TAUX
INNOVER
POUR LA
PERFORMANCE
RETURN
ON
INNOVATION
Document d’information destiné aux investisseurs professionnels au sens de la directive MIF. Les commentaires et analyses expriment la stratégie globale de CPR AM sur les marchés
et leur évolution, en fonction des informations connues à ce jour. Son application est adaptée à chaque portefeuille afi n d’optimiser les contraintes de gestion qui lui sont spécifi ques.
Du fait de leur simplifi cation, les informations données dans ce document sont inévitablement partielles ou incomplètes et ne peuvent dès lors avoir une valeur contractuelle. Ces
informations ne constituent ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni un conseil en investissement et sont susceptibles de modifi cations sans avis préalable. CPR AM décline toute
responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes causées par l’utilisation des informations fournies dans ce document. Cette publication ne peut être reproduite, en totalité ou en
partie, ou communiquée à des tiers sans l’autorisation préalable de CPR AM.
Pour plus d’information, contactez :
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NO FREE LUNCH !
Dans un monde où l’exceptionnel est devenu notre quotidien, où les
riodes transitoires sont dé nitives et où le non conventionnel est
maintenant la norme, de plus en plus dinvestisseurs adoptent une attitude
pour le moins mé ante à l’égard de ces « nouvelles valeurs morales ». Ces
sceptiques de la politique motaire, souvent tas de cynisme, ont perçu
toute la vacuité de cette accumulation presque compulsive de liquidi
par le marché. Souvent psentée comme la seule solution au marasme
économique actuel, la syllogomanie monétaire n’est pourtant pas sans
risque. Rappelons-nous de Korekiyo Takahashi, ce brillant homme dEtat
qui « sauva » le Japon dans les anes 30 par l’utilisation précurseur
d’une politique budtaire expansionniste fi nancée par de la création
monétaire. La reprise fut fulgurante. Le Japon, tiré par la dévaluation
comtitive du yen et des gains massifs de productivité fut le premier
pays à sortir de la grande dépression… avant que l’économie nipponne en
proie à de lhyperin ation ne surchauffe, donnant une nouvelle fois raison
à l’adage : « En économie, il n’y a pas de déjeuner gratuit ».
s lors, la question de la sortie des politiques (bien trop) accommodantes
devient centrale. Ainsi les atermoiements de la Réserve fédérale qui
repousse, encore une fois, la normalisation de ses taux directeurs d’au
moins 3 mois et la volonté de la BoJ de fi xer les taux 10 ans à 0 pour
nancer (gratuitement ou presque) les futures mesures budtaires du
gouvernement Abe sont autant de signaux anxiogènes à moyen long-
terme.
A court terme en revanche le risque est plus ténu. Nous avons même
supprimé le snario basé sur la Fed qui a clari é sa position pour les deux
prochains mois. Le snario central de croissance médiocre s’en trouve
renfor, sa probabilité passant à 75%. Dans ce scénario la croissance
mondiale devrait se stabiliser autour de 3% pour l’année 2016. Le
potentiel de rebond des marchés est faible (de +2,5% aux Etats-Unis à
+5% en Europe ou au Japon) et les taux devraient se tendre doucement.
Seul rescapé de nos scénarios alternatifs : « les troubles issus de l’élection
américaine ». En effet, l’élection du candidat républicain et les risques
de durcissement des relations internationales pourraient effrayer,
dans un premier temps, les marchés fi nanciers. La baisse pourrait être
conséquente, mais paradoxalement les marchés actions américains
souffriraient moins (-7,5%) que leurs homologues internationaux (-10%).
