Dans cet exemple 20 a deux ant´ec´edents car l’´equation x2−5 = 20 a deux solutions : x= 5 et x=−5.
Par contre -6 n’a pas d’ant´ec´edent car x2−5 = −6 n’a pas de solution. (car x2=−1 n’en a pas.)
D´
efinition 3.2 Soit fune fonction num ´
erique. On appelle ensemble de d´
efinition de f,
et on note g´
en´
eralement Dfl’ensemble des nombres pour lesquels f(x)existe.
Exemple :
On consid`ere la fonction fd´efinie par f(x) = 3x+ 2
x−1. Le nombre f(x) existe pour tout x6= 1. En effet si
x= 1, pour calculer f(x), il faudrait diviser par 0 ce qui est impossible. Donc Df=R\ {1}.
B. Repr´
esentation graphique
D´
efinition 3.3 Soit fune fonction num ´
erique. Pour tout x∈Df, on pose y=f(x).
`
A chaque couple (x;y)on peut donc associer un point dans un rep`
ere.
L’ensemble de ces points est appel´
e courbe repr ´
esentative de la fonction f. On la note g ´
en´
eralement Cf.
C. R´
esolutions graphiques d’´
equations et d’in´
equations
Soit fet gdeux fonctions num´eriques d´efinies sur un intervalle [a;b].
– R´esoudre graphiquement l’´equation f(x) = g(x) c’est trouver les abscisses des points d’intersections de Cf
et Cg.
– R´esoudre graphiquement l’in´equation f(x)≥g(x), c’est trouver les abscisses des points M(x;f(x)) et
N(x;g(x)) tels que Mest au dessus de N.
Exemple :
Sur la figure ci-dessus, on a trac´e les repr´esentations graphiques de deux fonctions fet gd´efinies sur [a;b].
L’´equation f(x) = g(x) admet trois solutions : S={x0;x1;x2}.
La solution de l’in´equation f(x)≥g(x) est S= [x0;x1]∪[x2;b].
Par exemple, pour x∈[x0;x1], on a bien M(x;f(x)) qui est au dessus de N(x;g(x)). Par contre pour
x0∈[x1;x2], on a M(x0;f(x0)) qui est en dessous de N(x0;g(x0)).
D. Variations et extremums
D´
efinition 3.4 On dit qu’une fonction fest strictement croissante sur un intervalle Isi pour tout aet bde
Itels que a<b, on a f(a)< f(b).
On dit qu’une fonction fest strictement d ´
ecroissante sur un intervalle Isi pour tout aet bde Itels que
a<b, on a f(a)> f(b).
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