Terre cuite Terre cuite

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O C T O B R E
La Filière
Terre cuite
➤
INTERVIEW Guy Bernard
Architecte à Beaune
Jean-Claude Châtelain
Producteur de Pouilly fumé
Roger Rageot
Directeur de la Cave de Buxy
Jean-Michel Gérin
Producteur d’un côte rôtie
Patrice Morel
Entrepreneur
Myriam Brand
Architecte
Emmanuel Béné
Directeur de la Cave de Viré
Pour l’amour
du vin …
Alsace :
La cave hors sol
d’Ergersheim
Une cave hors sol, en briques monomur, qui assume toutes les qualités d’une excellente cave classique,
c’est le pari réussi de l’Architecte Myriam Brand
INTERVIEW Myriam Brand
architecte à Ostwald
La cave que vous avez conçue à
Ergersheim peut sembler paradoxale…
Malgré cette particularité, la cave
assume parfaitement sa fonction …
Oui, c’est en effet une cave
complètement hors sol, construite en
monomur et enduite à l’extérieur
d’un crépi traditionnel teinté.
Cela a été rendu possible grâce au
matériau terre cuite et à ses qualités
d’isolation thermique. Un autre point
essentiel était d’éviter les chocs
thermiques susceptibles de provoquer
des dépôts dans le vin en cristallisant le
sucre. Le matériau terre cuite absorbe
si bien les chocs thermiques que
l’amplitude entre les températures les
plus chaudes et les plus froides ne
dépassent pas 5°, la température tout le
long de l’année variant entre 8 et 14°,
pourtant le bâtiment prend le soleil
toute la journée. Par ailleurs, il faut que
Pourquoi ne pas avoir réalisé une
cave plus classique ?
Il fallait tenir compte de la nappe
phréatique qui n’était qu’à un mètre de
profondeur. On aurait pu malgré tout
construire une cave classique en
coulant une dalle anti-eau, mais cela
aurait été hors de prix.
le bâtiment puisse “respirer ” pour
éviter la condensation et donc les
moisissures sur les murs. Le monomur
nous garantit une hygrométrie
correcte, car la terre cuite,
microporeuse, permet d’assurer un
échange régulier entre l’intérieur et
l’extérieur. Il en est de même du crépi
traditionnel qui lui aussi “respire ”
grâce à ses pores naturels.
Et sur le plan esthétique, si important
en Alsace ?
C’est un style alsacien moderne, sans
colombages, mais en crépi traditionnel.
À l’intérieur, grâce à la charpente
visible qui soutient le toit, on a joué sur
le mariage harmonieux du bois et de la
brique.
C’était votre première expérience de
ce type de construction ?
C’était effectivement ma première cave
hors sol, et tout s’est bien passé.
Depuis, j’ai conçu une autre cave du
même modèle à Marlenheim, mais
avec un étage supplémentaire. Les clients
en sont très satisfaits. Aujourd’hui,
beaucoup de jeunes viticulteurs
alsaciens, particulièrement dans le nord
du secteur viticole, choisissent de
construire des caves hors sol.
VENEZ SURFER
SUR LE SITE
POROTHERM
Biomur :
“un matériau sensationnel“
Jean-Claude Châtelain, producteur de Pouilly fumé a été le premier viticulteur
de la région à utiliser la terre cuite pour construire son chai, en l’occurrence
le Biomur traditionnel. Depuis, il a fait des émules parmi ses pairs.
INTERVIEW Jean-Claude Châtelain
producteur de Pouilly fumé
Jean-Claude Châtelain, quels
matériaux avez-vous utilisés pour
votre chai ?
Pour le fond du chai, du béton margé,
et au-dessus des briques Biomur de
37 cm.
parpaings à côté, ce ne sont pas les
mêmes performances, il y fait plus
froid en hiver et plus chaud en été, des
différences de température qui
provoquent condensation et
moisissures.
Quelles sont les qualités que vous en
escomptiez ?
Le coût a-t-il été un élément
déterminant ?
Comparé au parpaing, c’est un
matériau sensationnel, aucune fissure,
aucun mouvement. La terre cuite est
plus tolérante, elle est plus élastique…
De plus, une brique qui comporte
de nombreuses alvéoles et qui fait 37 cm
peut assumer l’isolation thermique par
elle-même. J’ai un hall de stockage en
Quand on dit que cela coûte plus cher,
ce n’est pas vrai.
