métapsychologie mon enfant idéal, mon enfant problème, la sorcière ») de
Freud :
a) tentative d’élaboration de concepts principaux de la psychanalyse => tentative de
crédibilisation.
b) Apport d’une rigueur, d’une scientificité de la psychologie. (Freud à la base était un
neurologue.).
c) Partie théorique de la psychanalyse à partir des entretiens avec les patients
d) Fondation de toutes les acquisitions faites sur le plan clinique.
e) Naissance conjointe de la psychanalyse. (1897)
Freud s’opposait beaucoup aux psychologies classiques de la conscience donc il voulait
rendre scientifique ses découvertes sur l’inconscient. Il insistera donc beaucoup sur la
dimension épistémologique qui permettra une vigilance permanente contre le risque
d’objectivation de son domaine d’étude. Selon lui , la méta permet d’élever la psychanalyse
au statu de la psychologie des profondeurs.
La psychanalyse=
procédé d’investigation des processus psychiques qui autrement sont à
peine accessibles. La métapsychologie va apporter une dimension
théorique de ces processus conscients (elle va donc s’organiser sur les
concepts théoriques freudiens= les topiques, dynamiques…)
Méthode de traitement du trouble névrotique qui se fonde sur cette
investigation.
renvoi a une série de conceptions psychologiques qui croissent
progressivement ens jusqu’à découvrir une nouvelle connaissance
psychologique , une nouvelle discipline scientifique=> rôle
métapsychologique
La méta va désigner la démarche freudienne dans sa dimension la plus théorique tout en
étant l’expression rigoureuse des fondements de la pratique. D’une part elle adhère à l’idéal
de la psychologie scientifique d’autre part ce qui est exclut de la psychologie.
La psychanalyse s’oppose à la psychiatrie à son époque car cette dernière était purement
descriptive et orientée vers le somatique d’où le traitement médicamenteux. La
psychanalyse échappe à la conscience et Freud s’est fondé sur le rêve ce qui a ouvert la voie
à la psychologie des profondeurs.
Dans la psychanalyse c’est le patient qui fait le trajet avec lui-même, cela va lui permettre de
renouer avec son histoire, ce qu’il a de plus intime pour lui permettre de renouer ses traces
inconscientes. Il faut donner l’occasion au sujet de faire ce trajet avec lui-même.
Il ne s’agit pas d’aider le sujet à se défaire de son pb mais à l’aider à le concevoir, l’élaborer,
l’accepter ? D’où la remise en question d’une simple médicamentation du patient qui ne
comprendrait pas alors son mal, n’arriverait pas à le métaphoriser.
Freud a donc redéfinit l’inconscient qui n’était vu qu’en tant que négation par les
philosophes.
La psychanalyse est incontournable dans de nombreux domaines= philosophie, sciences de
l’esprit, en lettres… Pour Freud => dimension fondamentale de la psychanalyse= recherche,
science des profondeurs. La référence des profondeurs désigne la représentation
épistémologique des processus de l’inconscient.
Quand le sujet prend un médicament, le TTT induit une dimension supplémentaire dans sa
manière de s’exprimer. Ceci peut désinhiber ou produire l’effet inverse mais en tout cas, ça
complexifie la tâche. Il ne s’agit pas d’abandonner la médicamentation mais il faut en être
conscient.
Le shamanisme permet la prise de substances non dans un rapport toxicomaniaque mais
dans un cadre précis à un moment donné. (cf Levi Strauss et Origines et fonction de la
culture de …)
Visée de la psychanalyse :
- Eclairer la vie psychique normale
- Eclairer la vie psychique pathologique
Psychologie des profondeurs/abyssale désigne le noyau théorique de la psychanalyse et c’est
pour cela qu’elle se confond avec la métaP.
Les grands moments de la définition de la métaP :
1898 : Lettre à Fliess de Freud:
Définition de la métaP : psychologie qui aboutit à l’arrière- plan du conscient.
1904 : Psychopathologie de la vie quotidienne :
Psychologie de l’inconscient – extension de la psychologie stricto sensu qu’il appelle arrière-
plan du conscient.
Définitions :
1. Méta = ce qu’il y a au-delà. Ainsi donc la métaP désigne ce qu’il y a à côté du csct
et au-delà de la psychologie.
Freud tente d’introduire un type de rationalité, de mettre en évidence une
réponse scientifique à la question de l’inconscient dont le statut n’était que
métaphysique (philo inconscient = négation du conscient).
2. La métaP est la fonction de fondation théorique de la psychanalyse. Il s’agit de
la clarification et de l’approfondissement des hypothèses théoriques qui sont au
fondement de la psychanalyse :
Sans la métaP, la psychanalyse comme analyse resterait « en l’air ».
3. Mode de représentation de l’appareil psychique
4. (aussi) mode de conception des processus psychiques:
elle a une ambition explicative et pas seulement descriptive. la phénoménologie
est purement descriptive contrairement à la métaP qui explique.
5. Mode de spéculer, fantasmer d’où l’assimilation à la « sorcière » que l’on appelle
à la rescousse à chaque fois que surgit une énigme dans la pratique.
La métaP prend ce risque maîtrisé de pousser la pensée au-delà de ce qui est strictement
acquis par l’observation clinique.