INFO
DU
MOIS
NIVEAUX D’EXPOSITION en %
SUR
EXPO
85 90 95 100 105 110 115
SOUS
EXPO
M
M-1
NOS
CONVICTIONS
BULLETIN MENSUEL
actifs
DANS CE NUMÉRO
RECHERCHE
LA TRANSITION ENERGÉTIQUE, UN ENJEU CAPITAL
POUR LES INVESTISSEURS
Christian Lopez - Responsable Recherche
Joseph Ouedraogo - Ingénieur fi nancier
David Usemma - Ingénieur fi nancier
CONJONCTURE MACROÉCONOMIQUE
NOUVELLE POLITIQUE MONÉTAIRE POUR LA BANQUE
DU JAPON
Laetitia Baldeschi
Co-responsable des études et de la stragie
POURQUOI UN SCÉNARIO TRUMP ?
Philippe Weber
Co-responsable des études et de la stragie
@CPR_AM
PROCHAINS RENDEZ-VOUS
13
OCT
2016
CONFÉRENCE
LOI DE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE :
QUELS ENJEUX ET IMPACTS POUR LES
INVESTISSEURS ?
95%
ACTIONS SUR
EXPO
85 90 95 100 105 110 115
SOUS
EXPO
M
M-1
100%
PÉTROLE
08
NOV
2016
CONFÉRENCE
SOLVABILITÉ 2, UN AN APRÈS
ENJEUX ET PERSPECTIVES
28/09/2016 :
Accord de l’OPEP
pour une baisse de la
production de pétrole
entre 32,5 et 33 millions de
barils par jours contre
33,24 millions aujourd’hui,
une première depuis 2008.
Source : OPEP
LES MARCHÉS DE TAUX
BULLETIN MENSUEL – OCTOBRE 2016
actifs
TAUX ÉTATS-UNIS
TAUX EURO
LA FED OPTE POUR LE STATU QUO
Bien qu’ayant presque atteint son objectif de plein
emploi et se rapprochant de son objectif dinflation, la
Fed affiche toujours une certaine prudence dans son
cycle de hausse des taux. Les “Dots” ont malgré tout
de nouveau été révis à la baisse pour 2017 et 2018.
La porte à une hausse des taux reste ouverte pour
la réunion de décembre avec une probabilité de plus
de 55% actuellement. Sur la période, le taux 10 ans
américain progresse de 1 bp à 1,59%.
LA VIGILANCE RESTE DE MISE
Face à une croissance économique toujours aussi
atone, les investisseurs espéraient un prolongement
du programme d’assouplissement monétaire. Pourtant
la BCE n’a pas annoncé de nouvelles mesures de soutien
à l’économie tout en reconnaissant que la sortie à venir
du Royaume-Uni affecterait l’économie de la zone euro.
Dans le mois, le taux 10 ans allemand repart à la baisse
de -5 bps à -0,12% alors que les taux périphériques
italiens progressent de 4 bps à 1,185% et que les taux
riphériques espagnols cèdent à nouveau 15 bps à
0,88%.
TAUX
EURO SUR
EXPO
85 90 95 100 105 110 115
SOUS
EXPO
M
M-1
95%
TAUX
US SUR
EXPO
85 90 95 100 105 110 115
SOUS
EXPO
M
M-1
95%
INDICATEURS CLÉS
DE LATTRAIT DE LA DETTE ÉMERGENTE
La dette émergente a fait un retour spectaculaire sur le
devant de la sne depuis le mois de mars dernier avec des
souscriptions en ts forte augmentation. La course au
rendement explique l’engouement pour cet actif, compte
tenu de la poursuite de la baisse des rendements sur les
obligations dÉtat des pays développés, notamment en
raison de la poursuite des politiques motaires très
accommodantes. La dette émergente, en relatif, reste très
at trayante et offre d e bonnes p erspec tives . La pe rfor mance
depuis le début de l’année est de plus de 10% pour la dette
dEtat en monnaie forte. La récente progression des prix
des matres premres, la stabilisation de l’or noir entre
40 et 50 dollars, la dépréciation du dollar suite au report
de la hausse des taux sont des éments favorables à cette
classe d’actifs. Elle éloigne pour le moment le spectre dun
renchérissement de la dette des pays émergents libellé en
dollar US et limite de nouvelles dégradations de certains
pays par les agences de notation ; la Turquie et le Venezuela
étant des cas particuliers. L’Argentine a même réussi à
revenir sur le marché international des capitaux en levant
plus de 16,5 milliards de dollars en avril dernier. Par ailleurs,
les investisseurs se sont à la fois intéressés aux obligations
dEtat mais aussi aux obligations privées, qui offrent des
rendements en moyenne supérieurs à 5,5%. Cette classe
d’actifs devrait bénéficier d’une croissance économique
mais attention tout de même à une remone brutale des
taux aricains en cas de reprise inattendue de linflation
aux Etats-Unis ou de l’élection de M. Trump, favorable à un
retour du protectionnisme.
