Transferts et mécanisme de défense
I) Mécanismes de transfert
« Qui promène son chien est au bout de la laisse » (Gainsbourg)
La relation de la personne avec le psychanalyste se teinte (ou reproduit) des relations
qu’elle a eues par le passé avec d’autre (haine / amour).
L’analyse du transfert est une des techniques utilisées pour faire avancer l’analyse.
FREUD rappelle que le transfert n’est qu’une exacerbation de phénomènes que l’on
rencontre souvent dans la vie courante.
Dans le dispositif établi dans la cure, cette capacité générale au transfert end à se
focaliser sur la personne du psychanalyste.
Ceci s’explique notamment par l’attente de guérison qui a motivé la cure. Le patient
plaçant ses espoirs dans le psychanalyste se trouve placé comme en position infantile à
l’égard de celui-ci.
Cette analogie avec la situation première du sujet, quand celui-ci dépendait de l’amour
de ses parents, pour survivre va déclencher une série d’association, de résistances tout en
constituant un moteur qui va faciliter le dénouement des symptômes.
LACAN :
La force du transfert se trouve dans la fonction ou l’analysant pose l’analyste, qu’il
l’aime ou le déteste est secondaire.
Le transfert est fondamentalement en lien avec un autre connaissant sachant que
l’analyste est un « sujet supposé avoir » pour Lacan, il dit que le transfert n’est autre que de
« l’amour qui s’adresse à du savoir »
Le travail auquel sont soumises les représentations inconscientes dans le transfert
relève de 2 mécanismes ou processus primaux :
- Condensation / métaphore
- Déplacement / Métonymie
A partir, principalement, dans ces 2 mécanismes, les représentations, dans un véritable
travail de travestissement, de codage, de chiffrage, passent le barrage de la censure.
De plus, dans le rêve, comme dans le transfert, les mouvements de déplacement de
l’inconscient sont suscités par les rencontres préconscientes, surtout de la veille.