
Par Krys3000 (Groupe « The Trust » - http://www.cours-en-ligne.tk/)    Page 1 
 
BIOLOGIE DES INTERACTIONS 
CHAPITRE I : DIVERSITÉ DES INTERACTIONS PLANTES/MICROORGANISMES 
 
Les interactions de types symbiotiques se retrouvent sous plusieurs types parfois difficile à différencier : 
- Commensalisme : interaction unilatérale qui n’est pas négative pour l’espèce. 
- Mutualisme :  interaction  à  deux  bénéficiaires.  Dans  le  mutualisme,  les  deux  organismes  sont  bénéficiaires  mais  pas 
forcément en contact direct (roseau avec Beggiatoa, qui transforme le H
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S en SO
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, libérant du peroxyde d’hydrogène 
qui pourra être transformé en eau par la catalase de la plante). On distingue donc une catégorie de bactéries de classe 
PGPB promouvant la poussée de la  plante. D’autres encore  favorisent  le  fitness de  celle-ci  en  tuant  par exemple les 
autres bactéries. 
- Pathogénie : interaction négative pour une espèce 
Nous allons étudier les symbioses licheniques, les symbioses fixatrices d’azote, les mycorhizes, et les interactions pathogènes. 
 
D’autres  types  d’interactions,  souvent  commensales,  ont  lieu  entre  les  endophytes  fongiques  (champignons)  et  les  plantes. 
Parfois, ce type d’interaction n’est pas commensal, mais est mutualiste ou pathogénique.  
 
Lorsque  le  rôle    de  l’interaction  n’est  pas  nutritionnel,  il  peut  être  protecteur  (Epipogium  aphylum,  orchidée  non-
photosynthétique, survit à l’aide des arbres auxquels elle est reliée). 
I – LES SYMBIOSES LICHENIQUES 
 
Un lichen est une symbiose entre : 
 Un champignon mycobionte et une algue unicellulaire (exposée à l’oxygène) 
 Un champignon mycobionte et une cyanobactérie photobionte (dans une niche protectrice) 
 Un champignon mycobionte, une algue unicellulaire et une cyanobactérie photobionte. Dans de tels cas, on se retrouve 
avec  deux  systèmes  de  carbone  en  même  temps,  la  cyanobactérie  formant  alors  des  hétérocystes  qui  ne 
photosynthétisent pas. 
Ce  mélange,  permettant  de  photosynthétiser  dans  des  conditions  impossible,  permet  au  lichen  de  survivre  à  des  milieux 
extrêmes. La colonisation est extracellulaire, le champignon contrôlant la multiplication du photobionte. 
Les échanges entre les divers symbiontes passent par des hyphes spécialisés. L’algue fournit 90 % du CO
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 sous forme de polyols, 
le champignon lui attaque le substrat et la roche pour récupérer les acides minéraux. 
 
Deux types de reproduction des lichens : 
- Asexuée par dissémination des sorédies ou isidies, propagules déjà différenciées en lichen  le photobionte part avec. 
Lorsque la bactérie se retrouve en carence d’azote, il y a synthèse d’HIF, qui déclenche la formation d’hormogonies très 
mobiles, qui par chimioattraction, se dirigent vers le champignon et, à l’aide d’un signal émit au champignon, ouvrent 
l’entrée dans l’hôte, avant de faire synthétiser l’HRF à l’aide d’un nouveau signal. 
- Multiplication sexuée ou végétative du champignon seul 
II – LES ASSOCIATIONS PLANTES/BACTÉRIES FIXATRICES D’AZOTE 
 
La nitrogénase (Dinitrogénase + Dinitrogénase Réductase) est conservée chez les différents fixateurs d’azote. Les cyanobactéries 
vivent en symbioses avec tous types de végétaux : 
• Lichens 
• Bryophytes 
• Fougères flottantes (Azolla – reproduction synchrone avec la cyanobactérie nostoc qui vit dans une cavité de sa feuille) 
• Angiospermes  avec  colonisation  intracellulaire  –  formation  de  glandes  symbiotiques  immatures,  qui  deviennent 
matures au contact de la bactérie, dont les hormogonies doivent pénétrer à l’intérieur de la glande, constituant ainsi un 
niveau de spécificité supplémentaire. 
• Gymnospermes,  cycadales  avec  la  encore  des  structures  spéciales,  les  cycades  colonisées  par  les  bactéries,  dans  le 
cortex.