Source : Bloomberg
ANALYSE À SUIVRE
STOP AND GO !
L’adage « Sell in May and go away » a normalement son
corollaire : pour pouvoir vendre en mai, il faut avoir acheté
auparavant. Sur les 30 dernières années, si on regarde la
moyenne des performances sur 5 ans du DJ eurostoxx 600
pendant les mois d’octobre, novembre et décembre, on
obtient 3,66%, 1,45% et -0,44%. Les moyennes sur 10 ans
sont de 1,14%, -0,56% et 0,77%. La moyenne pour le mois
d’octobre est de 0,61%. On aurait donc int à investir
s le mois d’octobre et de porter linvestissement jusqu’en
mai. Néanmoins, comme le rappelle lhistoire de lhomme qui
mesurait 1,80 mètres et qui se noya dans une rivière dont la
profondeur moyenne était de 1,50 mètres, la moyenne peut
masquer des écarts importants.
Ainsi, les mois d’octobre 1987, 1989, 1997 et 2008 ont
vu respectivement des baisses de 23,8%, 7,7%, 7,4% et
13,3%. Les meilleures années du mois d’octobre : 2002,
2015, 2011 et 2003 avec des hausses respectives de 9,4%,
8%, 7,7% et 7%. La plus longue série ininterrompue de mois
d’octobre positifs va de 1998 à 2004. Le bémol étant que
tous les mois de septembre les prédant avaient connu
des performances très négatives (dont 3 au-delà de 10%),
et les mois les plus positifs avaient été précés par une
rie de mois négatifs (5 mois pour 2001, 6 pour 2002). On
connait linuence du marché aricain et notamment de
cycle des élections présidentielles américaines.
En presque 30 ans d’élections (1988-2012), seul le mois
d’octobre 2008 a été négatif (dans le sillage de la crise
financre mondiale). La moyenne précédant un président
publicain est de 2,28%, et -2,89% pour un Démocrate
(0,57% hors crise de 2008). En résumé, et pour ce petit
échantillon statistique, octobre est un bon mois pour
investir, surtout si la performance des mois pcédents est
gative, et si un Républicain est élu le mois suivant. Faites
vos jeux.
LES MARCHÉS D’ACTIONS
BULLETIN MENSUEL – OCTOBRE 2016
actifs
SUR
EXPO
85 90 95 100 105 110 115
SOUS
EXPO
M
M-1
ACTIONS ÉTATS-UNIS
ACTIONS ASIE
ACTIONS EURO
LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE BAT SON PLEIN
La croissance du deuxme trimestre de l’ane a é
revue à la baisse à +1,1% contre +1,2% précédemment.
Les dépenses personnelles se sont affichées au plus
haut depuis un an et demi et les commandes de biens
durables ont augmenté en juillet alors que les ventes
de logements neufs ont ralenti en juillet. Le marché du
travail a poursuivi sa dynamique du mois de juin alors
que les indices ISM marquaient le pas. Dans l’été, le S&P
progresse de 4,24% avec une parité euro dollar quasi
stable autour de 1,115.