En Val de Loire, on a une cimenterie et
du sable pas loin, donc une fabrique
de parpaings à proximité, les frais de
transport sont réduits, mais en fin de
compte ça ne vaut pas grand-chose. La
briqueterie de Pont-de-Vaux, c’est
peut-être plus loin, mais si l’on tient
compte de tous les avantages de la
brique, isolation, économie de
doublage, solidité… on s’en sort très
bien. De plus, le plâtre ne tient pas sur
le parpaing alors qu’il s’accroche bien
à la brique et le plâtre a le même
avantage que la terre cuite, il “respire ”,
ce qui est important dans la viticulture.
Quel est d’après vous l’avenir de la
terre cuite dans votre région ?
Alors que dans le Beaujolais, la terre
cuite c’est courant, j’étais le premier
par ici à utiliser des briques pour mon
chai. Depuis, cinq autres chais ont été
construits avec le même matériau.
En mettant “ en ligne ”, depuis
1996, ses produits et données
techniques, Wienerberger colle
à l’air du temps. Aujourd’hui,
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LA GAMME
GAMM
terre cuite POROTHER
Passion
En presque 40 ans d’une carrière consacrée en
grande partie au secteur viticole, Guy Bernard,
architecte à Beaune en Bourgogne, a toujours
gardé une conviction : la terre cuite est le
meilleur matériau de construction
INTERVIEW Guy Bernard
architecte à Beaune
Brique de base
R 37,5 x 24,9 x 25 cm - 17,3 kg
60 pièces/palette - 16 pièces/m2
Guy Bernard, vous avez toujours
privilégié l’utilisation de la terre cuite
en viticulture ?
Oui, cela fait bientôt 40 ans que je
prescris ce matériau en priorité.
Dans le temps, la terre cuite était
utilisée partout, mais de nouveaux
m a t é r i a u x l ’ o n t f a i t r e c u l e r.
Aujourd’hui, grâce au monomur
Biomur, elle revient en force, on en
parle de plus en plus, même dans les
revues d’œnologie.
Q u e p e u ve n t e n a t t e n d re l e s
viticulteurs ?
Le vin est un produit fragile que l’on
doit protéger du froid et du chaud. La
température intérieure d’une cave doit
être comprise entre 10 et 15°. À l’entrée,
il faut prévoir une double porte, un sas,
pour éviter l’entrée brutale de la
température extérieure. On doit
toujours essayer de supprimer le pont
thermique. Avec un mur de parpaings,
l’isolant de polyuréthane, plus un
doublage, on atteint une grosse
épaisseur de mur qui ne permet aucun
échange avec l’extérieur, aucune
respiration. Ce que demandent les
viticulteurs pour leurs locaux d’élevage
du vin, c’est de l’hygiène, du confort,
une excellente isolation qui prévient les
chocs thermiques, et c’est ce que leur
offre la terre cuite.
Poteau
R 37,5 x 24,9 x 25 cm
16,2 kg - réservation 12,5 x 12,5 cm
60 pièces/palette - 4 pièces/ml
Tableau-Ebrasement
R 37,5 x 24,9 x 25 cm - 17 kg
tableau 20 ou 33 cm - 60 pièces/palette
- 4 pièces/ml
Pour quelle zone vinicole travaillezvous essentiellement ?
Toute ma clientèle est pratiquement
comprise dans un rayon de 25 km, sur
la Côte de Beaune, entre Santenay et
Nuits-Saint-Georges. Deux cuveries
sont actuellement en cours de
réalisation dans ce secteur, à Choreyles-Beaune en Monomur et à GamaySaint-Aubin en Biomur. C’est d’ailleurs
la première fois que je prescris ce
nouveau matériau terre cuite.
Feuillure 12
R 37,5 x 24,9 x 25 cm - tableau 12 cm
1/2 feuillure 12
R 37,5 x 24,9 x 12,5 cm - tableau 12 cm
Livré sur la même palette, l’ensemble
22,3 kg
48 pièces/palette - 2 pièces/ml
D’où vous vient cette passion pour la
terre cuite ?