Ainsi donc :
La métaP désigne le type de rationalité alternative à la psychologie et à la métaphysique
destinée à dégager les hypothèses théoriques d’une psychologie de l’inconscient.
Le cheminement de Freud était de matérialiser, de conceptualiser te plus de définir quelque
choses innommable présent en chacun : dégager une hypothèse théorique de l’inconscient
de façon à avoir une « représentation de l’appareil psychique sous-tendu par une conception
des processus psychiques (topique éco et dynamique). »
Nb : la métaP n’est pas un édifice fermé, ce ni une doctrine ni une discipline close sur elle-
même mais infiniment liée à la variabilité de chacun. La visée est de laisser « la porte et la
fenêtre ouvertes ». C’est un travail permanent.
Le point de départ :
C’est une fiction : l’appareil psychique. Il s’agit d’esquisser de manière figurée par le concept
d’appareil psychique une vision du psychisme comme une sorte d’architecture vivante.
En aucun cas, cette notion d’appareil psychique ne saurait correspondre à une théorie de
localisation cérébrale. C’est à saisir à l’intérieur de l’ensemble de la métaP. Cette notion
d’appareil psychique a valeur de modèle, de « fiction » susceptible de suggérer au moins 2
caractères primordiaux que Freud attribut au psychisme :
- Capacité de transmettre aussi bien de maintenir constante une certaine quantité
d’énergie interne psychique. (économique)
- Différenciation en système (topique / dynamique)
II) Concept de la pulsion
Un autre concept fondamental : centre de gravité de la psychologie freudienne :
« La doctrine pulsionnelle est pour ainsi dire notre mythologie. » il s’agit là d’un concept de
base qui a permis à Freud d’expliquer et de rendre compte des différentes formes de notre
rapport à l’objet et de trouver la satisfaction (l’éternelle quête désirante).
Il convient donc de parler des pulsions. Quand Freud parle de LA pulsion il s’agit là de
caractéristiques communes à toutes les pulsions.
« Ce concept apparait comme un concept limite entre le psychique et le somatique comme
le représentant psychique des excitations de l’intérieur du corps et parvenant au psychisme
comme une mesure de l’exigence de travail qui est imposé au psychique par suite de sa
liaison au corporel. »
Pulsion : excitation qui vient de l’intérieur du corps. Il y a aussi le but, l’objet et la poussée.
C’est une charge énergétique qui a sa source dans une excitation corporelle état de
tension à supprimer. C’est là le but de la pulsion : supprimer la tension.
La pulsion est variable puisqu’elle est singulière, dépend de la relation à l’objet de chacun.
- Source : lieu de la pulsion
- But : supprimer l’état de tension
- Objet : ce par quoi se satisfait la tension moyen par lequel la pulsion cherche à
atteindre son but
- Poussée : la quantité, la force de travail que la pulsion représente = charge
énergétique.
Pulsion, terme équivalent « Trieb Instinkt» l’accent est moins mis sur le but et l’objet que
sur la poussée.
En français, le mot instinct à les même implications que Instinkt. Ainsi il s’agit là d’un cpt
animal. L’animal ne vit que par instinct = la pulsion est donc liée à l’instinct.
(L’instinct chez l’homme est déficient et ceci est dû à sa naissance prématurée qui le rend
dépendant de l’autre pour sa survie et l’oblige à passer par la demande.)
Trieb :
Apparait dans les textes de Freud en 1905. Origine : notion énergétique dans la distinction
faite très tôt entre 2 types d’excitation auquel l’organisme est soumis et qu’il doit décharger
conformément au principe de constance ; il y aurait donc des excitations externes et des
sources internes apportant d’une façon constante un afflux d’excitations auquel l’organisme
ne peut échapper et qui est le ressort du fonctionnement de l’appareil psychique.
Phénoménologie : Husserl.
Psychologie qui était expérimentale. Elle a commencé à mettre en exergue l’importance de
la dimension du vécu chez l’humain ; ainsi elle décrit le vécu, et ce qui est donné à
comprendre du cpt lié à ce dernier. Psycha et phénoménologie sont les sources de la théorie
clinique.
C’est la description de la sexualité qui amène Freud a parler de pulsion. Quand il parle de
sexualité infantile il parle d’erogénéité du corps et pas de genitalité , ce sont des pulsions
partielles= stade annal, stade oral… Il va commencer par parler de perversion (polymorphe
chez le bébé car il n’a pas encore accès à la sexualité) qui est le résultat d’une disposition
polymorphe de la sexualité infantile. Donc selon freud, cette disposition sexuelle
polymorphe définit toute sexualité infantile dans la mesure où cette dernière est soumise au
jeu des pulsions partielles. De ce point de vue la on pourrait s’interroger sur la sexualité
adulte. Cette dernière apparait comme la persistance ou la réapparition d’une composante
partielle de la sexualité infantile. Plus tard Freud considérera la perversion comme une
régression à une fixation antérieure de la libido. Ce n’est qu’à partir de 1915 que Freud va
proposer une description structurale de la perversion comme les névroses et psychose
1905 ou il n’en fait qu’une description dans Les trois essais. Ce qui caractérise une perversion
c’est le déni de la castration donc du symbolique (et donc pas de la réalité). Contrairement
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