RÉSISTANCE DE L’ÉCONOMIE CHINOISE
Au Japon, la banque centrale a annoncé de nouvelles
mesures de ciblage des niveaux des taux longs dans une
volonté de raidir la pente des taux pour ne pas fragiliser
davantage le système bancaire. Elle introduit par ailleurs
plus de flexibilité dans ses rachats d’actifs. En Chine,
la dépréciation effective du yuan s’est ralentie et les
sorties de capitaux sont sous contle maintenant. La
croissance économique se stabilise, favorisée par la
politique de cdit. Le Topix progresse de 1,6% dans le
mois alors que le MSCI Asie-Pacifique hors Japon finit en
hausse de 0,87%.
PROBLÉMATIQUES BANCAIRES
En zone euro, la croissance économique reste stable mais
le secteur bancaire a particulrement souffert. Alors
que l’on attend toujours la résolution du problème des
prêts non performants en Italie, Deutsche Bank pourrait
se voir réclamer 14 milliards par la justice américaine
dans le cadre de ventes de crédits immobiliers
transformés en « subprimes ». L’état de santé de la
banque fait peser un risque systémique sur le secteur.
Dans le mois, l’Eurostoxx baisse de 0,60%.
ACTIONS
EUROPE SUR
EXPO
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SOUS
EXPO
M
M-1
100%
ACTIONS
US SUR
EXPO
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SOUS
EXPO
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M-1
95%
ACTIONS
ASIE
110%
Responsable de publication : Gilles Cutaya
Rédacteur en chef : Arnaud Faller
Prochaine édition :novembre 2016
90 boulevard Pasteur - CS 61595
75730 Paris Cedex 15
Tél. : 01.53.15.70.00
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Société Anonyme au Capital de 53 445 705 EUR
399 392 141 RCS Paris - Société de gestion de
portefeuille agréée AMF n° GP01-056
SCÉNARIOS FINANCIERS
BULLETIN MENSUEL – OCTOBRE 2016
actifs
Source CPR AM
Après un été très calme, septembre a été caractérisé, comme nous le redoution, par un retour
de la volatilité sur les principaux actifs financiers. Le repli du prix du baril de pétrole, les
doutes sur l’évolution de la politique monétaire américaine, la non prolongation du programme
d’assouplissement monétaire de la BCE et pour finir, les menaces d’amende vertigineuse
pesant sur la Deutsche Bank, ont poussé la majorité des indices boursiers à la baisse. La Fed
a une nouvelle fois décidé de passer son tour et la BoJ a innové en introduisant un ciblage des
taux longs (le 10 ans notamment) pour aider au raidissement de la courbe des taux. Sur le
mois, le MSCI World cède 0,32%. Seules les places financres émergentes terminent le mois
en hausse aies par la remone des prix des matières premres et la stabilisation du dollar
US. Sur le front obligataire, calme plat avec un taux 10 ans aricain stable à 1,58%. La dette
riphérique italienne progresse de 4 bps alors que les taux 10 ans espagnols protent d’une
accalmie politique pour céder 15 bps à 0,88%. Les déboires de la Deutsche Bank aux États-
Unis protent au 10 ans allemand qui s’adjuge 6 bps sur le mois à -0,12%. Dans nos allocations,
nous privilégions toujours les actions (53%) en augmentant les émergentes au détriment des
US, qui nous apparaissent bien valorisées. La sensibilité du portefeuille réduite autour de 2,2,
privilégie aussi la dette émergente au détriment des taux d’emprunts dÉtats US.
ÉVOLUTION DE LALLOCATION DE CPR CROISSANCEACTIVE
LES SNARIOS FINANCIERS À 3 MOIS AU 23.09.2016 RAPPEL À FIN JUIN 2016 65%115%2
PERFORMANCES AU 23.09.2016
LES PERFORMANCES PASSÉES NE PRÉJUGENT PAS DES PERFORMANCES FUTURES. PRÉVISIONS DES SNARIOS en %


CENTRAL
75%

ALTERNATIF
25%
Aux États-Unis, l’alioration du marché du travail se poursuit, les perspectives de retour de l’ination vers 2%
se confirment, ouvrant la voie à un relèvement des taux des fonds fédéraux. La croissance en zone euro reste
molle.
