
Edito
Le monde de la lutte contre le VIH est en effervescence depuis plusieurs mois :
- abandon de la prévention des risques
- reprise de la contamination dans les pays occidentaux
- mortalité galopante dans l’Hémisphère Sud
Il y a 5 ans nous disions :
« Si les malades sont du Sud (90 % des contaminations) les médicaments sont
au Nord ».
Des pays entiers d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud, d’Europe de l’Est
maintenant sont dévastés par la pandémie.
Traiter, soigner…c’est le défi des pays en voie de développement car c’est un des
droits fondamentaux de chaque être humain : être soigné.
Comme le disait le Docteur LACOUR dans le précédent édito du Papyrus n° 15, les
conduites à risques sont de retour, le VIH a encore de belles années devant lui, le sida n’est
plus à la mode mais le virus, lui, ne connaît ni répit, ni frontière.
La lutte contre le virus ne doit, elle aussi, ne connaître ni répit, ni frontière :
« Importer les médicaments anti-rétroviraux ou mourir… il faudra choisir » : tel est le
défi des Pays en voie de développement en lutte contre le lobbying des grands groupes
pharmaceutiques Internationaux.
C. STRENTZ commente pour nous le procès de Pretoria du 5 mars 2001 et sa
chute… OSIRIS a procédé à son Assemblée Générale le 11 janvier 2001, un bureau
provisoire a été élu avec pour mission un renouvellement rapide de ce bureau.
Le conseil d’administration du 14 mai a élu un nouveau bureau qui a lui-même élu
un nouveau président. Après avoir été coordinatrice d’OSIRIS pendant 6 ans et avoir repris
une partie de mes activités après une longue absence, j’ai le plaisir de vous annoncer mon
élection à ce poste de Présidence.
Céline STRENTZ qui m’avait remplacée comme psychologue pendant cette absence
a pris durant 6 mois le relais de la coordination, elle laisse ce poste pour travailler au sein de
l’UMIT à St Germain en Laye avec nos collègues qui luttent contre le VIH.
Un grand merci de la part de toute l’équipe à Céline pour la qualité de son travail, de
sa présence et de son écoute et bonne chance pour sa prise de fonction.
Un grand merci aussi au Dr LACOUR pour ces 2 ans _ de présidence. Tous ont
apprécié sa disponibilité de Président, sa présence malgré ses nombreuses activités et ses
compétences liées à l’expérience. Peut être pourrait-il devenir Président Honoraire, lui qui suit
OSIRIS avec beaucoup d’attention depuis sa création ? Il veut continuer à soutenir le Réseau
dans ses choix, ses hésitations, ses doutes mais aussi dans son enthousiasme malgré la baisse
générale d’intérêt pour la lutte contre le VIH : le réseau doit savoir rester en « veille » car
l’épidémie peut toujours reflamber. M.F. BOUVET
Présidente,Psychologue