C’est une affaire de conviction
personnelle. Je n’aime pas les caves qui
sentent le béton, je préfère le naturel et
je suis donc 100% terre cuite. Plus la
brique est épaisse, mieux cela vaut, et si
je pouvais utiliser de la brique de 50 cm,
je le ferais. C’est peut-être aussi parce
que je suis fils de maçon et que mon
père me répétait toujours quand j’étais
enfant : “ La terre cuite, c’est ce qu’il y
a de mieux ! ”.
Arase
T 37,5 x 11,3 x 25 cm - 8,7 kg
96 pièces/palette - 4 pièces/ml
About 19
T 10 x 19 x 37,5 cm - 6,5 kg
180 pièces/palette - 2,7 pièces/ml
Autre format
T 10 x 19 x 33 cm - 5,4 kg
180 pièces/palette - 2,9 pièces/ml
DES BRIQUES
E BIOMUR
RM T OU R HAUTEMENT LABELISÉES
Complémentaire
T 37,5 x 19 x 25 cm - 13,6kg
60 pièces/palette - 4 pièces/ml
À la fin de l’année 1999, dès la
création par l’AFNOR de la marque
NF pour les briques à perforations
verticales, la Société Wienerberger a
obtenu cette marque NF pour les
produits-phares de sa gamme. C’est
une première en France pour cette
catégorie de briques.
La norme NF XP P 13-305 prend en
considération :
• les caractéristiques d’aspect
• les caractéristiques géométriques
- tolérances dimensionnelles
- planéité et rectitude d’arête
Poteau
complémentaire
T 37,5 x 19 x 25 cm - 12,4 kg
60 pièces/palette
Linteau-chaînage
T 37,5 x 24 x 25 cm - 14 kg
réservation - 18 x 17 cm
60 pièces/palette - 4 pièces/ml
• les caractéristiques physiques et
mécaniques
- dilatation à l’humidité
- éclatement
- résistance au gel
- résistance à l’écrasement
- absorption d’eau.
Certifié CSTBât le monomur
BIOMUR voit ses performances
officialisées par le CSTB avis technique
n° 16/00-399.
Caractéristiques essentielles certifiées :
Précision dimensionnelle pour la
hauteur des briques : ± 0,5 mm
RÉSISTANCE COMPRESSION :
Épaisseur de la brique
30 cm
37,5 cm
La construction moderne prend de
plus en plus en compte la qualité
environnementale des produits,
process, économies d’énergie, mais
également le recyclage des produits
après démolition du bâti ou le
recyclage des déchets issus des
chantiers.
Catégorie de résistance
BP 100
BP 80
La brique terre cuite s’inscrit
parfaitement dans cette logique.
Elle est même un des rares produits
de structure à remplir les conditions
H.Q.E. (Haute Qualité
Environnementale).
Coefficient U (W/m2.K)
De plus en plus demandée, lors des
appels d’offres publics, la notion
H.Q.E. est devenue incontournable.
VALEUR U :
Épaisseur de la brique
Joints verticaux Joints verticaux
remplis
non remplis
30 cm
37,5 cm
0,41
0,33
0,42
0,34
LA MAÇONNERIE ROULÉE
De plus en plus de maçons passent à la vitesse supérieure et “ roulent ”.
U parasismique
T 36,5 x 24 x 25 cm
réservation 26 x 18 cm - 10 kg
60 pièces/palette - 4 pièces/ml
About 24
T 10 x 24 x 37,5 cm - 8,5 kg
120 pièces/palette - 2,7 pièces/ml
Autre format :
T 10 x 24 x 33 cm - 7,7 kg
144 pièces/palette - 2,9 pièces/ml
About 15
T10 x 15 x 37,5 cm - 5 kg
180 pièces/palette - 2,7 pièces/ml
Autre format
T10 x 15 x 33 cm - 4,3 kg
180 pièces/palette - 2,9 pièces/ml
1
D’abord accueilli en 1995 avec
méfiance, tradition oblige, de
nombreux maçons se sont familiarisés
depuis avec ce nouveau procédé de
mise en œuvre et en sont maintenant
convaincus.
3
Pose du 1er rang parfaitement
ajusté, mise à niveau à l’aide
d’un maillet en caoutchouc.
2
Pose et mise à niveau
des platines.
4
Une perceuse munie d’un mélangeur
suffit à préparer le mortier pour joints
minces, (1 seau permet ≈ 6 m2)
Confection d’un lit de mortier
hydrofugé, égalisé à l’aide
d’une règle.
