solution de diastase et une goutte de solution de sulfate de cuivre

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solution de diastase et une goutte de solution de sulfate de cuivre,
puis, au bout de quelque temps, il l'essaya avec une solution alcoolique d'iode. Voici les résultats qu'il obtint. Dans sept essais où il
avait ajouté 0 mgr. 000000051 de sulfate de cuivre, il se produisit,
une heure vingt minutes après l'addition d'iode, une coloration bleue
distincte, tandis que dans sept tubes de contrôle, le liquide resta
dans trois incolore et dans quatre prit seulement une couleur r o u geâtre très claire. Dans la première série de tubes qui ont reçu le
sulfate de cuivre, celui-ci a tué la diastase qui par conséquent n'a
pu agir et transformer l'amidon en sucre : dans ces tubes, la réaction bleue de l'amidon par l'iode s'est donc produite. L'auteur
espère, par cette méthode, arriver à démontrer la présence du
cuivre dans les cellules des feuilles traitées parla bouillie bordelaise.
BAUDRAN. — Action du permanganate de calcium sur les alcaloïdes et en particulier sur la strychnine. (C. R . A c . S e 1904,
II,-1000.)
En faisant réagir le permanganate de calcium sur la strychnine,
l'auteur a obtenu un composé spécial qui agit comme antitoxine
préventive. Injecté à des lapins avant ou en même temps que la
strychnine, il empêche l'action toxique de celle-ci.
SALMON (E. S.). — Formation of ascospores in Erysiphe graminis (Joum. of Botany, 1903, p. 182).
L'auteur a placé sur du papier buvard humide, au fond d'une boîte
de Pétri, des feuilles de céréales portant des périthèces de cet Erysiphe. Le protoplasme des asques commença de suite à former des
ascospores ; au bout d'une dizaine de jours, les périthèces se r o m pirent pour laisser échapper des spores mûres. L'auteur constata
que ces spores étaient aptes à infecter le suite les graminées auxquelles il les inocula.
L'auteur signale comme un caractère particulier de VErysiphe
Graminis,
le distinguant des autres espèces A'Erysiphe,
le
fait que les asques de VErisyphe Graminis ne produisent pas, en
général, d'ascospores sur sa plante nourricière, mais restent simplement remplis d'un protoplasme qui est apte à former des ascospores, s'il survient des circonstances favorables.
L'auteur a aussi observé une production de conidies par cet Erysiphe au milieu de l'hiver.
Il mentionne, en outre, une larve d'un diptère (Gècydomie)
comme se nourrissant des conidies de cet Erysiphe, et il rappelle
qu'on a trouvé des larves analogues se nourrissant de spores d'Urédinées. Lindroth en a mentionné sur plus de 60 espèces d'Urédinées.
LUTZ ( L . ) . — Sur le rôle des alcaloïdes envisagés comme source
d'azote pour les végétaux {Bull. Soc. bot. de France, t. L,
p. 118-128).
Les champignons, et aussi les autres végétaux, ne peuvent utiliser comme aliments les alcaloïdes, quand on les leur offre seuls. Au
contraire, ils peuvent s'assimiler l'azote et autres éléments des alca-
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