Hausse des taux aux États-Unis (0,75%). Maintien au Japon (0%) et en zone euro (0%).
re remone des taux longs aux États-Unis (1,70%), au Japon (0%) et en zone euro (-0,05%).
Hausse des bourses : 2,5% aux États-Unis, 5% au Japon, en zone euro et en Amérique latine et 7,5% dans les pays
émergents asiatiques.
Stabilité de l’euro à 1,11.
Donald Trump pourrait être élu Psident en novembre prochain. Les marchés financiers réagiraient
immanquablement à la nouvelle.
Maintien aux États-Unis (0,50%), au Japon (0%) et en zone euro (0%).
Baisse des taux longs aux États-Unis (1,40%) et en zone euro (-0,20%). Lére remontée au Japon (0%).
Baisse des actions avec -7,5% aux États-Unis, -10% au Japon, en zone euro et en Amérique latine et -5% dans les
pays émergents asiatiques.
Baisse du dollar à 1,18.
75%SCÉNARIO CENTRAL : LA CROISSANCE MONDIALE RESTE MÉDIOCRE
25%SCÉNARIO ALTERNATIF : RISQUES POLITIQUES AUX ETATS-UNIS
20%3
Depuis le
31.12.15 sur 1 an sur 5 ans Niveau au 23.09.16
CENTRAL
75 % de proba. ALTERNATIF
25 % de proba.
États-Unis 0,37 %
7,25 %
12,92 %
3,28 %
5,91 %
0,45 %
6,72 %
9,54 %
0,67 %
11,65 %
1,48 %
15,98%
44,27 %
-16,51 %
90,48 %
0,50 %
1,61 %
401
1,12
2 165
Taux directeur
Taux 10 ans
High Yield US
Euro/$
SP 500
0,75 %
1,70%
400
1,11
2,50 %
0,50 %
1,40%
475
1,18
-10,00 %
Europe 0,01 %
8,35 %
5,04 %
-7,20 %
0,02 %
8,18 %
5,01 %
-1,55 %
2,07 %
32,82%
69,22 %
49,67 %
0,00 %
-0,15 %
378
3 032
Taux directeur
Taux 10 ans
High Yield Europe
DJ EuroStoxx 50
0,00 %
-0,05 %
360
5,00 %
0,00 %
-0,20 %
420
-12,50 %
Japon -11,98 % -7,28 % 95,72 % 16 754 Nikkei 225 5,00 % -10,00 %
RECHERCHE
LA TRANSITION ENERGÉTIQUE,
UN ENJEU CAPITAL POUR
LES INVESTISSEURS
INTERVIEW DU MOIS
BULLETIN MENSUEL – OCTOBRE 2016
actifs
EN QUOI LES RISQUES CLIMATIQUES CRÉENT-ILS UN
NOUVEAU PARADIGME POUR LES INVESTISSEURS ?
Le réchauffement climatique est maintenant un problème
mondialement reconnu qui fait peser des risques physiques
et financiers sur l’ensemble de la société. Pour les
entreprises, cela peut se manifester par un risque sur les
actifs qui se matérialise au bilan par une perte de valeur du
fait de la baisse des revenus et de la dépciation d’actifs.
Dans ce cadre, le rapport 3 du GIEC1 a quantifié l’évolution
future des Gaz à Effet de Serre (GES) compatible avec un
scénario 2° (par rapport à l’ère préindustrielle) à partir
d’hypothèses d’évolutions démographique, économique,
technologique et d’utilisation de ressources énergétiques.