5
Application (environ 3 mm)
du mortier pour joints minces
à l’aide du rouleau.
6
Les briques suivantes s’ajustent
automatiquement sur le rang précédant
jusqu’à obtention de la hauteur désirée.
De la terre battue à la
terre cuite
Jean-Michel Gérin, producteur d’un côte rôtie à
Ampuis (69), met en avant les qualités d’isolation
thermique du système Biomur, qu’il a découvert à
l’exposition Sitevi de Montpellier.
INTERVIEW Jean-Michel Gérin
producteur d'un côte rôtie à Ampuis (69)
Jean-Michel Gérin, pourquoi cette
extension de cave ?
À l’origine de la propriété familiale,
nous avions une vieille cave voûtée en
pierre, en mâchefer et en terre battue.
Le bâtiment devenait trop petit,
l’extension était nécessaire et nous
l’avons mise à l’étude.
Quel était le matériau traditionnellement
utilisé dans votre région ?
La terre battue. Je suis passé de la terre
battue à la terre cuite, on n’est
finalement pas si éloigné que ça de la
tradition, si ce n’est au niveau de la
qualité et des performances.
nid d’abeille, et comme je désirais une
cave dans un matériau qui assumait
l’isolation thermique, ça tombait
bien.
Qu’est-ce qui vous a amené à choisir
le système Biomur ?
Le coût a-t-il influencé votre choix ?
En 1999, j’étais au Sitevi, une exposition
de Montpellier qui proposait toutes les
technologies liées à la viticulture. J’y
ai découvert le système monomur
Biomur. C’était un système différent, en
Il ne faut pas regarder le coût brut et
immédiat. Si l’on considère le coût
dans le temps c’est bien moins cher.
D’ailleurs, si je devais faire une maison,
je la ferais en terre cuite climabric.
Pourquoi ne l’utilise-t-on pas
davantage dans la région ?
Chez nous, les vendeurs de matériaux
de construction ont leurs habitudes et
ils prescrivent systématiquement le
parpaing.
Note de la rédaction :
En 1991, Jean-Michel Gérin a déjà
construit une première cave en
monomur.
Champagne :
la revanche de la terre cuite
Pour l’entrepreneur Patrice Morel qui a construit une
cave à Festigny, la terre cuite est redevenue rentable
depuis que de nouveaux produits tels que le Biomur
ont fait leur apparition.
INTERVIEW Patrice Morel
entrepreneur
Pour la réalisation de la cave de
Festigny, qu’est-ce qui vous a amené à
choisir le Biomur (monomur) ?
Au départ, c’était une proposition de
l’architecte Gérard Batalla. Par ici, on
utilise plutôt le béton armé et le
parpaing.
La terre cuite serait donc un matériau
nouveau dans la viticulture
champenoise ?
Il y a 30 ans, on utilisait déjà la terre
cuite et c’est tombé à l’eau.Aujourd’hui ,
on la retrouve, car elle redevient
rentable..
Pour quelles raisons ?
Avec le Biomur de 37, grâce aux
qualités d’inertie de la terre cuite, on
n’a pas besoin de doublage isolant.
C’est aussi un matériau plus propre et
l’entretien de chantier s’en trouve
facilité. Et si l’on considère les
avantages de la nouvelle technique de
pose en maçonnerie roulée, on peut
dire qu’il y a véritablement une
économie de main-d’œuvre. Il faut
intégrer tous ces éléments avant de
parler de coût.
Les matériaux ont-ils une influence
sur la qualité du vin ?
Aux dires de certains œnologues, le
béton, par réaction chimique, donne un
goût au champagne et au vin en
général, ce qui n’est pas le cas de la
terre cuite.
Bourgogne :
LE MONOMUR
Sémabloc,
un matériau
de haute tenue
Hygrométrie, résistance, isolation thermique… en optant pour ce monomur
terre cuite Roger Rageot, directeur de la Cave de Buxy, a fait le choix des
performances.
INTERVIEW Roger Rageot
directeur de la Cave de Buxy
Roger Rageot, la cave des Vignerons de
Buxy est la plus importante de
Bourgogne…
Je d i r a i s p l u t ô t u n e d e s p l u s
importantes…
Vous avez été amené ces dernières
années à la développer. En quoi
consistait cette extension ?