Ce cap ouvre ainsi le champ aux acteurs pour poser le
cadre réglementaire incitant à mesurer et réduire l’impact
environnemental pour favoriser la transition vers une
société bas carbone.
QUELLES SONT LES PRINCIPALES INITIATIVES
INTERNATIONALES LIÉES AUX RISQUES CLIMATIQUES ?
2015 est une année historique dans la prise en compte des
enjeux climatiques. La COP21, qui s’est tenue à Paris fin
2015, a démontré l’ampleur de la mobilisation plataire
et a abouti au premier accord universel sur le climat avec
un objectif clair consistant à réduire les émissions de GES
pour limiter le réchauffement climatique à 2 degs (depuis
l’ère préindustrielle).
Les investisseurs sont au cœur de l’enjeu sur le changement
climatique car, dune part, ils sont exposés aux risques
qu’encourent les entreprises et d’autre part, ils peuvent
inuencer leur stragie en favorisant des actions
responsables. Le « Carbon Disclosure Project », créé en
2000, est l’une des premières initiatives d’investisseurs
pour permettre aux entreprises de déclarer sur la base
du volontariat leurs émissions de GES dans un référentiel
commun. De plus, les investisseurs signataires du
« Montreal Carbon Pledge » s’engagent à publier l’empreinte
carbone de leurs investissements et ceux de la « Portfolio
Decarbonization Coalition » simposent en outre de la
réduire. Enfin, le FSB2 a décidé fin 2015 de cer un Groupe
de Travail sur la Transparence Financière Climatique an
de définir des principes et de proposer des meilleures
pratiques de reporting sur ces risques pesant sur le climat.
QUEL EST LIMPACT DE LA LOI DE TRANSITION
ENERTIQUE POUR LA CROISSANCE VERTE (LTECV) SUR
LES INVESTISSEURS ?
Dans ce contexte international, la loi relative à la LTECV,
publiée au Journal Ofciel du 18 at 2015, va permettre à
la France de contribuer plus efficacement à la lutte contre
le réchauffement climatique. L’article 173-VI3 se concentre
sur linvestissement financier et vise à développer la
contribution des investisseurs (institutionnels et sociétés
de gestion) en la matière. A cette fin, ces derniers devront
communiquer, annuellement à partir du premier semestre
2017, leur prise en compte des crires relatifs aux objectifs
environnementaux, sociaux et de qualité de gouvernance
(ESG) dans leurs politiques dinvestissement et de gestion
des risques. De plus, les investisseurs devront porter une
attention particulière à certains enjeux environnementaux
dans leurs analyses et leurs décisions: réchauffement
climatique, épuisement des ressources, dégradation des
écosysmes et atteintes à la santé humaine. Ils devront
notamment intégrer dans leurs décisions dinvestissement
la transition vers une économie bas carbone, en tenant
compte de trajectoires d’émissions carbone qui permettent
de respecter l’accord de Paris. Pour atteindre ces objectifs,
les investisseurs devront disposer de plus dinformations
environnementales sur les entreprises: l’article 173-IV,
imposé aux émetteurs, va permettre de satisfaire ce
prérequis.
COMMENT CPR AM INTÈGRE-T-ELLE LE RISQUE CLIMAT
DANS SES PORTEFEUILLES ?
Dans les portefeuilles sous gestion, le risque climat
est abordé suivant une approche à la fois quantitative
Les commentaires et analyses reflètent l’opinion de CPR AM sur les marchés et leur évolution, en fonction des informations connues à ce jour. Les informations contenues dans ce
document n’ont aucune valeur contractuelle et n’engagent pas la responsabilité de CPR AM. Elles sont basées sur des sources que nous considérons fiables, mais nous ne garantissons
pas qu’elles soient exactes, complètes, valides ou à propos, et elles ne doivent pas être considérées comme telles à quelque fin que ce soit. Les informations contenues dans ce
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Lopez
Responsable
Recherche
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Ouedraogo
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Usemma
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