Il s’agissait en fait de plusieurs caves
dont les extensions ont été réalisées sur
plusieurs périodes : 1984/87, 1994 et la
dernière en 1998.
Pour ces travaux vous avez choisi
l’option terre cuite ?
Oui, tout a été réalisé en Sémabloc
(monomur).
Dans le passé, quel était le matériau
généralement utilisé ?
Il y a eu en fait deux époques. Au
départ, dans les années 30, tout était en
béton, moellons ou béton coulé. La
deuxième période a été celle des
bâtiments industriels aux murs de
béton, garnis à l’intérieur d’une double
“peau ” : plaque de tôle et mousse de
polyuréthane. À l’époque, les gens
n’avaient pas autant le souci de la
condensation, de l’hygiène. On s’est
aperçu petit à petit que ces bâtiments
n’allaient pas tenir dans le temps, ils ne
vieillissaient pas bien, problème de
tenue, condensation, mouvements… le
béton armé se révélait moins solide
qu’on ne l’avait imaginé. Ce type de
matériaux comportait une foule de
petits inconvénients, mais on continuait
à l’utiliser par habitude, jusqu’à ces
derniers temps.
Existe-t-il une relation entre la qualité
du matériau et celle du vin ?
Le vin est vivant, il évolue, il respire. La
terre cuite assure une hygrométrie
correcte, une évaporation régulière et
une respiration des murs. Elle permet,
grâce à ses qualités d’isolation
thermique, une température constante
à l’intérieur de la cave en évitant les
chocs thermiques néfastes au vin
Avez-vous d’autres projets ?
Le réaménagement d’une cuverie est
actuellement à l’étude
Cette appellation pour
désigner un mur épais
auto-isolant, proposée par la
FFTB, reste pour le grand
public et même certains
professionnels assez confuse.
STURM a édité une brochure
simple, didactique et claire
sur ce sujet. Cette plaquette
est destinée à présenter les
multiples avantages du
monomur lors de la
réalisation d’une construction
saine et solide. Ses
caractéristiques techniques y
sont répertoriées et
évaluées sous forme de
schémas, courbes et
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LA GAMME
POROTHERM
BIOMUR
Briques isolantes pour monomur
Cave de Viré :
2
5000 m terre cuite
MURBRIC
Un mur porteur économique
pour mur de refend, pignon etc.
Pour Emmanuel Béné, directeur de la Cave de Viré, les tests qualité ont
renforcé sa conviction : la terre cuite est un excellent matériau au niveau
œnologique.
INTERVIEW Emmanuel Béné
ENTREVOUS
pour planchers à poutrelles
directeur de la Cave de Viré
Oui, j’utilise la terre cuite depuis 20 ans.
J’ai démarré avec de la petite brique,
puis en double, et finalement le système
monomur Biomur. 4 bâtiments ont été
réalisés, cela représente en tout
5 000 m2 de constructions.
Qu’est-ce qui fait de vous un fervent
défenseur de la terre cuite ?
C’est une question de choix et de
conviction, je suis pour le naturel. De
plus, j’ai vu autour de moi les
problèmes que les autres matériaux
peuvent poser.
Avant d’utiliser la brique, nous avons
commencé par faire des tests :
hygrométrie, contrôles de température,
résistance, respiration…. Au niveau
œnologique, c’est un excellent produit,
solide, qui assure une isolation
parfaite, sans chocs thermiques ni
condensation. C’est nickel, plus jamais
de moisissures. Depuis, les contrôles de
température ont toujours confirmé les
tests. De la terre cuite, on en a même
mis dans les bureaux.
La tendance terre cuite dans le
bâtiment semble se confirmer…
Il y a 15/20 ans encore la brique était
critiquée par les architectes, c’est
l’inverse aujourd’hui, même si les
Français sont souvent en retard.
Que pensez-vous du coût lui-même ?
Ce n’est pas plus cher si l’on prend en
compte tous les avantages. Sans
compter l’économie d’énergie, car,
contrairement aux bâtiments
industriels, on n’a pas besoin de
climatisation en été, ni de chauffage en
hiver.
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Une très bonne résistance
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tel. 03 85 36 80 80 • fax 03 85 30 65 19
www.porotherm.fr
Octobre 2001
Emmanuel Béné, depuis des années
vous avez mené les extensions
successives de la Cave de Viré en
demeurant fidèle au matériau terre
cuite.